La lettre du Libraire - Mot-clé - Fayard2024-03-29T10:41:37+01:00urn:md5:730380b67af77a3fbbc36330a33651feDotclearPalmarès du Prix du Quai des Orfèvresurn:md5:17d38e1c18e02e8a3dec7dacd80ca4832023-11-09T16:29:00+01:00lalettrePalmarès littérairesFayardPRIX LITTÉRAIRE
<p><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.Prix_du_quai_des_Orfevres_s.jpg" alt="Prix_du_quai_des_Orfevres.png" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Prix_du_quai_des_Orfevres.png, nov. 2018" /><strong>Le prix du Quai des Orfèvres, fondé en 1946 par Jacques Catineau, est choisi de manière anonyme par un jury présidé par le préfet de police de Paris, Laurent Nunez, et composé d'une vingtaine de membres (policiers, magistrats, journalistes)</strong>.<br /></p>
<p><strong>Pour la désignation du lauréat, outre la qualité littéraire, sont pris en compte l’exactitude matérielle des détails et le degré de réalisme avec lequel est décrit le fonctionnement de la police et de la justice. L’ouvrage est publié par les éditions Fayard avec un tirage minimum de 50 000 exemplaires.</strong><br />
<br /></p>
<p><strong>Palmarès du prix Quai de Orfèvres</strong>:<br /></p>
<p><strong>Édités chez Fayard</strong><br />
2024 <em>Ne me remerciez pas !</em> Martial Caroff<br />
2023 <em>Le fils de personne</em> Jean-François Pasques <br />
2022 <em>La muse rouge</em> Véronique de Haas<br />
2021 <em>Cap Canaille</em> Christophe Gavat<br />
2020 <em>Les cicatrices de la nuit</em> Alexandre Galien<br />
<br />
2019 <em>Le Cercle des impunis</em> Paul Merault<br />
2018 <em>Tension extrème</em> Sylvain Forge<br />
2017 <em>Mortels trafics</em> Pierre Pouchairet<br />
2016 <em>Le Crime était signé</em> Lionel Olivier<br />
2015 <em>Tromper la mort</em> Maryse RIVIERE<br />
2014 <em>Le sang de la trahison</em> Hervé Jourdain<br />
2013 <em>Des clous dans le cœur</em> Danielle Thiéry<br />
2012 <em>L’hermine était pourpre</em> Pierre Borromée<br />
2011 <em>Du bois pour les cercueils</em> Claude Ragon<br />
<strong>2010</strong> <em>Au pays des ombres</em> Gilbert Gallerne<br /></p>
<p>2009 <em>Chasses à l'homme</em> Christophe Guillaumot<br />
2008 <em>Le vengeur des catacombes</em> P.J. Lambert<br />
2007 <em>La 7ème femme</em> Frédérique Yon-Molay<br />
2006 <em>L'Ombre du soleil</em> Christelle Maurin<br />
2005 <em>Les Violons du diable</em> Jules Grasset<br />
2004 <em>Les Sarments d'Hippocrate</em> Sylvie M. Jema<br />
2003 <em>Le Bandit n'était pas manchot</em> Jérôme Jarrige<br />
2002 <em>Crève l'écran</em> André Klopmann<br />
2001 <em>Le Fond de l'âme effraie</em> Guy Langlois<br />
<strong>2000</strong> <em>Pierres de sang</em> André Arnaud<br /></p>
<p>1999 <em>Du sang sur les roses</em> André Delabarre<br />
1998 <em>La Danse du soleil</em> Michel Sibra<br />
1997 <em>Heures d'angoisse</em> Roger Le Taillanter<br />
1996 <em>Rage de flic</em> Gilbert Schlogel<br />
1995 <em>Quai de la Rapée</em> Michel Gastine<br />
1994 <em>Une belle garce</em> Jean-Louis Viot<br />
1993 <em>Pièces détachées</em> Gérard Delteil<br />
1992 <em>Razzia sur l'antique</em> Louis-Marie Brezac (Legat)<br />
1991 <em>Crimes en trompe-l'œil</em> Frédéric Hoe<br />
<strong>1990</strong> <em>La mort au noir</em> Suzanne Le Vigueloux<br /></p>
<p>1989 <em>Plongée de nuit</em> Godefroy Hofer<br />
1988 <em>Un agent très secret</em> François Lantrade<br />
1987 <em>Le mystère des petits</em> lavoirs Nicole Buffetault<br />
1986 <em>Sûreté urbaine</em> Michel de Roy<br />
1985 <em>Les Crimes du Bon Dieu</em> Roger Labrusse<br />
1984 <em>On écrase bien les vipères</em> Jean Lamborelle<br />
1983 <em>Périls en la demeure</em> Maurice Perisset<br />
1981 <em>De la part de barbara</em> Michel Dancel<br />
<strong>1980</strong> <em>Dans le creux de la main</em> Denis Lecombe<br /></p>
<p>1979 <em>Le déjeuner interrompu</em> Julien Vartet<br />
1978 <em>Le Sang des Atrides</em> Pierre Magnan<br />
1977 <em>Le crime de la maison</em> grund Jacquard-Sénégal<br />
1976 <em>Une fleur pour mourir</em> Serge Montigny<br />
1975 <em>Une mort qui fait du bruit</em> Bernard Matignon<br />
1974 <em>La mort du bois de Saint-Ixe</em> Michel Ressi<br />
1972 <em>Trop c'est trop Pierre-Martin</em> Perrault (Guillemain)<br />
1971 <em>Un mur de 500 briques</em> André Friedérich<br />
<strong>1970</strong> <em>Le crime du vendredi saint</em> Henry Chardot<br /></p>
<p>1969 <em>Dites-le avec des fleurs</em> Christian Charriere<br />
1968 <em>Le saut de l'ange</em> Bernard-Paul Lallier (Éric Deschodt)<br />
1967 <em>La porte d'or</em> H.L. Dugal (Loup Durand)<br />
1966 <em>Du sang sur le grand livre</em> Julien Clay (Perez y Jorba)<br /></p>
<p><strong>Édité chez Hachette:</strong><br />
1965 <em>Archives interdites</em> Paul Drieux (Arnal)<br />
1964 <em>Vertige en eau profonde</em> Jean-Fr. Vignant (Belioud)<br />
1963 <em>On y va, patron ?</em> Roland Pidoux<br />
1962 <em>Dix millions de témoins</em> Micheline Sandrel<br />
<strong>1960</strong> <em>Le monocle noir</em> Colonel Remy<br /></p>
<p>1959 <em>On ne tue pas pour s'amuser</em> Jean Marcillac<br />
1958 <em>125 rue Montmartre</em> André Gillois<br />
1957 <em>Poison d'Avril</em> Louis C. Thomas<br />
1956 <em>Échec au porteur</em> Nöel Calef<br />
1954 <em>Sans effusion de sang</em> Alain Serdac (Jean Verdier)<br />
1953 <em>Sophie et le crime</em> Cécil Saint Laurent<br />
1952 <em>Ne tirez pas sur l’inspecteur</em> Saint Gilles<br />
