La lettre du Libraire - Mot-clé - Arnon Grunberg2024-03-28T23:55:34+01:00urn:md5:730380b67af77a3fbbc36330a33651feDotclearL'homme sans maladieurn:md5:bd1995225dba19e1794fcf92420eca482019-02-02T13:08:00+01:00lalettreLittérature10-18Arnon Grunberg
<p><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.L_homme_sans_maladie__poche__s.jpg" alt="L_homme_sans_maladie__poche_.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="L_homme_sans_maladie__poche_.jpg, fév. 2016" /><strong>Samarendra Ambani est architecte, Suisse, sa petite amie Nina est jeune et jolie et parfaite avec son léger duvet sur la lèvre supérieure. Samarendra respecte sa maman et s'occupe avec dévouement de sa soeur handicapée qu'il compte faire soigner aux USA dès qu'il en aura les moyens. Il n'a qu'une ambition : servir et partager l'architecture avec le plus grand nombre. Il ignore la colère et la haine.</strong><br />
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Alors pourquoi le prend-on pour un espion ? En Irak d'abord ou il vient concourir à la construction d'un opéra puis à Dubaï où il construire une bibliothèque ?<br /></p>
<p>Chez Arnon Grunberg, tout est lisse et propre en surface : l'apparence des hommes, la paix dans le monde (occidental) la neutralité (uniquement en Suisse). Dessous explose la violence du monde, la certitude que vivre en paix est une illusion d'occidental tout comme sa sécurité, sa nationalité, sa neutralité. <em>L'Homme sans maladie</em> est une parabole sur le l'homme occidental prit au piège de sa propre illusion sécuritaire faite de murs, de barbelés et de passeports suisses. Dans le monde d'aujourd'hui, personne n'est neutre, chaque occidental est l'ennemi de quelqu'un, de millions de gens.<br />
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Arnon Grunberg est sans pitié avec son personnage (qu'il torture) et avec ses lecteurs (qu'il bouscule dans leurs certitudes). <em>Un homme sans maladie</em> est un roman dérangeant à lire d'urgence.<br />
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<p><em>L'homme sans maladie</em><br />
<a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Arnon%20Grunberg">Arnon Grunberg</a><br />
<a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/10-18">10/18</a><br />
Trad. du Néerlandais par Olivier Vanwersch-Cot<br />
7,50€<br />
Février 2016<br /></p> Bru∙Taal - Festival international de littérature à Brugesurn:md5:6995b227658dc951e02665c73914d68b2017-04-22T22:32:00+02:00lalettreSalons et évènements littérairesArnon GrunbergHerman KochMarie NDiayePhilippe ClaudelSandro Veronesi
<p><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.Bru_taal_s.jpg" alt="Bru_taal.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Bru_taal.jpg, avr. 2017" /><strong>Bru∙Taal - le Festival international de littérature à Bruges se déroulera du 5 au 13 mai 2017. La littérature sera à l"honneur avec une pléiade d'auteurs comme Stefan Hertmans, <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Sandro%20Veronesi">Sandro Veronesi</a>, <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Arnon%20Grunberg">Arnon Grunberg</a>, <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Philippe%20Claudel">Philippe Claudel</a>, Eimear McBride, Julie Buntin, Cees Nooteboom, Adriaan Van Dis, <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Herman%20Koch">Herman Koch</a>, <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Marie%20NDiaye">Marie NDiaye</a> etc. Cette quarantaine d'auteurs parlera de ses textes dans des salles de cinéma, des librairies ou encore des musées et des jardins.</strong><br /></p>
<p>Le <a href="https://www.brutaalbrugge.be/9-mei?category=FR">programme des rencontres</a><br />
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<p>Billet publié le 22 avril 2017</p> L'Homme sans maladieurn:md5:d3d67fccbc37de928dfbb3aa8e1d95dc2015-08-12T17:10:00+02:00lalettreLittérature européenneArnon GrunbergHéloïse d Ormesson
