La lettre du Libraire - Mot-clé - Gastronomie2024-03-28T23:39:27+01:00urn:md5:730380b67af77a3fbbc36330a33651feDotclearJ’aime New York. Mon New York gourmand en 150 adressesurn:md5:3b11640d31a1421885ca940159c233a42018-12-08T22:50:00+01:00lalettreCuisine, Loisirs créatifs, DécoAlain DucasseAlain Ducasse éditionGastronomie
<p><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.J__aime_New_York_s.jpg" alt="J__aime_New_York.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="J__aime_New_York.jpg, déc. 2012" /><strong>Une histoire racontée dans <em>M le magazine</em> (1) par Dan Barber, un chef cuisinier new-yorkais réputé éclaire tout « <em>Ducasse goûte le beurre frais, le laisse fondre sur son palais et décrète, un qu’il a beaucoup plu ces derniers jours. Vrai, confirme Barber. Deux, que la crème a été battue à la machine. Non, ici tout est fait à la main corrige gentiment Barber. Trois, que les vaches ont brouté loin de l’étable. Encore faux rectifie Barber, qu’on imagine navré d’avoir à contredire l’idole. Puis poursuit Barber, la semaine d’après, je me rend compte qu’en cuisine il y a maintenant une machine pour battre la crème, et qu’à la ferme, les vaches ont été déplacées et vont paître loin, là ou l’herbe est moins grasse. Ducasse avait tout senti. Jamais je ne saurais faire çà !</em> »</strong><br /></p>
<p>Alain Ducasse n’est pas rancunier, c’est Dan Barber qui offre une seconde introduction, - après la sienne bien sur - pour décrire sa ville, ses saveurs, son incroyable énergie. En cuisine, il y a Ducasse et les autres. Ceux qui vont à l’école pour apprendre à cuisiner et lui qui claque la porte de l’école parce qu’il n’y apprend rien. Alors pourquoi ce livre sur New York, cette ville du Nouveau-Monde ou tout est neuf ou presque ? Parce que, justement, Alain Ducasse continue d’y apprendre beaucoup de choses, à découvrir de nouvelles saveurs, des parfums inédits, des goûts venus d’ailleurs.<br /></p>
<p>Il nous présente un japonais qui mesure la quantité de sauce au soja à poser sur un sushi afin que le poisson conserve son goût intact, un suédois - un suédois, oui ! - qui vous fera boire le meilleur café d’Italie torréfié à Bologne accompagné d’exquis <em>Baci di Dama</em> (<em>Baisers de Dames</em> dans la langue d'Anthelme Brillat-Savarin), il vous fera découvrir que les World Series du barbecue de Kansas City ont été remportées par Adam Perry Lang, un ancien de chez Guy Savoy. Et bien sur, une librairie gastronomique la librairie Nach Waxman.<br /></p>
<p>Un coup de chapeau au photographe Pierre Monetta qui a su restituer la chaleur, la gourmandise et l’envie de manger, de boire, de partager dans chacune de ses photos et d’offrir ce livre aux amoureux de la Grosse Pommes et aux autres !</p>
<p>(1) <em>M le Magazine</em> du 27 octobre 2012.<br /></p>
<p>''J’aime New York
Mon New York gourmand en 150 adresses''<br />
Alain Ducasse<br />
Alain Ducasse édition<br />
Un livre photo & un carnet d’adresses<br />
620p. 35€<br />
Novembre 2012.<br />
Crédit photo: Pierre Monetta.<br />
<strong><a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Gastronomie">Gastronomie</a></strong></p>
<p><strong>Article publié le 19 décembre 2012.</strong></p> Astrance livre de cuisineurn:md5:f9a663f4d80cdbf0fd2eb00c579aa2b72018-11-05T21:50:00+01:00lalettreCuisine, Loisirs créatifs, DécoAlain PassardAstranceChihiro MasuiChristophe RohatGastronomiePascal BarbotRichard HaughtonÉditions du Chêne
<p><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.L__Astrance_s.jpg" alt="L__Astrance.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="L__Astrance.jpg, déc. 2012" /><strong>Les femmes arrivent toujours à leurs fins avec les hommes… C’est ce qu’ont dû se dire Pascal Barbot (le chef) et Christophe Rohat (le chef de salle) de l’<a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Astrance">Astrance</a>, lorsque Chihiro Masui leur a réclamé de faire un livre sur leur restaurant</strong>.<br /></p>