1951 <em>Opération Magali</em> Maurice Dekobra<br /></p>
<p><strong>Édité chez S.E.P.E.:</strong><br />
1949 <em>L'assassin au clair de lune</em> Francis Didelot<br />
1948 <em>Nuit et brouillard</em> (Nacht und Nebel) Yves Fougères<br />
1947 <em>Un certain Monsieur...</em> Jean Le Hallier (Mme Boisiven)<br />
1946 <em>Le singe rouge</em> Jacques Lever (Jean Mortier)<br />
<br />
(Source: prixduquaidesorfèvres.fr)<br />
<br /></p> Histoire de la Prusseurn:md5:a899d26757af8dedc7a7fc2065b6c7552023-06-08T15:36:00+01:00lalettreHistoireFayardJean-paul Bled
<p><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.Histoire_de_la_Prusse_s.jpg" alt="Histoire_de_la_Prusse.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Histoire_de_la_Prusse.jpg, fév. 2009" /><strong>La Prusse n'est-elle pas d'abord un état d'esprit avant d'être une nation?</strong><br /></p>
<p>Posée sur l'héritage et l'empire des chevaliers Teutoniques, dont la capitale Koenigsberg sera celle de la Prusse, la nation prussienne est fondée par Frédéric 1er, premier roi de Prusse en 1701, élargie et fortifiée par Frédéric II au XVIIIe siècle, puis dissoute par Bismarck lui-même dans le Reich Allemand en 1871 pour enfin disparaître dans le trou noir du nazisme.<br /></p>
<p>Avant de devenir le corps et l'esprit de la nation allemande que nous connaissons, Jean-Paul Bled nous raconte avec talent et passion l'agrandissement progressif de ce duché allemand. Car c'est un véritable dessein national porté par plusieurs rois et patiemment construit à l'ombre de ses grands voisins que sont la Pologne, la Suède ou L'Empire Austro-Hongrois que naît la Prusse. Celui-ci se fera en plusieurs étapes. Tout d'abord protéger ses frontières par la création d'une armée avec des "hommes grands". Puis développer une administration conséquente pour maîtriser l'intérieur du pays autour des grands propriétaires terriens. Construire une union douanière (Zollverein) dès 1833 en s'appuyant sur le développement industriel de la Prusse - avec le charbon et l'acier comme énergie - et surtout sur un patriotisme allemand né de la Guerre de Libération contre Napoléon. L'Empire et Napoléon se retirent, l'Allemagne apparaît sur la carte de l'Europe.<br /></p>
<p>Si la Prusse a été dissoute physiquement et politiquement, a-t-elle vraiment disparue? L'ordre, l'industrie, le commerce extérieur - héritier de la ligue Hanséatique et du Zollverein - sont les piliers de la Nation allemande du XXIe siècle. Le château royal de Berlin n'est-il pas en pleine reconstruction - grâce à une souscription publique - pour rouvrir en 2015?<br />
<br /></p>
<p><em>Histoire de la Prusse</em><br />
Jean-Paul Bled<br />
Fayard<br />
2007<br /></p> Fouché les silences de la pieuvreurn:md5:a5d3b0be82ac5b293bbea8da8b5a457f2023-05-09T22:44:00+02:00lalettreHistoireEmmanuel de WaresquielFayardTallandier
<p><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.Fouche_s.jpg" alt="Fouche.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Fouche.jpg, janv. 2015" /><strong>Une biographie tient parfois à un coup de fil. En 2008, Emmanuel de Waresquiel en reçoit un d'une dame lui disant qu'elle tient à sa disposition des archives qui pourraient l'intéresser. Ce sont celles de Joseph Fouché (père) gardées d'abord par Joseph Fouché (fils) puis conservées depuis dans la famille de cette dame. Ces huit cartons de moleskine contiennent "<em>des brochures, des lettres et des notes politiques, des proclamations, des papiers d'affaires et surtout deux choses : tous les comptes secrets de la police depuis la fin du Directoire jusqu'en 1806 et une bonne partie de la correspondance familiale de Fouché, à sa femme, à ses enfants</em>" ! Le bonheur pour un historien <em>a fortiori</em> concernant un personnage qui a passé son temps à brûler ses archives, allant même jusqu'à faire disparaître son acte de naissance.</strong><br />
<br />
Emmanuel de Waresquiel n'aime pas Fouché. il le dit clairement (et souvent) mais laisser Talleyrand orphelin (à moins que ce ne soit l'inverse) eut été insupportable. l'un ne va pas sans l'autre. Barras a tout dit "Talleyrand est le Fouché de la Noblesse, Fouché est le Talleyrand de la canaille".<br /></p>
<p>Alors Emmanuel de Waresquiel nous offre une grande biographie sur un homme qui a survécu à tout : à l'Ancien Régime, à la Révolution, à l'Empire, à Napoléon et qui avait le Faubourg Saint-Germain à ses pieds alors qu'il avait voté l'exécution de Louis XVI ! les qualités et les défauts de Fouché sont hors norme. Froid, cynique, organisateur hors pair, génie de la police et du renseignement. En province d'abord puis à Paris, en France, enfin dans toute l'Europe.<br />
<br />
Il avait en commun avec Napoléon d'organiser tout ce qu'il dirigeait. Ce fut la Police mais aussi les coins les plus reculés de l'Empire comme les Provinces Illyriennes (Carynthie, Carniole, Istrie, Trentin, Croatie, Dalmatie et Dubrovnik) où Napoléon le nomme pour l'éloigner de Paris. Qu'importe ce prétexte, à peine arrivé, Fouché réorganise toutes les provinces et leurs administrations.<br /></p>
<p><strong>"La police (…) doit se faire sentir souvent sans se laisser voir, elle doit toujours veiller, toujours agir et presque jamais éclater : c'est la Providence des États".</strong> Fouché.<br />
<br /></p>
<p>Après sa disgrâce en 1810, Napoléon dira de son ancien Ministre de la Police : "il avait ses défauts, mais c'est le seul homme d'État que j'ai eu".
