La lettre du Libraire - Mot-clé - Fouad Laroui2024-03-29T09:33:16+01:00urn:md5:730380b67af77a3fbbc36330a33651feDotclearLa rentrée littéraire Juilliardurn:md5:df15f696086ded15611d85809905ccb32016-09-02T23:21:00+02:00lalettreRentrée littéraire 2016Fouad LarouiLionel DuroyYasmina Khadra
<p><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/Julliard_Logo.jpg" alt="Julliard_Logo.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Julliard_Logo.jpg, juin 2013" /><br />
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<strong>LITTÉRATURE FRANÇAISE</strong><br />
<strong>LE 18 AOÛT 2016</strong><br />
<img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.L_absente_s.jpg" alt="L_absente.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="L_absente.jpg, août 2016" /><br />
<strong><em>L’ABSENTE</em></strong><br />
<strong><a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Lionel%20Duroy">Lionel Duroy</a></strong><br /></p>
<p><strong>LE RÉSUMÉ</strong> :<br />
Parce que sa femme l’a quitté, Augustin se voit contraint de vendre la maison où ils se sont aimés, où ils ont élevé leurs enfants et où il a toujours pu se consacrer à l’écriture. Le jour du déménagement le crucifie. Incapable de supporter ce spectacle, il entasse fiévreusement dans le coffre de sa voiture les objets dont il ne peut se passer et s’enfuit. Expulsé de lui-même, hors de lui au sens littéral du terme, il se lance alors dans une course affolée, en quête du moyen d’apaiser cette angoisse qui le dévore. Il parcourt ainsi la France à la recherche d’un repère, d’un lieu où se réfugier. Tandis qu’il roule et fouille dans ses souvenirs devenus des cendres illisibles, l’image de sa mère s’impose insensiblement, cette femme tant haïe, que l’expulsion de son bel appartement de Neuilly avait précipité dans la folie un demi-siècle plus tôt. Serait-il en train de vivre le même effondrement ? Augustin court, roule. Il traverse des paysages, bute en aveugle sur les personnages que le hasard place sur sa route, rencontre une femme qui le poursuit d’hôtel en hôtel. Puis il endosse une fausse identité et se fait embaucher comme ouvrier dans le château familial, près de Bordeaux, celui-là même où sa mère a grandi. Égaré, furieux, magnifique et désespéré, Augustin s’acharne à reconstituer l’histoire de cette femme qu’il aura fuie toute sa vie, et enterrée sans une larme. À mesure qu’il comble certaines énigmes, son regard sur elle finit par s’humaniser… Mené d’un train d’enfer à la manière d’un extravagant road movie, ce nouveau roman aux accents burlesques redessine avec une invention rare l’univers singulier que Lionel Duroc explore depuis de longues années.<br />
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<strong>L'AUTEUR</strong> :<br />
<em>Lionel Duroc est l’auteur de plus d’une douzaine de romans dont Écrire, Le Cahier de Turin, Des hommes éblouissants, Trois couples en quête d’orages et Priez pour nous, ces deux derniers ayant été adaptés pour le grand écran. En 2010, le succès de son roman Le Chagrin lui apporte une reconnaissance à la mesure de son talent. Depuis, il a publié, Colères, L’Hiver des hommes, Vertiges et Échapper</em>.<br />
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<strong><em>BIOGRAPHIES NON AUTORISÉE</em></strong><br />
<strong>Jacques A. BERTRAND</strong><br />
