La lettre du Libraire - Mot-clé - Jean-Paul Chaumeil2024-03-29T02:38:07+01:00urn:md5:730380b67af77a3fbbc36330a33651feDotclearGround zerourn:md5:2977e6b67bd46cb45076797f4a42e79f2021-07-07T17:36:00+02:00lalettrePolarsJean-Paul ChaumeilPOLARROMAN NOIRRouergue
<p><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.ground_zero_m.jpg" alt="ground zero.jpeg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="ground zero.jpeg, janv. 2024" /><strong>En 1991, il y a eu <em>Un tueur sur la route</em> de James Ellroy, en 2015 il y a <em>Ground Zero</em> de Jean-Paul Chaumeil. Dans le premier, le maitre du roman noir racontait la vie d'un tueur à la première personne. Tellement bien que le FBI s'était servi des mécanismes psychologiques décrit par Ellroy pour traquer de vrais tueurs en série. Jean-Paul Chaumeil nous raconte, toujours à la première personne, le quotidien de Walter dans toute la banalité de son quotidien d'artisan du crime. Jusqu'à ce que Walter entre dans l'une des tours du WTC le 11 septembre 2001 à 8h du matin.</strong></p>
<p>En effet, être un tueur professionnel, c'est être un artisan comme les autres. C'est recevoir des commandes, négocier les tarifs, obtenir une rallonge ou baisser son prix, exécuter le contrat et encaisser son argent.<br />
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Bien sur, au tout début, il y a une formation assurée par les meilleurs - ceux de l'OTAN - une sorte de CAP de tueur d'élite. Walter l'obtient haut la main. Son premier contrat réussi tout s'enchaîne et le bouche-à-oreille fait le reste. L'artisan du crime prend l'habitude de descendre dans des 5 étoiles, de s'offrir des filles tarifées et d'ouvrir des comptes numérotés dans de nombreux paradis off-shore.<br />
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<img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.JP_CHAUMEIL_DR_s.jpg" alt="JP_CHAUMEIL_DR.JPG" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="JP_CHAUMEIL_DR.JPG, avr. 2015" />
Dans la vie d'un bon artisan, qui excelle dans son travaille et qui met un point d'honneur à faire du travail propre, le problème ne vient pas de lui (il est fier de ses compétences mais n'en fait pas étalage) ni de son matériel (il utilise ce qu'il y a de mieux et connait les meilleurs fournisseurs). Non, le problème ne peut venir que des autres ou d'ailleurs. Un impondérable genre Boeing de deux cents tonnes qui s'encastre dans la tour du WTC où Walter a déjà réalisé la moitié de son contrat.<br />
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Et c'est là où la précarité de la condition de l'artisan prend tout son sens… Les donneurs d'ordres, les clients, les cibles, les morts, les vivants ne sont plus à la même place. Mais à laquelle sont-ils désormais ? Et Walter, quelle est sa place ? Toujours un tueur au service de la société ? Une cible ?<br />
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Jean-Paul Chaumeil publie ici son premier roman (mais il a du en écrire beaucoup d'autres avant d'être publié) car c'est un roman parfaitement maîtrisé, équilibré, avec la touche d'humour noir qu'il faut. <em>Ground zero</em> est le grand roman noir de l'année. Vous allez adorer !<br />
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<p><em>Ground zero</em><br />
<a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Jean-Paul%20Chaumeil">Jean-Paul Chaumeil</a><br />
<a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Rouergue">Rouergue</a><br />
Rouergue Noir<br />
Janvier 2015<br />
217p. 19€<br />
Crédit photo : D.R.<br />
<br /></p> La rentrée littéraire du Rouergue 2018urn:md5:1932adcd2c7f21350c5fdccde99142fe2018-11-12T11:55:00+01:00lalettreRentrée littéraire 2018Jean-Paul ChaumeilJulia KerninonMarie-Sabine Roger
<p><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/Rouergue.png" alt="Rouergue.png" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Rouergue.png, juin 2014" /><br />
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<img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.Les_bracassees_s.jpg" alt="Les_bracassees.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="Les_bracassees.jpg, juil. 2018" />
<strong>LITTÉRATURE FRANÇAISE</strong><br />
<strong>Le 22 août 2018</strong><br />
<strong>Marie-Sabine Roger</strong><br />
<em>Les bracassées</em><br />
<strong>LE RÉSUMÉ</strong> :<br />
Fleur et Harmonie : les prénoms des deux héroïnes de Marie-Sabine Roger sont, disons… un peu trompeurs. Car Fleur, âgée de 76 ans, est un dame obèse et phobique sociale – en clair elle ne sort de chez elle que pour rendre visite au docteur Borodine, qui va se révéler un charlatan de l’espèce prestidigitatrice. Harmonie ? À 26 ans, elle est atteinte du syndrome de Gilles de la Tourette. En clair, son langage est ordurier et elle ne peut retenir à tout moment des gestes amples et violents.<br />
Mais comme l’une cherche quelqu’un pour garder son chien et l’autre une raison d’exister, Fleur et Harmonie vont faire une rencontre formidablement explosive, et seront bientôt rejointes par une bande de « bras cassés » aussi émouvants et drôles qu’elles deux. On rit, de leurs aventures, mais ne nous y trompons pas : voici un roman profondément humaniste, avec sa vision positive de la différence, son refus de la peur et sa célébration du collectif. « Je crois aux petits oiseaux qui font les grandes volières », est-il affirmé dans ce roman d’une veine réjouissante.<br />