<p>En effet, ils n’y étaient pas vraiment favorables, ils n’avaient pas le temps et feignaient de ne pas comprendre l’intérêt de photographier des plats qui auront disparus de leur cuisine des années avant la parution du livre. Enfin, «<em>en quatre ans, la cuisine de Pascal a beaucoup changée</em>» se défend Christophe Rohat.<br /></p>
<p><strong>Valeurs communes</strong><br />
«<em>Notre métier, c’est de faire plaisir</em>» dixit Christophe Rohat. Une phrase qui pourrait être la devise de l’<em>Astrance</em>. Formés en France, Pascal Barbot et Christophe Rohat se sont rencontrés «<em>chez Monsieur Passard</em>» (1) alors que le premier était commis et le second garçon de salle. Ils se sont épanouis à Paris, en Suisse, en Australie au Japon ou à Londres. Ensemble ou séparément avant d’ouvrir l’<em>Astrance</em> en 2000.<br /></p>
<p><strong>Discrète autorité</strong><br />
L’<em>Astrance</em> est un des grands restaurants parisiens, discrètement installé dans une ruelle du XVIe arrondissement en bord de Seine, la façade fait à peine trois mètres de larges et est quasiment invisible de l’avenue du Président Kennedy. Mais l’<em>Astrance</em> rayonne en France sur les guides gastronomiques – trois étoiles au Michelin et cinq<img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.Astrance-1-11-626_s.jpg" alt="Astrance-1-11-626.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="Astrance-1-11-626.jpg, déc. 2012" /> toques au Gault & Millau, sur les cinq continents grâce à sa réputation et à ses anciens employés qui dirigent désormais les cuisines de grands restaurants aux quatre coins du monde. L’<em>Astrance</em> n’a pas non plus besoin de publicité. Il faut patienter deux mois pour dîner dans la petite salle de vingt-cinq couverts.<br /></p>
<p>La tarte de foie gras, la nage de homard, la brioche au beurre romarin ou le cochon de lait seront-ils encore servit dans les menus surprises de demain? Rien n’est moins sur. Ce qui l’est, c’est le talent hors norme de ce duo humble et discret (il faut aller page 355 pour trouver une photographie des deux complices en bas à droite). Ce livre existe donc grâce à la persévérance d’une femme de goût - Chihiro Masui – d’un photographe efficace, Richard Haughton avait quatre-vingt dix minutes tous les deux mois pour prendre ses photos ! <a href="http://chihiromasui.com">Chihiro Masui</a> patientera trois ans avant d’obtenir leur accord pour la publication de ce livre. Grâce leurs soit rendue pour ce cadeau savoureux.<br />
<br /></p>
<p><em>Astrance livre de cuisine</em><br />
<a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Chihiro%20Masui">Chihiro Masui</a> (textes)<br />
<a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Richard%20Haughton">Richard Haughton</a> (Photographies)<br />
<a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Pascal%20Barbot">Pascal Barbot</a> & <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Christophe%20Rohat">Christophe Rohat</a><br />
<a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/%C3%89ditions%20du%20Ch%C3%AAne">Éditions du Chêne</a>.<br />
420p., 69.90 €<br />
28 novembre 2012.<br />
<strong><a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Gastronomie">Gastronomie</a></strong><br /></p>
<p>(1) <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Alain%20Passard">Alain Passard</a>, <em>l’Arpège</em>, trois étoiles au Michelin et cinq toques au Gault & Millau.<br /></p>
<p><strong>Article publié le 3 décembre 2012.</strong></p>