<p><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.L_homme_sans_maladie_s.jpg" alt="L_homme_sans_maladie.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="L_homme_sans_maladie.jpg, oct. 2014" /><strong>Samarendra Ambani est architecte, Suisse, sa petite amie Nina est jeune et jolie et parfaite avec son léger duvet sur la lèvre supérieure. Samarendra respecte sa maman et s'occupe avec dévouement de sa soeur handicapée qu'il compte faire soigner aux USA dès qu'il en aura les moyens. Il n'a qu'une ambition : servir et partager l'architecture avec le plus grand nombre. Il ignore la colère et la haine.</strong><br />
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Alors pourquoi le prend-on pour un espion ? En Irak d'abord ou il vient concourir à la construction d'un opéra puis à Dubaï où il construire une bibliothèque ?<br /></p>
<p>Chez Arnon Grunberg, tout est lisse et propre en surface : l'apparence des hommes, la paix dans le monde (occidental) la neutralité (uniquement en Suisse). Dessous explose la violence du monde, la certitude que vivre en paix est une illusion d'occidental tout comme sa sécurité, sa nationalité, sa neutralité. <em>L'Homme sans maladie</em> est une parabole sur le l'homme occidental prit au piège de sa propre illusion sécuritaire faite de murs, de barbelés et de passeports suisses. Dans le monde d'aujourd'hui, personne n'est neutre, chaque occidental est l'ennemi de quelqu'un, de millions de gens.<br />
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Arnon Grunberg est sans pitié avec son personnage (qu'il torture) et avec ses lecteurs (qu'il bouscule dans leurs certitudes). <em>Un homme sans maladie</em> est un roman dérangeant à lire d'urgence.<br />
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<p><em>L'homme sans maladie</em><br />
<a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Arnon%20Grunberg">Arnon Grunberg</a><br />
<a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/H%C3%A9lo%C3%AFse%20d%20Ormesson">Héloïse d'Ormesson</a><br />
Trad. du Néerlandais par Olivier Vanwersch-Cot<br />
256p. 18€<br />
Août 2014<br /></p>
<p>Article publié le 30 octobre 2014<br /></p> La rentrée littéraire Héloïse d'Ormessonurn:md5:3b16503ca04e7ce913c54b95571b56852015-06-29T08:54:00+02:00lalettreRentrée littéraire 2014Arnon GrunbergCatherine Locandro
<p><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.Heloise_d__Ormesson_Logo_s.jpg" alt="Heloise_d__Ormesson_Logo.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Heloise_d__Ormesson_Logo.jpg, mai 2013" /><br />
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<p><strong>LITTÉRATURE FRANÇAISE</strong><br />
<strong>21 août 2014</strong><br />
<em><strong>L'Histoire d'un amour</strong></em> de <strong><a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Catherine%20Locandro">Catherine Locandro</a></strong> (272 p.)<br />
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<img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.L__histoire_d__un_amour_s.jpg" alt="L__histoire_d__un_amour.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="L__histoire_d__un_amour.jpg, juin 2014" />
<em>Rome, 1995. Luca est un professeur de philo sans histoires, qui enseigne depuis quatorze ans dans le même lycée. Pourtant, ce matin-là, au comptoir où il a l’habitude de boire son espresso, la lecture d’un article le bouleverse et le ramène vingt en arrière. Sans refermer le journal, ni payer son café, il part sans but à travers la ville. En 1967, le jeune Luca est figurant pour une émission de variété de la RAI. Il y rencontre la Chanteuse, diva tristement célèbre pour sa tentative de suicide après la mort tragique de son compagnon, un poète de renom. D’un simple regard, Luca mesure toute la douleur de cette femme. Elle voit en lui son amour disparu. Il se fraie un chemin, jusqu’à ce coeur, qu’elle pensait éteint. Leur liaison sera aussi secrète qu’ardente, et la rupture brutale. Si la Chanteuse se mue en bienfaitrice, jamais plus leurs chemins ne se croiseront.</em><br />