Cette biographie se lirait volontiers d'une seule traite (668 pages + 106 de notes) tant le personnage est fascinant et le style d'Emmanuel de Waresquiel vivant, porté par le souffle de l'une des plus grande période de l'Histoire de France.</p>
<pre></pre>
<p><em>Fouché, les silences de la pieuvre</em><br />
Emmanuel de Waresquiel<br />
Tallandier/Fayard<br />
831p. 29,90€<br />
Septembre 2014<br /></p> Histoire de Naplesurn:md5:a99afc0cd9a44c0399ed13cb3cc3a8762023-04-23T13:37:00+02:00lalettreHistoireFayardLaurent Bolard
<p><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.Histoire_de_Naples_m.jpg" alt="Histoire de Naples.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Histoire de Naples.jpg, juin 2021" /><strong>Naples, sa baie, son volcan, ses églises, sa mafia, son royaume, son opéra, tout a déjà été dit sur cette ville-monde porte d'entrée de l'orient en Europe, admirablement décrite par Stendhal, Goethe, les voyageurs du Grand Tour ou peinte par Caravage.</strong><br />
<br />
Naples et ses maîtres successifs, Romains, Byzantins, Normands, Souabes, Angevins, Aragonais, Bourbons qui agrégèrent en trente siècles d'histoire des populations aussi variées composées de Napolitains, d'Amalfitains, de Siciliens, de Sarrasins, de Normands, de Juifs, d'Égyptiens, de Grecs ou encore de Génois, d'Espagnols et de Français. <br />
<br />
Naples est une mosaïque en mouvements perpétuels posée sur deux plaques inamovibles, celle de l'Église et celle des nobles, trop soucieuses de leurs propres intérêts immédiats que de projeter la ville dans l'avenir. Pourtant, Naples fut au <em>Quatroccento</em>, à la cour des Aragonais, un centre artistique et culturel majeur, remplie d'artistes, de lettrés venants de tous les horizons : Catalans, Provençaux, Bourguignons, Flamands, etc... Naples, son peuple et ses arts, jamais une ville n'a autant exprimé son identité par les arts, à peine dépassée par Florence et Venise. <br />
<br />
C'est, paradoxalement, à la suite de la Révolution française et de la décennie française (sous Napoléon), que le Royaume des Deux-Siciles, plutôt que d'embrasser les progrès politiques, techniques et philosophiques, se fige dans un régime Bourbon sclérosé et corsetée par une église redevenue toute puissante, infligeant à la population une morale rigoriste. Cet immobilisme fera disparaitre le Royaume dans l'Unité italienne et relèguera Naples, phare de la Renaissance, en une simple ville de province.</p>
<p>Naples et ses déplacements de populations, à l'intérieur de ses murs, auront pour origine non pas l'hygiène ou la sécurité de son peuple mais des intérêts immobiliers chers à l'Église et aux nobles. Des déplacements de populations, à l'extérieurs de ses murs, d'abord vers le nord de l'Italie ou l'industrie naissance au XIXe embauche à tour de bras, puis au début du XXe siècle, vers la France et les États-Unis, où des millions de napolitains s'exileront pour trouver travail, nourriture et dignité. Ce mouvement existe toujours encore puisque lors de la première décennie du XXIe siècle, ce sont 600 000 Italiens du Sud qui partiront vers le Nord.</p>
<p>Le Vésuve, les invasions, les guerres, les épidémies ou les bombardements ne l'ont pas fait disparaître, L'Histoire de Naples s'écrira encore et toujours, bon gré, mal gré, entre trafiquants en tous genres, touristes et chanteurs d'opéra !</p>
<p><em>Histoire de Naples</em><br />
Laurent Bolard<br />
Fayard<br />
416p. 24€<br />
Mai 2021<br /></p> Dictionnaire amoureux de la géopolitiqueurn:md5:efaea412d0e711a309d1e550eea34a192022-02-23T15:08:00+01:00lalettreEssaisFayardHubert VédrinePlon
<p><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.Dictionnaire_amoureux_de_la_geopolitique_m.jpg" alt="Dictionnaire amoureux de la géopolitique.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Dictionnaire amoureux de la géopolitique.jpg, mar. 2021" /><strong>La géopolitique c'est L"'Étude des rapports entre les données de la géographie et la politique" dixit le Robert. Avec Hubert Védrine aux commandes, on va à l'essentiel, à l'os, droit devant. On a une analyse Braudelienne (1) du passé, pragmatique des rapports entre États et lucide sur l'avenir, la domination de la Chine et des GAFAM. Ce dictionnaire amoureux est une lecture riche, exigeante et passionnante qui nourrit la réflexion, questionne, interroge plutôt que de condamner tout et n'importe quoi comme savent si bien le faire les bobos...</strong><br />
<br />
Car la géopolitique, c'est un millefeuille en mouvement permanent : idées, hommes, territoires, valeurs, conquêtes, échecs et réussites, Histoire et avenir. Il faut savoir accepter d'étudier chaque feuille pour comprendre les rapports entre des hommes aussi différents que sont Kissinger et Mao, les outils de pouvoirs que sont la CIA, le KGB ou le Mossad, pourquoi Chirac dit non aux USA lorsqu'ils veulent faire la guerre à l'Irak en 2003 ou encore pourquoi le Traité de Westphalie devrait inspirer les pays du Proche-Orient (problème, tout les peuples n'ont pas un Richelieu et un Mazarin sous la main...).<br /></p>
<p>Un dictionnaire amoureux de la géopolitique c'est aussi une façon de s'armer contre les fascismes du XXIe siècle. Ceux-ci n'ont pas de chemise brune mais des comptes sur les réseaux sociaux. C'est mieux lutter aujourd'hui contre les hordes sauvages de la <em>cancel culture</em> qui ont en commun avec le fascisme de vouloir anéantir tout ce qui leur est différent ou étranger.</p>
<p>Ce <em>Dictionnaire amoureux de la géopolitique</em> est une mine d'or pour tout ceux qui veulent garder l'esprit ouvert et appréhender les défis de demain avec curiosité, passion et intelligence.</p>
<p><em>Dictionnaire amoureux de la géopolitique</em><br />
Hubert Védrine<br />
Plon/Fayard<br />
Coll. Dictionnaire Amoureux<br />
528p. 26€<br />
Février 2021<br />
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(1) Fernand Braudel (1902 - 1985), le plus grand historien français du XXe siècle décrivait l'Histoire en trois temps : celui de l'homme, de la civilisation et enfin de l'Histoire.
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Billet publié le 4 février 2021</p> le prix Chateaubriand 2020 est décerné à Jean-Louis Cabanès et Pierre Dufiefurn:md5:fef4928d5c4960da3ce204623550a02f2021-02-11T14:53:00+01:00lalettrePrix Littéraires 2020Fayard
<p><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.Les_freres_Goncourt_m.jpg" alt="Les frères Goncourt.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Les frères Goncourt.jpg, fév. 2021" /><strong>Le prix Chateaubriand 2020 est décerné, ce jeudi 11 février 2021, à Jean-Louis Cabanès et Pierre Dufief pour leur biographie Les frères Goncourt (Fayard). Ils succèdent à Jean Lopez et Iasha Otkhmezuri récompensés pour <em>Barbarossa, 1941 la guerre absolue</em> (éditions Passé Composé). Le Prix Chateaubriand est doté à hauteur de 8 000 euros par le Département des Hauts-de-Seine, quant à la remise officiele, elle devrait avoir lieu le 30 mars 2021 à 12h à l'Institut de France à Paris.</strong><br />
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Le <strong><a href="http://www.lalettredulibraire.com/Palmarès-du-prix-Chateaubriand">palmarès complet du prix Chateaubriand</a></strong><br />
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<p><strong><em>Les frères Goncourt</em>, Jean-Louis Cabanès et Pierre Dufief, Fayard, 2020</strong><br />
Les Goncourt furent à la fois acteurs et mordants spectateurs d'un demi-siècle de vie littéraire et artistique. Écrivains, critiques, collectionneurs, ils marquèrent profondément leur temps. Cette biographie, rédigée par les deux plus grands spécialistes des Goncourt et appelée à faire date, renoue les fils de cette intense vie à deux.