<img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.Biogrpahie_non_autorisee_s.jpg" alt="Biogrpahie_non_autorisee.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Biogrpahie_non_autorisee.jpg, août 2016" />
La chronique est un art singulier. Comme ces « biographies » pour lesquelles Jacques A. Bertrand s’est autorisé de sa seule fantaisie, poétique et drôle. Celles de Dieu ou de Lucifer, pour lesquels il éprouve une égale sympathie, celle de lui-même dont il doute de l’existence. Celles de la Vague, du Clown, de la Larme ou du Cheval exceptionnel. Sans oublier la Première Épouse, le Temps, la Joie, le Destin… Ni la Fumée, dont les fumeurs de cigarillos, mais aussi les grands prêtres, les politiques, M. et Mme Tout-le-monde, se servent volontiers comme d’un écran. Car tout a une histoire – qui se passe d’« autorisation ». Jacques A. Bertrand nous raconte les choses et les êtres avec une liberté et une grâce rares. La vie, notre vie, avec la distance réconfortante de l’humour.<br />
<strong>L'AUTEUR</strong> :<br />
<em>Jacques A. Bertrand a forgé son humour salubre à force d’observation, d’épreuves et de distance – humour indissociable d’un sens aigu de la langue, de la littérature et de la culture. Il en témoigne régulièrement dans l’émission de France Culture « Des papous dans la tête ». Depuis Tristesse de la Balance et autres signes, en 1983, il a publié une vingtaine d’ouvrages dont Le Pas du loup, Le sage a dit, Derniers camps de base avant les sommets, L’Angleterre ferme à cinq heures, La Course du chevau-léger, J’aime pas les autres, Les Sales Bêtes, Les autres, c’est rien que des sales types, Mariages, Commandeur des Incroyables et autres Honorables Correspondants, Comment j’ai mangé mon estomac et Brève histoire des choses.</em><br />
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<strong>LITTÉRATURE ÉTRANGÈRE</strong><br />
<strong>LE 18 AOÛT 2016</strong><br />
<strong><em>DIEU N’HABITE PAS LA HAVANE</em></strong><br />
<img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.Dieu_n_habite_pas_a_la_Havane_s.jpg" alt="Dieu_n_habite_pas_a_la_Havane.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="Dieu_n_habite_pas_a_la_Havane.jpg, août 2016" />
<strong><a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Yasmina%20Khadra">Yasmina Khadra</a></strong><br />
À l’heure où le régime castriste semble avoir vécu, Juan del Monte Jonava, à cinquante ans passés, chante toujours dans les cabarets de La Havane. Sa voix magnifique qui électrisait les foules lui a valu le surnom de « Dom Fuego », mais le temps s’est écoulé et sa gloire s’est ternie. À l’instar de nombreux Cubains habitués aux restrictions, Juan vit chez sa soeur et sa nombreuse famille. En quête d’un nouveau contrat, il traîne son mal être dans les rues de la ville, quand il tombe sur Mayensi, une jeune fille rousse et sauvage qui a fui son village. Touché
par la grâce et le désarroi de la jeune fille, Dom Fuego décide de l’emmener chez sa soeur. Malgré la différence d’âge, il éprouve pour elle une attirance de plus en plus forte et, à son contact, la vitalité et la passion qu’il croyait à jamais disparues renaissent en lui. Hélas, cette beauté farouche semble nourrir une étrange méfiance à l’égard des hommes. Et si dom Fuego réussit à la séduire, il sait que ce moment de bonheur parfait qu’elle lui offre ne pourra être qu’une parenthèse miraculeuse.