<em>Huit ans après la mort de la Chanteuse, une biographie révèle la vérité sur leur amour. Luca va devoir faire un choix. Cette histoire, qui a fait de lui un homme à part, l’a tenu à distance du monde. Va-t-il enfin reprendre son existence en main, retenir sa femme sur le point de le quitter, et cesser de se laisser dévoré par le souvenir de cette fulgurante passion ?</em><br /></p>
<p><strong>Catherine Locandro est née à Nice en 1973 et vit actuellement à Bruxelles. Elle travaille dans le domaine de l’audiovisuel lorsqu’elle publie son premier roman, <em>Clara la nuit</em>, qui remporte le prix René Fallet en 2005. Cette scénariste – primée en 1997 pour <em>L’Amour est à réinventer</em>, dix histoires d’amour au temps du sida – publie son quatrième roman chez EHO, après <em>Les Anges déçus</em> (2007), <em>Face au Pacifique</em> (2009) et <em>L’Enfant de Calabre</em> (2013)</strong>.<br />
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<strong>11 septembre 2014</strong><br />
<em><strong>J'existe à peine</strong></em> de <strong><a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Michel%20Quint">Michel Quint</a></strong><br />
240 pages, 19 €.<br />
<img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.J__existe_a_peine_s.jpg" alt="J__existe_a_peine.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="J__existe_a_peine.jpg, juin 2014" />
<em>Alexandre Sénéchal est un forain, admirateur du transformiste italien Leopoldo Fregoli. Avec sa troupe, il s’amusait à recréer de scabreux faits divers jusqu’à un tragique accident au cours d’une représentation. Lâché par tous après le drame, il se réfugie dans son Nord natal, où il est attendu par Julius, le curé qui l’a pris sous son aile lorsqu’il était un môme maltraité par ses parents adoptifs. De retour sur les lieux de son enfance, Alex est rattrapé par son passé. Julius lui annonce qu’il lui révélera l’identité de sa mère à condition qu’il remonte sur les planches</em>. <em>Ce qu’il fait. Il rencontre à cette occasion la belle Marion, héritière de l’entreprise de la Lainière, et Léonore, elle aussi amochée par la vie. Pour aider cette dernière à faire le deuil de son père, Alex décide de mettre en scène l’événement déclencheur de son suicide - un vol de liquidités dans le tramway. Ils découvrent, au fil de leurs recherches, qu’il s’agissait en réalité d’un complot. Parallèlement, Alex se décide enfin à rendre visite à sa mère, sans se douter des terribles révélations qui l’attendent. Affranchi des entraves du passé, Alex arrivera-t-il enfin à exister sans se cacher derrière les nombreux masques qu’il a jusqu’alors arborés ?</em><br />
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<strong>Profondément attaché au Nord-Pas-de-Calais, Michel Quint dépeint à loisir cette région dans ses romans. En 1989, il obtient le Grand Prix de littérature policière pour <em>Billard à l’étage</em>. Il se consacre entièrement à la littérature après le succès d’<em>Effroyables Jardins</em> (paru en 2000, vendu à plusieurs millions d’exemplaires et porté à l’écran par Jean Becker). <em>En dépit des étoiles</em> est paru aux EHO en 2013</strong>.<br />
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<p><strong>LITTÉRATURE ÉTRANGÈRE</strong><br />
<strong>21 août 2014</strong><br /></p>
<p><strong><em>L'Homme sans maladie</em></strong> de <strong><a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Arnon%20Grunberg">Arnon Grunberg</a></strong> (Pays-Bas)<br />
288 pages, 18 euros.<br />
<img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.L__homme_sans_maladie_s.jpg" alt="L__homme_sans_maladie.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="L__homme_sans_maladie.jpg, juin 2014" />