Le nom de Goncourt connaît la célébrité grâce au plus fameux des prix littéraires, mais il mérite aussi de survivre car il fut porté par deux frères, hommes de lettres novateurs, irremplaçables témoins de leur temps. Leur double biographie ressuscite un demi-siècle de vie littéraire et artistique, où l'on croise Gautier et Flaubert, où l'on côtoie Renan, Taine, Berthelot, Daudet, Zola. Collectionneurs impénitents, esthètes dolents et élitistes, Jules et Edmond de Goncourt ont transformé leur vie et celle de leurs proches en pages d'écriture. Leur Journal, leurs romans, qui ont initié le naturalisme et la littérature fin de siècle, la création de l'académie des Goncourt, tout témoigne de leur aspiration à la survie littéraire. Leurs engagements avant-gardistes s'associent paradoxalement à un conservatisme politique qui n'exclut ni la misogynie ni l'antisémitisme. Fondée sur des archives familiales, sur des correspondances largement inédites et sur le dépouillement de la presse de la seconde moitié du XIXe siècle, cette biographie magistrale s'attache à l'œuvre littéraire et historique aujourd'hui méconnue, elle renoue les fils d'une intense vie à deux, en pénétrant dans l'intimité affective d'une gémellité fusionnelle.</p>
<pre></pre>
<p><strong>Jean-Louis Cabanès</strong>, professeur émérite à l'université de Paris-Nanterre, spécialiste du roman au XIXe siècle et des rapports qu'entretiennent écrits littéraires et textes médicaux, est l'auteur de nombreux ouvrages. Il dirige un collectif chargé d'établir une édition critique du Journal des Goncourt.
<strong>Pierre Dufief</strong>, professeur émérite à l'université de Paris-Nanterre, a travaillé sur le roman (1850-1914) ainsi que sur les écritures personnelles (Les Écritures de l'intime, Bréal, 2001). Président de la Société des amis des frères Goncourt, il édite la correspondance des deux frères.</p> Le grand bond en arrièreurn:md5:4e9af33d4f10d75c65a678eb4eb126f82020-03-25T16:01:00+01:00lalettreEssaisFayardSerge Halimi
<p><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.Le_grand_bond_en_arriere_m.jpg" alt="Le_grand_bond_en_arriere.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Le_grand_bond_en_arriere.jpg, avr. 2009" /> <strong>On n’est pas toujours d’accord avec ce que raconte le journaliste <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Serge%20Halimi">Serge Halimi</a>, dans "Les nouveaux chiens de garde" (éd. Liber -Raisons d’agir, 1997) ou bien dans "Le Monde Diplomatique" Cependant, dans ce pavé bleu de 569 pages, on est obligé de reconnaître que sa démonstration est brillante. <em>A fortiori</em> aujourd’hui, en pleine crise financière. La plus grave crise que le capitalisme ait jamais connue.</strong><br /></p>
<p>Jusqu’à la fin des années 80, il y avait trois systèmes économiques : le capitalisme à l’Ouest, le socialisme à l’Est et le capitalisme rhénan en Allemagne de l’Ouest (RFA). Or, à partir de ces années 60, les républicains américains guidés par Barry Goldwater et une armée d’économistes de l’école de Chicago, vont travailler l’électeur américain pour lui faire rejeter toute forme de gouvernement, d’aides publiques et d’interventions de l’Etat. Elles sont forcément nocives au citoyen, à l’entrepreneur et au capital. Elu président en 1980, Ronald Reagan sera le premier à mettre en pratique ce libéralisme à tous crins, comme Margaret Thatcher en Grande-Bretagne. La vague emportera progressivement tout le monde anglo-saxon, l’Europe enfin, après la chute du mur de Berlin en 1989. Bruxelles devançant parfois les Américains dans l’ultralibéralisme.<br /></p>
<p>Pour comprendre la crise économique et financière qui a débuté en 2008, plongez-vous vite dans ce livre qui pourrait être un roman mais qui n’est que le premier chapitre de la crise que nous vivons aujourd’hui.<br />
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<br /><br /></p>
<p><em>Le grand bond en arrière</em><br />
Serge Halimi<br />
Fayard<br />
mars 2004.<br /></p> Salon du livre de Montmorillon 2013urn:md5:843574ba68ad2672b8430730642f13192019-03-05T18:43:00+01:00lalettrePartenariatsFayardIn OctavoKyklosLattèsSeuilYoran Embanner
<p><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.Montmorillons_s.jpg" alt="Montmorillons.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Montmorillons.jpg, mai 2012" /><strong>Le 14ème SALON DU LIVRE DE MONTMORILLON se tiendra les 15 et 16 juin 2013à la Cité de l'Ecrit. Le thème principal en sera «<em>Des mots pour écrire l’Histoire</em>» et l'invitée d'honneur Macha Méril.</strong><br /></p>
<p><strong>Une dynamique pour le livre et la lecture</strong><br /></p>
<p>Le Salon du Livre de Montmorillon devient le nouveau rendez-vous annuel et culturel incontournable de la région Poitou-Charentes. Fort d'une nouvelle dynamique, c'est un évènement important dans le monde de l'édition et du livre pictave. Lieu de rencontres littéraires et de débats ouverts à tous, le Salon du Livre de Montmorillon sera le théâtre d'un foisonnement d'idées et d'une ouverture unique sur le monde au coeur de la cité avec les 70 écrivains qui seront réunis autour d'une thématique forte.<br />
La Ville de Montmorillon, «Cité de l'Écrit et des Métiers du Livre » depuis 2000, renforce ainsi son image de ville culturelle.<br />
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<br /></p>
<p><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/Logo_1.jpg" alt="Logo_1.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="Logo_1.jpg, avr. 2012" />
<strong>LA LETTRE DU LIBRAIRE EST PARTENAIRE du 14ème SALON DU LIVRE DE MONTMORILLON</strong><br />
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<p><strong>Une thématique autour de l'Histoire</strong><br />
L'édition 2013 proposera aux visiteurs d'aborder le Salon à travers plusieurs espaces. Évènement généraliste, tous les genres de littérature pourront se rencontrer autour du thème de « l'Histoire ».