Dieu n’habite pas La Havane est d’abord un chant d’amour dédié à toutes ces fabuleuses destinées, d’ici ou d’ailleurs, contrariées par un régime autoritaire et corrompu, ou par l’injustice d’un sort qu’elles n’ont pas choisi. Chaque façade décrépie de La Havane cache une existence partie en volute, consumée en vain. De la splendeur oubliée de cette ville, il restera toujours un charme indéfinissable. De même que lorsque tout s’effondre autour de Dom Fuego, deux piliers indispensables lui resteront fidèles : sa famille et… la musique. Alliant la maîtrise et le souffle d’un Steinbeck contemporain, Yasmina Khadr mène avec subtilité une réflexion nostalgique sur la jeunesse perdue, sans cesse contrebalancée par la jubilation de chanter, de danser et de s’offrir sans compter à son public.<br />
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<strong>L'AUTEUR</strong> :<br />
<em>Depuis la parution de sa trilogie Les Hirondelles de Kaboul, L’Attentat et Les Sirènes de Bagdad, Yasmina Khadr est salué dans le monde entier. La plupart de ses romans, dont À quoi rêvent les loups, L’Écrivain et Cousine K, sont traduits dans 42 pays. Ce que le jour doit à la nuit – meilleur livre de l’année 2008 pour le magazine Lire et prix France Télévisions 2008 – a été adapté au cinéma par Alexandre Arcady en 2012. L’Attentat a reçu, entre autres, le prix des Libraires 2006 et a été traduit dans 36 pays. Son adaptation cinématographique par Ziad Doueiri est sortie sur les écrans en 2013</em>.<br />
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<strong>CE VAIN COMBAT QUE TU LIVRES AU MONDE</strong><br />
<strong><a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Fouad%20Laroui">Fouad Laroui</a></strong><br />
<img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.Ce_vain_combat_que_tu_livre_au_monde_s.jpg" alt="Ce_vain_combat_que_tu_livre_au_monde.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Ce_vain_combat_que_tu_livre_au_monde.jpg, août 2016" />
Ali et Malika viennent d’emménager dans un quartier bohème de Paris. Ils sont jeunes, amoureux, l’avenir s’offre à eux, plein de promesses. Ali, marocain de naissance et brillant ingénieur, vit en France depuis dix ans. Malik est institutrice, ne parle pas l’arabe et ignore presque tout de la culture de ses parents. Leur bonheur pourrait être parfait si Ali n’était pas brusquement contraint de démissionner de son poste : du fait de ses origines, l’entreprise qui l’employait l’a écarté d’un contrat sensible sur lequel il travaillait depuis des mois.
Broyant du noir à longueur de journées, Ali bascule dans le désespoir, puis dans l’extrémisme. La vie quotidienne du couple tourne alors à l’enfer… Dans ce nouveau roman aux allures de conte voltairien, Fouad Laroui analyse les mécanismes qui mènent un individu à se radicaliser. Reprenant les thématiques qui traversent ses livres depuis quelques années, il dévoile les ressorts psychologiques de tous ceux qu’une quête d’identité, parasitée par la rancoeur, pousse à se contenter de réponses partisanes et tronquées. Par une implacable démonstration, portée par l’enchevêtrement de la fiction et de la grande Histoire, Fouad Laroui montre à quel point l’illusion du « retour aux origines » est dangereuse et rétrograde, et dénonce le mensonge sur lequel repose tout fondamentalisme religieux.
Pourfendeur de l’amnésie collective, il renvoie chacun dos à dos, comble nos lacunes et rappelle que le passé conditionne toujours le présent. Une fois encore, riche de cette précieuse double culture qui le caractérise, Fouad Laroui nous livre un indispensable regard sur notre temps.<br />
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L'AUTEUR :<br />