<em>Architecte zurichois, Samarendra (dit Sam) Ambani, fils d’immigrants indiens, se considère comme un « grand artisan du bonheur des autres ». Sa vie tranquille — un travail honnête, une charmante compagne, une bonne hygiène de vie — va virer au cauchemar lorsqu’il décroche le contrat d’un opéra à Bagdad. À peine arrivé dans la capitale irakienne, il est la cible d’une violence qui le dépasse. Il rentre chez lui brisé, mais ne retient pas la leçon. Quelques mois plus tard, il accepte le projet de construction de la Bibliothèque nationale de Dubaï. Lors de son séjour dans l’état du Golfe, Sam découvre que l’histoire se répète impitoyablement et qu’un passeport européen n’est pas une garantie de retour</em>…
<em></em>L’Homme sans maladie<em> (dont l’ironie corrosive du titre, clin d’oeil à Musil, reflète bien l’esprit du roman) est une analyse à la fois caustique et tragique de notre époque. Grunberg dresse un bilan féroce de nos démocraties viciées par l’apparence trompeuse de la sécurité occidentale, des institutions corrompues des monarchies pétrolières et des délires pharaoniques de l’architecture moderne – miroir de notre volonté de toute-puissance. Tel un Kafka contemporain, il entraine son héros, naïf et idéaliste, à travers des tribulations grotesques et cruelles, pour mieux le réduire en cafard d’une dérisoire comédie humaine.</em><br />
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<p>__Arnon Grunberg est né à Amsterdam en 1971 et vit aujourd’hui à New York. Iconoclaste surdoué, son premier roman, <em>Lundis bleus</em>, est un succès immédiat. En 2000, il reçoit le prix Ako (équivalent du Goncourt) pour <em>Douleur fantôme</em>, et en 2007 le prix Libris pour <em>Tirza</em>.
<em>Le Messie juif</em> et <em>Notre oncle</em> ont été publiés chez EHO en 2007 et 2011__.<br />
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<p><strong>ESSAIS</strong><br />
<strong>18 septembre 2014</strong><br /></p>
<p><em><strong>Le Mystère des nombres</strong></em> de <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Marcus%20du%20Sautoy">Marcus du Sautoy</a> (Grande-Bretagne)<br />
416 pages, 25 euros.<br />
<img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.Le_mystere_des_nombres_s.jpg" alt="Le_mystere_des_nombres.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Le_mystere_des_nombres.jpg, juin 2014" />
<em>On nous affirme que les maths sont fondamentales et omniprésentes dans notre quotidien. Mais saisit-on réellement à quel point ? Sait-on par exemple que Wayne Rooney (l’attaquant de Manchester United) résout une équation quadratique chaque fois qu’il récupère un centre pour marquer un but ? Que nous utilisons les nombres premiers lorsque nous passons une commande sur internet ? Ou encore que l’on peut gagner 1 million de dollars rien qu’en résolvant l’un des cinq puzzles du Mystère des nombres ?</em><br />
<em>Dans ce livre limpide et ludique, Marcus du Sautoy — mathématicien, footballeur et musicien amateur et vulgarisateur de génie — révèle la beauté qui se cache derrière les mathématiques, ce langage qui nous permet de déchiffrer l’univers et de développer les technologies actuelles. Ponctué de jeux et d’énigmes, son essai s’adresse à tous, de 7 à 77 ans. En nous apprenant comment accroître nos chances de gagner à ChiFouMi, ou encore le moyen de cracker un code indéchiffrable, même le profane succombera à cette science rendue lumineuse.</em><br />
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<p><strong>Né en 1965, Marcus du Sautoy enseigne les mathématiques à l’université d’Oxford et intervient, entre autres, au Collège de France. Il anime une émission sur la BBC 4 et écrit pour le Times, le Daily Telegraph et le Guardian. Ce génial professeur a pour passion le piano, le trombone et son équipe locale de football (il porte le maillot 17). Les éditions Héloïse d’Ormesson ont publié : <em>La Symphonie des nombres premiers</em> (2005) et <em>Symétrie ou les maths au clair de lune</em> (2012).</strong><br />
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(<strong>Les résumés sont de l'éditeur</strong>)</p>