Les invités déjà annoncés: <strong>René Guitton</strong>, <strong>Malek Chebel</strong>, <strong>Patrick Banon</strong>, <strong>Gilles Van Grasdorff</strong>, <strong>Thomas Rabino</strong>, <strong>Jean-François Kahn</strong>, <strong>Jean-Yves Boriaud</strong>.<br /></p>
<p><strong>Une présidente talentueuse</strong><br />
La présidence de l'évènement est confiée cette année à Macha Méril, comédienne et écrivain. Jean-Luc Godard, Eric Rohmer, Maurice Pialat, Claude Lelouch, Agnès Varda... sont quelques-uns des réalisateurs avec lesquels Macha Méril a tourné. Cette grande comédienne a joué pour le théâtre, la télévision et le cinéma. Elle est aussi Elle vient de publier avec <strong>Philippe Lorin</strong> (illustrations) "<em>En tête à tête avec Colette</em>" (éd. Gründ).<br />
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<p>Le «<em><strong>Prix du Polar Historique</strong></em>»<br /></p>
<p>Organisé en partenariat avec les médiathèques de Montmorillon, Civaux, Lussac-les- Châteaux et Lhommaizé, ce prix, dont le jury est composé des lecteurs des quatre médiathèques, est doté de 500 euros. Il récompensera un polar avec une trame historique. Les ouvrages en lice cette année sont :<br /></p>
<p>Michèle Barrière <em>De sang et d'or</em> (éd. JC <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Latt%C3%A8s">Lattès</a>)<br />
Didier Convard <em>Michelangelo et le banquet des damnés</em> (éd. <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Fayard">Fayard</a>)<br />
Valentin Musso <em>Le Murmure de l'ogre</em> (éd. <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Seuil">Seuil</a>)<br />
Nicole Voilhes <em>La double vie de la mouche</em> (éd. <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/In%20Octavo">In Octavo</a>)<br />
David le Yoauang <em>Les damnés de Ceallach</em> (éd. <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Yoran%20Embanner">Yoran Embanner</a>)<br />
Michel Wyn Adieu la vie, adieu l'amour (éd. <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Kyklos">Kyklos</a>).<br /></p>
<p><strong>Une programmation riche</strong><br /><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.Macha_Meril_PascalGascuel_s.jpg" alt="Macha_Meril_PascalGascuel.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="Macha_Meril_PascalGascuel.jpg, mai 2013" /></p>
<p><strong>70 écrivains</strong> qui font l'actualité littéraire seront présents sur la Place du Terrier: <br />
<strong>Macha Méril</strong>, <strong>Pia Petersen</strong>, <strong>Malek Chebel</strong>, <strong>Richard Bohringer</strong>, <strong>Michel Quint</strong>, <strong>Mémona Hintermann</strong>, <strong>Janine Boissard</strong>, <strong>Aldo Naouri,</strong> <strong>Frédérique Hébrard</strong>, <strong>René Guitton</strong>, <strong>Eugène Saccomano</strong>, <strong>Patrick Banon</strong>, <strong>Elise Fischer</strong>, <strong>Jean-François Kahn</strong>, <strong>Michèle Barrière</strong>, <strong>Georges Fenech</strong>, <strong>Françoise Laborde</strong>, <strong>Régine Deforges</strong>.<br />
<br /></p>
<p><strong>40 éditeurs indépendants</strong> seront également présents:<br />
<strong>Airvey éditions</strong> (59), <strong>Alzabane</strong> (92), <strong>A Vos Pages</strong> (78), <strong>Les 2 Encres</strong> (49), <strong>Le Léopard Masqué</strong> (75), <strong>Maiade</strong> (19), <strong>Mare Nostrum</strong> (66), <strong>le Mercure Dauphinois</strong> (38), <strong>éditions de Midi</strong> (41), <strong>le Pont du Vent</strong> (68)...<br /></p>
<p><strong>Parmi les temps forts</strong>:<br /></p>
<p><strong>Vendredi 14 juin à 20h45</strong> :<br />
Rencontre avec Richard Bohringer au Cinéma Le Majestic.<br />
- <strong>Samedi 15 juin à 14h15</strong> : Rencontre avec Macha Méril, invitée d'honneur, à l'espace café littéraire, place du Terrier.<br /></p>
<p>La programmation met également l'accent sur la jeunesse avec des rencontres-débats entre 500 enfants montmorillonnais et des auteurs comme <strong>Jean-Charles Sarrazin</strong>, <strong>Lydia Devos</strong>, <strong>Sophie Lebo</strong>t, <strong>Pascal Vatinel</strong> que l'on retrouvera sur le salon, ainsi que leur confrère <strong>Luc Turlan</strong>.<br /></p>
<p><strong>La bande dessinée</strong> sera aussi bien représentée avec notamment la présence de <strong>Eric Juszezak</strong> (Dantès), <strong>Philippe Larbier</strong> (Les petits mythos), <strong>Annabel</strong> (La Javanaise), <strong>Boris Beuzelin</strong> (Mako) ou encore <strong>Julien Carette</strong> (Nomad 2.0).<br /></p>
<p>Le journaliste <strong>Patrice Zehr</strong> interviewera des auteurs présents en continu.<br /></p>
<p>En devenant annuel et autour de la thématique de l'Histoire, avec des espaces thématiques généralistes et spécialisés, de nombreuses rencontres, cafés littéraires,
conférences, expositions... le Salon du Livre de Montmorillon proposera une programmation de qualité digne d'un salon national.<br /></p>
<p><strong>Le Salon du Livre de Montmorillon</strong><br />
15 et 16 juin 2013.<br />
samedi de 10h à 19h et dimanche de 10h à 18h.<br />
Place du Terrierentrée libre.<br />
Plus d'informations sur le blog du salon : <a href="http://www.salondulivredemontmorillon.com">http://salondulivredemontmorillon.com</a>.<br />
<br />
<strong>Article mis en ligne le 2 mai 2013.</strong></p> Prix château de Versailles du livre d’histoire 2018 à Hervé Leuwersurn:md5:c027235f424e09e18f34e4b1e26d728d2018-05-14T22:58:00+02:00lalettrePrix Littéraires 2018FayardHervé Leuwers
<p><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.Camille_et_Lucile_Desmoulins_m.jpg" alt="Camille_et_Lucile_Desmoulins.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Camille_et_Lucile_Desmoulins.jpg, mai 2018" /><strong>La première édition du Prix château de Versailles du livre d’histoire a été attribué à Hervé Leuwers pour son ouvrage <em>Camille et Lucile Desmoulins</em> (Fayard).</strong><br />
<br />
Il permet de soutenir et de mettre en lumière le dynamisme de la production éditoriale en matière de recherche historique en récompensant un ouvrage qui évoque le cadre chronologique des XVIIe et XVIIIe siècles. Il pourra à la fois concerner la France ou tout autre pays, sans que sa thématique soit nécessairement liée au château de Versailles. Pour cette première édition, 72 ouvrages provenant de 35 maisons d'édition, ont été soumis à un comité de lecture constitué d’historiens, d’historiens de l’art, d’archivistes ou de libraires spécialisés. À l'issue de leurs délibérations, cinq ouvrages ont été sélectionnés afin d’être présentés au jury. Le lauréat sera connu le lundi 14 mai à 18h au château de Versailles.<br />
<br /></p>
<p><strong>La sélection</strong> :<br />
Hélène Becquet <em>Louis XVII</em> (Perrin)<br />
Alexandre Cojannot, Alexandre Gady <em>Dessiner pour bâtir, le métier d’architecte au XVIIe siècle</em> (Le Passage / Archives Nationales)<br />
Monique Cottret <em>Choiseul, L'obesssion du pouvoir</em> (Tallandier)<br />
Hervé Leuwers C<em>amille et Lucile Desmoulins</em> Fayard)<br />
Didier Masseau <em>Fêtes et folies en France à la fin de l’Ancien Régime</em> (CNRS Éditions)<br /></p>
<p><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.Prix_chateau_de_Versailles_2018_s.jpg" alt="Prix_chateau_de_Versailles_2018.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="Prix_chateau_de_Versailles_2018.jpg, mai 2018" /> <strong>Le jury</strong> :<br />
Yves Carlier, conservateur en chef du château de Versailles, président du comité de lecture<br />
Joël Cornette, historien<br />
Emmanuel Laurentin, journaliste, producteur de La Fabrique de l'Histoire, France Culture<br />
Olivier Magnan, blogueur Arts et Culture<br />
François de Mazières, maire de Versailles<br />
Christine Orban, romancière<br />
Erik Orsenna, de l'Académie française<br />
Laurent Salomé, directeur du musée national des châteaux de Versailles et de Trianon<br />
et Emmanuel de Waresquiel, historien.<br />
<br /></p> Slocombe et les Japonaisesurn:md5:277734bda60078fd3ffbaac4df1c83542016-01-18T00:12:00+00:00lalettrePolarsAverse d AutomneBrume de printempsFayardGallimardLa crucifixion en jaunePOLARRomain SlocombeROMAN NOIRSérie NoireUn été japonais
<p><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.Brume_de_printemps_s.jpg" alt="Brume_de_printemps.jpeg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Brume_de_printemps.jpeg, fév. 2009" /><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.Un_ete_japonais_s.jpg" alt="Un_ete_japonais.jpeg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Un_ete_japonais.jpeg, fév. 2009" /><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.Averse_d__automne_s.jpg" alt="Averse_d__automne.jpeg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Averse_d__automne.jpeg, fév. 2009" /><strong>Romain Slocombe adore le Japon, les japonaises, les minijupes et la photo. Et surtout, photographier de jeunes japonaises en minijupes dans des tenues militaires et couvertes de (fausses) ecchymoses si possibles! Son héros, Gilbert Woodbrooke, aussi</strong>.<br /></p>
<p>D'ailleurs, c'est pour cette raison qu'il retourne au pays du Soleil Levant pour prendre de nouvelles photos des beautés nippones, lascives et enlacées afin de compléter son album personnel. Sauf que Gilbert est un pieds-nicklé qui attire les ennuis comme un aimant les aiguilles.