<em>Marocain de naissance, ingénieur et économiste de formation, professeur de littérature à l’université d’Amsterdam, romancier de langue française, poète de langue néerlandaise, éditorialiste, critique littéraire, Fouad Laroui a publié, entre autres, chez Juilliard, Une année chez les Français (2010), L’Étrange Affaire du pantalon de Dassoukine (2012), prix Goncourt de la nouvelle, Les Tribulations du dernier Sijilmassi (2014), Grand Prix Jean-Giono et Les Noces fabuleuses du Polonais (2015). Son essai De l’islamisme, une réfutation personnelle du totalitarisme religieux vient d’être réédité chez Robert Laffont</em>.<br />
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(Les résumés sont de l'éditeur).</p> La rentrée littéraire Julliardurn:md5:807a16015359baa65579329d425ff6022015-04-24T09:35:00+02:00lalettreRentrée littéraire 2014Fouad LarouiJean-Luc MartySophie Brocas
<p><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/Julliard_Logo.jpg" alt="Julliard_Logo.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Julliard_Logo.jpg, juin 2013" /><br />
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<p><em><strong>Les tribulations du dernier Sijilmassi</strong></em> de <strong><a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Fouad%20Laroui">Fouad Laroui</a></strong><br /></p>
<p><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.Les_tribulations_du_dernier_silmassi_s.jpg" alt="Les_tribulations_du_dernier_silmassi.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="Les_tribulations_du_dernier_silmassi.jpg, juin 2014" />
<em>Un ingénieur marocain décide du jour au lendemain de rompre avec son mode de vie occidentalisé. Une tentative de retour aux sources semée d'embûches et à l'issue plus qu'incertaine...</em><br /></p>
<p><em>Adam Sijilmassi revenait d'Asie ou il avait négocié brillamment la vente de produits chimiques marocains. Alors qu'il survolait la mer d'Andaman, il se posa soudain une question dérangeante : « Que fais-je ici ? » Pourquoi était-il transporté dans les airs, à des vitesses hallucinantes, alors que son père et son grand-père, qui avaient passé leur vie dans les plaines des Doukkala, n'avaient jamais dépassé la vitesse d'un cheval au galop ? Ce fut une illumination. Il décida de renoncer à cette vie qui ne lui ressemblait pas, se résolut à ne plus jamais mettre les pieds dans un avion et à changer totalement de mode de vie. Funeste décision !</em><br /></p>
<p><em>Arrivé à l'aéroport de Casablanca, il entreprit de rejoindre la ville à pied, ce qui lui valut de rentrer chez lui encadré par deux gendarmes. Dès que sa femme comprit ce qu'il voulait faire, elle retourna vivre chez sa mère, en emportant le chat. À peine avait-il donné sa démission que son employeur le mettait à la porte de son appartement de fonction. Qu'importe, il ne céderait pas. Il se débarrasserait de cette défroque d'ingénieur, nourri au lait du lycée français de Casablanca. Il viderait sa tête de tout ce fatras de fragments de littérature française qui lui compliquait la vie. Il redeviendrait le Marocain authentique qu'il n'aurait jamais dû cesser d'être. Il partit (à pied...) vers son village natal. Fatale décision !</em><br /></p>
<p><em>Certes, il redécouvrit la bibliothèque de son grand-père et dévora la littérature et la philosophie qu'avaient produites quelques génies au temps béni de l'Andalousie arabe. Mais, dans son village, personne ne comprenait pourquoi un ingénieur de Casablanca venait s'enfermer dans la maison délabrée de sa famille. Était-il un fou ? Ou un perturbateur ? Un prophète ? Fallait-il l'abattre ou le vénérer ?</em><br /></p>
<p><strong>Marocain de naissance, ingénieur et économiste de formation, professeur de littérature à l'université d'Amsterdam, romancier de langue française, poète de langue néerlandaise, éditorialiste, critique littéraire : Fouad Laroui court le monde, chargé de son sac de voyage et de sa vaste culture. Entre autres textes, Fouad Laroui est l'auteur de L<em>a Femme la plus riche du Yorkshire</em> (2008), <em>Le jour ou Malika ne s'est pas mariée</em> (2009), <em>Une année chez les Français</em> (2010), <em>La Vieille Dame du riad</em> (2011) et <em>L'Étrange Affaire du pantalon de Dassoukine</em> (2012) qui a reçu le prix Goncourt de la nouvelle.</strong><br />