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<strong>L'AUTEUR</strong> : <strong>Née en 1957 près de Bordeaux, Marie- Sabine Roger vit désormais en Charente. Depuis quinze ans, elle se consacre entièrement à l’écriture et a plus d’une centaine de livres à son actif. Ses romans ont remporté de nombreux prix et sont traduits à l’étranger dans plusieurs langues, avec succès. Deux de ses romans publiés au Rouergue ont été adaptés au cinéma par Jean Becker, La Tête en friche et Bon rétablissement</strong>.<br />
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<img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.Ma_devotion_s.jpg" alt="Ma_devotion.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Ma_devotion.jpg, juil. 2018" />
<strong>Le 22 août 2018</strong><br />
<strong>Julia Kerninon</strong><br />
<em>Ma dévotion</em><br />
<strong>LE RÉSUMÉ</strong>:<br />
Quelle est la nature du sentiment qui lia toute sa vie, Helen à Frank ? Il faut leurs retrouvailles, par hasard à Londres, dix-sept ans après leur rupture définitive, alors qu’ils ont atteint les quatre-vingt ans, pour que la vieille dame revisite le cours de leur double existence. Enfants de diplomate, ils se sont rencontrés à l’ambassade de Grande-Bretagne à Rome, au début des années 1950. Ils avaient alors douze ans, et cela fut une reconnaissance immédiate. Ils ne se ressemblent pourtant en rien : lui solaire, égoïste, elle, sérieuse et introvertie. Amants dès l’adolescence, ils n’ont pourtant jamais formé un vrai couple, même quand ils s’installent tous deux en Hollande à l’âge de 18 ans. Lui va s’imposer comme un peintre exceptionnel aux nombreuses relations amoureuses. Elle, si elle fut une femme intellectuellement accomplie, va vivre, même durant son mariage, dans la dévotion à son égard. Elle finira par se venger de cet échange inégal.<br />
Dans ce quatrième roman, Julia Kerninon, qui a obtenu de nombreux prix pour ses précédents livres, déploie plus encore ses longues phrases fluides et imagées, d’une impeccable rythmique.<br />
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<strong>L'AUTEUR</strong> : <strong>Née en 1987 dans la région nantaise, Julia Kerninon vit à Nantes où elle se consacre à l’écriture. Du même auteur <em><a href="http://www.lalettredulibraire.com/?post/Buvard">Buvard</a></em>, la brune, 2014 (<em>prix Françoise Sagan 2014, Prix Edmée-de-la-Rochefoucauld 2014, prix du roman de la ville de Carhaix 2014, prix Vauban 2015, prix René-Fallet 2015</em>). <em><a href="http://www.lalettredulibraire.com/?post/Le-dernier-amour-d-Attila-Kiss">Le dernier amour d’Attila Kiss</a></em>, la brune, 2016 (Bourse de la Fondation Lagardère, prix de la Closerie des Lilas 2016). <em>Une activité respectable</em>, la brune, 2017.</strong><br />
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<img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.Parfois__c_est_le_diable_qui_vaut_sauve_de_l_enfer_s.jpg" alt="Parfois__c_est_le_diable_qui_vaut_sauve_de_l_enfer.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="Parfois__c_est_le_diable_qui_vaut_sauve_de_l_enfer.jpg, juil. 2018" />
<strong>Le 5 septembre 2018</strong><br />
<strong>Jean-Paul Chaumeil</strong><br />
<em>Parfois c’est le diable qui vous sauve de l’enfer</em><br />
<strong>LE RÉSUMÉ</strong> :<br />
La femme de Boris est morte à New York, le 11 septembre 2001. Aujourd’hui, revenu de ses vengeances qui l’ont mené combattre les talibans en Afghanistan, il vit sur la dalle de Mériadeck, à Bordeaux, où il est enquêteur privé. Une nuit, alors qu’il intervient dans une ratonnade anti-homos, un homme est jeté dans le vide. C’était un flic, il infiltrait un mouvement d’extrême droite préparant un attentat. Or, sur une vidéo clandestine, aux côtés du leader du Groupe Identitaire, Boris reconnaît sa fille Julia. Julia à qui il n’aura transmis, en définitive, que la force de sa haine. Et qui est, selon les rapports du renseignement, « en voie de radicalisation violente ».<br />
Dans un Bordeaux envoûtant et électrique, arpenté par des sentinelles, où défilent les manifestants contre la loi travail et où veillent les partisans des Nuit debout, Boris va tenter de prendre la police de vitesse. S’il n’a pas su élever sa fille, du moins croit-il pouvoir la sauver.<br />
Sur la face cachée de l’ultra droite, Jean-Paul Chaumeil jette un ancien mercenaire, père défaillant mais protecteur, et une poignée de flics qui tentent de ne perdre ni leur âme ni leur conscience dans une France sous la menace de tous les terrorismes.<br />
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<strong>L'AUTEUR</strong> : <strong>Jean-Paul Chaumeil vit à Bordeaux. Il est l’auteur de <em><a href="http://www.lalettredulibraire.com/?post/Ground-zero">Ground Zero</a></em>, chez le même éditeur, un premier roman remarqué.</strong> <br />
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Les résumés sont de l'éditeur.</p>