Notamment, les yakusa.<br /></p>
<p>Et nous voici partis dans une avalanche de quiproquos plus tordants les uns que les autres. Tout l'esprit de la Série Noire es réuni dans cette trilogie : humour décalé, personnages loufoques et tarés, et ici des femmes japonaises qui se donnent au premier étranger venu en échange d'une performance artistique. C'est drôle et frais, un vrai plaisir pour les vacances.<br />
Romain Slocombe a nommé sa tétralogie <em>La crucifixion en Jaune</em> en hommage à Henry Miller et à sa Crucifixion en Rose <em>Sexus, Plexus, Nexus</em>. On y retrouve le même amour des femmes, du sexe, la passion pour l'art sous toutes ses formes - le copain galeriste de Gilbert vaut le détour à lui tout seul - et la glande sous toutes ses formes!<br /></p>
<p>''La Crucifixion en Jaune T1 Un été japonais<br />
T2 Brume de printemps<br />
T3 Averse d'automne '' <br />
Romain Slocombe, Gallimard, Série Noire, 2000 & 2001 & 2003.<br />
Le quatrième tome <em>Regrets d'hiver</em> est paru aux éditions Fayard.<br />
<br /></p> Visible la nuiturn:md5:1b92166b9721f91b2e989dd0a1533afa2015-05-18T19:07:00+02:00lalettreLittérature françaiseFayardFranck MaubertRENTRÉE 2014
<p><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.Visible_la_nuit_s.jpg" alt="Visible_la_nuit.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Visible_la_nuit.jpg, juin 2014" /><strong><a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/RENTR%C3%89E%202014">RENTRÉE 2014</a></strong><strong>C'est le récit d'un homme, Robert Malaval, qui a décidé de mettre fin à ses jours. La fin du monde est proche et l'art n'est plus que commerce.</strong><br /></p>
<p>Alors, l'artiste peintre Robert Malaval va de provocation en délire, hommage à son omelette "aux deux amanites tue-mouche", qui lui donne des hallucinations "comme au carnaval de Nice, mais en beaucoup mieux, en plus délirant". Il savait ce qu'il voulait : être artiste peintre. Il savait ce qu'il ne voulait pas : être ouvrier comme son père ou partir en Algérie faire la guerre. Il était artiste un point c'est tout. À quelques mois de sa mort, les marchands de tableaux refusaient d'acheter ses toiles en attendant sa disparition pour mieux racheter tout l'atelier.<br /></p>
<p><em>No futur</em>. C'était mieux avant, assurément. <em>Visible la nuit</em> est un magnifique portrait désabusé d'une époque et d'une jeunesse désespérée et pourtant pleine de vie. C'est l'époque de la fin du disco, les Stones sont déjà <em>has been</em>, Yves Saint-Laurent fête son anniversaire au Palace, Karl Lagerfeld aussi. Le Centre Pompidou ouvre ses portes. Le monde de Robert a disparu depuis longtemps, il en tire la conclusion. Il avait 42 ans.</p>
<p><em>Visible la nuit</em><br />
Franck Maubert<br />
Fayard<br />
206p., 17€<br />
Août 2014<br /></p>
<p>Article publié le 30 septembre 2014<br /></p> Prix du Quai des Orfèvres 2009 à Christophe Guillaumoturn:md5:b94a049337c3a282e585a5acc452a16a2015-02-14T22:28:00+01:00lalettrePrix Littéraires 2009Fayardprix du Quai des Orfèvres
<p><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.Chasse_a_l__homme_s.jpg" alt="Chasse_a_l__homme.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Chasse_a_l__homme.jpg, janv. 2012" />Le <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/prix%20du%20Quai%20des%20Orf%C3%A8vres">prix du Quai des Orfèvres</a> 2009 a été remis Christophe GUILLAUMOT pour <em>Chasses à l'homme</em> (éd. <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Fayard">Fayard</a>).<br />
<br /></p>
<p><strong><a href="http://www.lalettredulibraire.com/?post/2013/09/23/Palmar%C3%A8s-du-Prix-du-Quai-des-Orf%C3%A8vres">Palmarès du prix Quai de Orfèvres</a></strong>:<br /></p> Prix Interallié 2012 à Philippe Djianurn:md5:65bd58a41490943519164d5e1773050e2015-02-09T16:02:00+01:00lalettrePrix Littéraires 2012Albin MichelFayardGallimardPhilippe Djian
<p><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.Oh_djian_m.jpg" alt="Oh_djian.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Oh_djian.jpg, nov. 2012" /><strong>Le prix Interallié 2012 récompense Philippe Djian pour son roman <em>"Oh..."</em> (éd. <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Gallimard">Gallimard</a>).</strong><br /></p>
<p>C'est au 8e tour avec 5 voix, contre 3 à Nicolas d'Estienne d'Orves L<em>es fidélités successives</em> (éd. <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Albin%20Michel">Albin Michel</a>).<br />
Lancé dans la couse aux prix littéraire dès le mois de juillet, <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Philippe%20Djian">Philippe Djian</a> obtient avec ce prix un lot de consolation.<br /></p>
<p><em>Fondé en 1930 par des journalistes du <strong>Cercle interallié</strong>, l<a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/e%20prix%20Interalli%C3%A9">e prix Interallié</a> est aujourd'hui formé d'un jury composite de lecteurs et de journalistes. Ce prix littéraire récompense de préférence le roman d'un journaliste.</em><br />
<br /></p>
<p><strong>Le <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?post/2013/09/19/Le-prix-Interalli%C3%A9">palmarès du prix Interallié</a></strong><br /></p> Prix du Quai des Orfèvres 2015 à Maryse Rivièreurn:md5:02ed05d7e47ccf00fcc6e12725102fe92015-01-14T09:20:00+01:00lalettrePrix Littéraires 2015FayardMaryse Riviere