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<p><strong><em>Le cercle des femmes</em></strong> de <strong><a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Sophie%20Brocas">Sophie Brocas</a></strong> (premier roman)<br />
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<img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.Le_cercle_des_femmes_s.jpg" alt="Le_cercle_des_femmes.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Le_cercle_des_femmes.jpg, juin 2014" />
<em>Le temps des funérailles d'une arrière-grand-mère, quatre générations de femmes se trouvent confrontées à la découverte d'un douloureux secret de famille. Un premier roman qui explore avec délicatesse les mécanismes inconscients de transmission de mères en filles.</em><br /></p>
<p><em>Lia vient d'avoir vingt ans. À la mort de son arrière-grand-mère, elle se retrouve dans sa maison de famille, dans les Landes, avec sa mère, sa grand-mère et la meilleure amie de la défunte. Durant ces quelques jours de funérailles, de deuil et d'intimité partagée, vient le moment d'échanger ses souvenirs, mais aussi de mettre de l'ordre dans les affaires de l'aïeule. Lia découvre à cette occasion des carnets de notes et des lettres soigneusement consignés dans une boîte à chaussures. À sa grande surprise, ces écrits relatent une version bien différente de la disparition du mari de son arrière-grand-mère que celle racontée depuis toujours dans le cercle familial. Poignantes, ces lettres révèlent surtout un destin brisé par la honte et le chagrin.</em><br /></p>
<p><em>Lia doit-elle garder pour elle un secret jalousement protégé pendant soixante ans par son arrière-grand-mère ? Ces révélations ne risquent-elles pas de déclencher un cataclysme parmi ces quatre générations de femmes ? Et que faire de l'image si lisse, et en vérité si faussée, qu'elle avait de cette très vieille dame ? Comment lui pardonner son mensonge ? Les conséquences de cette falsification de l'histoire familiale s'éclairent peu à peu dans l'esprit de la jeune fille et bousculent son propre rapport à la famille, aux hommes, à l'amour. Car c'est toute une lignée de femmes qui semble en avoir été victime, en porter les stigmates.</em><br /></p>
<p><strong>Sophie Brocas travaille aujourd'hui au service de l'État. <em>Le Cercle des femmes</em> est son premier roman.</strong><br />
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<p><strong><em>La mer à courir</em></strong> de <strong><a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Jean-Luc%20Marty">Jean-Luc Marty</a></strong><br />
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<img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.La_mer_a_courir_s.jpg" alt="La_mer_a_courir.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="La_mer_a_courir.jpg, juin 2014" />
<em>Saisissant l'enjeu de frontières visibles et invisibles dans la périphérie des grandes villes, La Mer à courir revisite, au plus près des gens, l'histoire de Paul et Virginie en Île-de-France. Un livre tout entier dans le souffle d'une écriture hautement poétique.</em><br /></p>
<p><em>Paul, le Tahitien, débarque en métropole pour continuer ses études de géographie. L'ami qui a promis de l'héberger n'est pas à l'aéroport mais a envoyé un proche qui le conduit dans une cité de banlieue. Paul s'était imaginé habiter Paris. À Tahiti, sa mère lui a confié une enveloppe contenant un mystérieux livre de bord, comme on en trouve sur les bateaux. Paul doit le remettre à une jeune fille qu'il ne connaît pas. Elle s'appelle Virginie. Âgée de vingt-cinq ans, elle vient d'être engagée à la Hub Media Corporation en tant que journaliste stagiaire. Chaque matin, elle rejoint un gigantesque immeuble de verre dans une banlieue de la capitale. Paul n'est pas censé la rencontrer, juste déposer le paquet à l'accueil de l'entreprise de presse. Mais il est curieux de voir à qui on remettra l'enveloppe. Ni l'un ni l'autre ne se doutent que le livre de bord se transforme en journal intime. Celui d'un homme qui a joué un rôle dans leur existence, à des moments différents. Tout comme ils ne savent pas encore que leur vie va enfin leur appartenir, au bout d'une longue spirale de confusion et d'errance sur les rives d'un fleuve, comme une promesse de mer.</em><br /></p>