<p><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.Trompe_la_mort_s.jpg" alt="Trompe_la_mort.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Trompe_la_mort.jpg, nov. 2014" /><strong>Le prix du quai des Orfèvres 2015 a été attribué à Maryse Rivière pour son roman <em>Tromper la mort</em>. Le parrain de cette édition est le chasseur Marc Lavoine et le jury, présidé par le directeur de la PJ parisienne, est composé de policiers, magistrats, journalistes. <em>Tromper la mort</em> a été choisi parmi une sélection de manuscrits anonymes. L’ouvrage retenu est publié par les éditions Fayard avec un tirage minimum de 50 000 exemplaires. Certains ont atteint plus de 100 000 exemplaires. Elle succède à Hervé JOURDAIN récompensé pour <em>Le sang de la trahison</em><a href="http://www.lalettredulibraire.com/?post/2013/12/10/Le-Prix-du-Quai-des-Orf%C3%A8vres-2014-%C3%A0-Herv%C3%A9-Jourdain"></a></strong><br />
<br />
La lauréate, navigante à Air France sur moyens et longs courriers pendant vingt-cinq ans puis responsable du service culturel de Gournay-sur-Marne (Seine-Saint-Denis), dit écrire depuis une dizaine d’années. Son premier polar, «Sous le Signe de la Souris» (Liv’Editions), a reçu le prix du Goéland masqué en 2009.<br />
<br />
Lire le <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?post/2013/09/23/Palmar%C3%A8s-du-Prix-du-Quai-des-Orf%C3%A8vres">palmarès du Prix du quai des Orfèvres</a>.<br />
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Article publié le 22 novembre 2014.<br /></p> Parle-moi du sous-solurn:md5:77276f99bda547fed691020b1a35639c2015-01-04T23:45:00+01:00lalettreLittérature françaiseClotilde CoquetFayardRENTRÉE 2014
<p><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.Parle-moi_du_sous-sol_s.jpg" alt="Parle-moi_du_sous-sol.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Parle-moi_du_sous-sol.jpg, juin 2014" /><strong><a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/RENTR%C3%89E%202014">RENTRÉE 2014</a></strong> <strong>"<em>Se faire appeler mon petit, c'est un vrai métier</em>". Ce roman aurait pu être un reportage sur <em>Rue89</em>. La jeune narratrice est Bac+++, se fait virer d'un boulot qu'elle aime bien et après plusieurs mois sans emploi se retrouve caissière dans un grand et beau magasin. Au sous-sol donc. </strong><br />
<br />
Elle apprend à encaisser - les sous et les mots blessants - tout en gardant le sourire. Elle essaie de ne pas trop croire au CDI qu'on lui promet qui l'enfermerait dans une situation schizophrène : avoir une situation soi-disant stable (le CDI est le graal des temps modernes) dans un domaine qu'elle n'aime pas et qui l'éloignerait progressivement de ce qu'elle aime vraiment et ce pour quoi elle a - brillamment - fait des études !<br /></p>
<p>Clotilde Coquet dénonce l'ahurissante situation de son héroïne, mais avec un humour glaçant, chic et snob. On est dans un grand magasin du centre de la capitale et pas dans un supermarché de banlieue ! On rit - de bon coeur ou jaune - et la fin ressemble, effectivement à une enquête sur la sociologie du travail en France au début du XXIe siècle.<br />
<br /></p>
<p><em>Parle-moi du sous-sol</em><br />
Clotilde Coquet<br />
Fayard<br />
Août 2014<br />
215p. 17€.<br />
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Article publié le 29 septembre 2014.<br /></p> Claude Durand s'en vaurn:md5:20a5530a39b1e029d7ead488424042932014-09-16T17:03:00+02:00lalettreÉditoClaude DurandFayardOlivier Nora
<p><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.logo_t.jpg" alt="logo.gif" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="logo.gif, janv. 2009" /><strong>Un grand éditeur s'en va. Claude Durand, président des éditions Fayard depuis 1980, éditeur de Soljenitsyne ou de l'écrivain colombien Gabriel Garcia-Marquez (au Seuil) n'a pas souhaité, pour des raisons "personnelles", renouveler son mandat. Si ce n'est le dernier grand éditeur français qui s'en va, c'est surement le plus libre</strong>.<br /></p>
<p>Publier "L'Archipel du Goulag" en 1974 alors que le PCF de Georges Marchais fait 25% aux élections, c'est gonflé. Il a surtout publié des hommes et des femmes de caractère. Ce qui lui vaudra de très nombreuses inimitiés dans le monde de l'édition et de la politique. Cette liberté lui coûtera le Goncourt en 2005, les jurés ne souhaitant pas récompenser Houellebecq, Fayard et Durand, mais plutôt l'insipide <em>Trois jours chez ma mère</em> de François Weyergans publié chez Grasset.<br /><br /></p>
<p>C'est, ironiquement, Olivier Nora le président des éditions Grasset qui prend justement la place de Claude Durand à la tête de Fayard. Olivier Nora a toutes les qualités pour diriger une maison d'édition, il est né dedans et y travaille depuis longtemps. Mais il a reçu ordre de Arnaud Nourry, PDG de Hachette Livre - propriétaire des maisons Fayard et Grasset - de redresser Fayard et de réfléchir à un avenir commun à ces deux maisons pourtant si différentes. Arnaud Nourry ne s'est penché que sur le bilan comptable 2008 et a constaté que "Fayard n'a pas fait une bonne année". Nous lui conseillons de se pencher sur le bilan éditorial de Claude Durand à la présidence de Fayard 1980-2009 : il est tout simplement vertigineux. Merci Claude Durand.