<p><strong>Depuis <em>La Dépression des Açores</em> (2001), <em>Rumba</em> (2008) et <em>Un cœur portuaire</em> (2012), Jean-Luc Marty écrit le mouvement des hommes, l'inquiétude de ce début de siècle, la difficile rencontre de l'histoire et de la géographie</strong>.</p> Prix Goncourt de la nouvelle 2013 à Fouad Larouiurn:md5:ba39f2f91fa8ba35121bf243cf22423e2014-09-12T23:20:00+02:00lalettrePrix Littéraires 2013Fouad LarouiJulliard
<p><img alt="L__etrange_affaire_du_pantalon_Daroukine.jpg" src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.L__etrange_affaire_du_pantalon_Daroukine_s.jpg" style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;" title="L__etrange_affaire_du_pantalon_Daroukine.jpg, fév. 2014" />L'académie Goncourt a annoncé, mardi 7 mai, le <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Goncourt de la nouvelle">Goncourt de la nouvelle</a> 2013. Il est attribué au marocain <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Fouad Laroui">Fouad Laroui</a> pour "L'étrange affaire du pantalon de Dassoukine" (éd. <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Julliard">Julliard</a>). </p>
<p><strong>Le <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?post/2013/09/23/Palmarès-du-Prix-Goncourt-de-la-nouvelle">palmarès</a> du Prix Goncourt de la nouvelle.</strong></p>
<p><strong>La sélection</strong>: </p>
<p><span style="background-color: rgb(255, 255, 255); color: rgb(76, 76, 76); font-family: Arial, sans-serif, Geneva;"><a href="http://ad.zanox.com/ppc/?24238190C2129039345T&ULP=[[http://livre.fnac.com/a4907722/Franck-Courtes-Autorisation-de-pratiquer-la-course-a-pied]]">Frank Courtès "Autorisation de pratiquer la course à pied"</a></span><span style="background-color: rgb(255, 255, 255); color: rgb(76, 76, 76); font-family: Arial, sans-serif, Geneva;"> </span> (JC <a href="http://www.lalettredulibraire.com/index.php?tag/Lattès">Lattès</a>)</p>
<p><a href="http://ad.zanox.com/ppc/?24238190C2129039345T&ULP=[[http://livre.fnac.com/a4251329/Fouad-Laroui-L-etrange-affaire-du-pantalon-de-Dassoukine]]">Fouad Laroui "L'étrange affaire du pantalon de Dassoukine"</a> (<a href="http://www.lalettredulibraire.com/index.php?tag/Julliard">Julliard</a>)</p>
<p><a href="http://livre.fnac.com/a5009266/Blandine-Le-Callet-Dix-reves-de-pierre">Blandine Le Caler "Dix rêves de pierre"</a> (<a href="http://www.lalettredulibraire.com/index.php?tag/Stock">Stock</a>)</p>
<div><a href="http://livre.fnac.com/a4920388/Matthieu-Remy-Camaraderie">Mathieu Rémy "Camaraderie"</a> (<a href="http://www.lalettredulibraire.com/index.php?tag/L'Olivier">L'Olivier</a>)</div>
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<p><em>Fouad Laroui est économiste et écrivain. Il est né en 1958 à Oujda, a étudié à l'Ecole Nationale des Ponts et Chaussées en France avant de travailler dans une usine de phosphates à Khouribga (Maroc). Il a vécu au Royaume-Uni et passé quelques années à Cambridge et à York où il a obtenu un doctorat de sciences économiques. Il vit à Amsterdam où il enseigne l'économétrie et les sciences de l'environnement à l'université. Parallèlement, il se consacre à l'écriture. Ses romans écrits en français dans lesquels il dénonce avec humour les blocages, absurdités et injustices de la société, connaissent un grand succès au Maroc où ils figurent souvent parmi les meilleurs ventes. "</em>J'écris pour dénoncer des situations qui me choquent. Pour dénicher la bêtise sous toutes ses formes. La méchanceté, la cruauté, le fanatisme, la sottise me révulsent<em>", dit-il. </em></p>
<p>Article publié le 7 mai 2013</p>