<br />
(Source: AFP)<br /></p>
<p><em>Publié le 25 mars 2009.</em></p> Prix France Culture-Télérama 2013urn:md5:5fa3245b65bf49f60e1e83b8e00348f92014-09-12T22:46:00+02:00lalettrePrix Littéraires 2013FayardFrédéric Rouxprix France Culture-TéléramaTristam
<p><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/Alias_Ali.jpg" alt="Alias_Ali.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Alias_Ali.jpg, mar. 2013" />Le 8e <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Prix%20France%20Culture-T%C3%A9l%C3%A9rama">Prix France Culture-Télérama</a> a été décerné mardi 19 mars 2013 à <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Fr%C3%A9d%C3%A9ric%20Roux">Frédéric Roux</a> pour "Alias Ali" (Fayard).<br />Il succède à Alain Julien Rudefoucauld récompensé pour "Le dernier contingent" (<a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Tristam">Tristam</a>).<br /></p>
<p><strong>RÉSUMÉ DE L'ÉDITEUR</strong>: <em>Entre ce qu’en disait Odessa Clay: «J’ai jamais compris pourquoi Dieu m’avait choisie pour être sa mère» et ce qu’en dit Khalia Ali: «Il n’est plus rien, juste un objet», soixante-dix ans ont passé, Cassius Marcellus Clay Junior est devenu Muhammad Ali, le plus grand sportif de tous les temps. Entre Richard Nixon qui dansait la gigue dans le bureau ovale à l’idée que ce «trou-du-cul de déserteur» ait perdu pour la première fois et Barack Obama qui travaille sous une photo du jeune Clay victorieux, le parcours de Muhammad Ali épouse celui de l’histoire des États-Unis et des conditions modernes de sa représentation. Comme son personnage et son destin valent mieux qu’un essai sur l’évolution des rapports raciaux des années 1950 à nos jours ou qu’une biographie conventionnelle, il a fallu, pour en faire unroman, démonter et remonter quelques milliers de points de vue, souvent contradictoires. Comme si, en un certain ordre (r)assemblées, les révélations à son sujet, les anecdotes inédites, les controverses et les sentences lapidaires formaient la seule épopée à la hauteur de celui qui a refl été son époque, crevé les écrans, et qui déborde encore les cadres</em>.<br /></p>
<p><strong>Frédéric Roux</strong>, artiste sous différents pseudonymes, a publié une quinzaine de livres chez une douzaine d’éditeurs. L’avant-dernier, L’Hiver indien (Grasset), a été classé dans les 20 meilleurs livres de l’année 2007 par Le Point ; le dernier, Éloge du mauvais goût (Le Rocher), n’a eu aucun écho.<br />
Muhammad Ali est considéré comme le plus grand athlète du XXe siècle et on peut lire à travers son parcours l'histoire des Etats-Unis depuis la lutte pour l'abolition de la ségrégation raciale jusquà lélection de Barack Obama.<br />
L'auteur a exploré au travers de centaines de témoignages l'extraordinaire destin de cette icône des années 60/70. Depuis le jeune homme naïf des J.O. de Rome jusquau vieillard allumant la torche de ceux dAtlanta, sa vie est une saga qui va de la contestation radicale (Richard Nixon a dansé dans le bureau ovale quand Ali a été battu pour la première fois) à la remise de la plus haute distinction civile en 2005 par George W. Bush, en passant par la poignée de main de Gerald Ford et les missions diplomatiques confiées par Jimmy Carter.<br />
Frédéric Roux a publié une quinzaine de livres dont "Lève ton gauche !" (1984, Ramsay), "Mal de père" (1996, Flammarion), "Mike Tyson, un cauchemar américain" (1999, Grasset), "Fils de Sultan" (2002, Mille et une nuits), Ring, (2004, Grasset), "Hyperman", (2006, Bourin Editions) ou encore "Eloge du mauvais goût" (2012, Le Rocher).<br /></p>
<p><em>Alias Ali</em><br />
Frédéric Roux<br />
Fayard<br />
Janvier 2013<br />
640p. 22€<br /></p>
<p>(SOURCE: AFP)</p> Prix du Quai des Orfèvres 2013 à Danielle Thiéryurn:md5:f2a45b8c9521b0eee5168b6605d701be2014-09-08T21:10:00+02:00lalettrePrix Littéraires 2012Danielle ThiéryFayardprix du Quai des Orfèvres
<p><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.Des_clous_dans_le_coeur_m.jpg" alt="Des_clous_dans_le_coeur.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Des_clous_dans_le_coeur.jpg, nov. 2012" /><strong>Le <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/prix%20du%20Quai%20des%20Orf%C3%A8vres">prix du Quai des Orfèvres</a> a été remis à <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Danielle%20Thi%C3%A9ry">Danielle Thiéry</a>, ancienne commissaire divisionnaire, pour son roman <em>Des clous dans le cœur</em> (éd. <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Fayard">Fayard</a>)</strong>.<br /></p>
<p><strong>Le <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?post/2013/09/23/Palmar%C3%A8s-du-Prix-du-Quai-des-Orf%C3%A8vres">palmarès du prix Quai de Orfèvres</a></strong><br /></p>
<p>Le prix du Quai des Orfèvres, fondé en 1946 par Jacques Catineau, est choisi de manière anonyme par un jury présidé par le préfet de police de Paris, Christian Flaesch, et composé d'une vingtaine de membres (policiers, magistrats, journalistes).<br /></p>
<p>Pour la désignation du lauréat, outre la qualité littéraire, sont pris en compte l’exactitude matérielle des détails et le degré de réalisme avec lequel est décrit le fonctionnement de la police et de la justice.<br />
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<p><strong>Article publié le 21 novembre 2012.</strong></p> Prix du Quai des Orfèvres 2012 à Pierre Borroméeurn:md5:229f187fc770a3ef81ac96a19f81c7812014-09-08T20:34:00+02:00lalettrePrix Littéraires 2012FayardPierre Borromee
<p><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.L__hermine_etait_pourpre_s.jpg" alt="L__hermine_etait_pourpre.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="L__hermine_etait_pourpre.jpg, janv. 2012" />Le 65e prix du Quai des Orfèvres a été remis mardi 22 novembre à <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Pierre%20Borrom%C3%A9e">Pierre Borromée</a> pour son roman <em>L'hermine était pourpre</em>. Couronné sur manuscrit <em>L’hermine était pourpre</em> sera publié chez Fayard à 120 000 exemplaires.<br /></p>
<p><strong><a href="http://www.lalettredulibraire.com/?post/2013/09/23/Palmar%C3%A8s-du-Prix-du-Quai-des-Orf%C3%A8vres">Palmarès du prix Quai de Orfèvres</a></strong>:<br /></p> Prix Interallié 2011 à Morgan Sportèsurn:md5:d62c4da1d8fff89b126f523d5c4129d22014-09-08T19:37:00+02:00lalettrePrix Littéraires 2011FayardMorgan Sportès
<p><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.Tout_tout_de_suite_s.jpg" alt="Tout_tout_de_suite.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Tout_tout_de_suite.jpg, nov. 2011" />Mardi 16 novembre, Le prix Interallié a été attribué à Morgan Sportès pour <em>Tout, tout de suite</em> (Fayard) bien qu'absent de la dernière sélection.... Ce sont les mystères des prix littéraires français!<br />
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<strong><a href="http://www.lalettredulibraire.com/?post/2013/09/19/Le-prix-Interallié">Palmarès du Prix Interallié</a></strong><br /></p>
<p><em>Fondé en 1930 par des journalistes du _Cercle interallié, le prix Interallié est aujourd'hui formé d'un jury composite de lecteurs et de journalistes. Ce prix littéraire récompense de préférence le roman d'un journaliste.</em><br /></p>