La lettre du Libraire - Mot-clé - La Brune2024-03-29T14:02:34+01:00urn:md5:730380b67af77a3fbbc36330a33651feDotclearLa maladroiteurn:md5:ad7c8d4a0caeefacdd9ea6238b8e42da2016-08-22T21:48:00+02:00lalettreLittérature françaiseAlexandre SeuratLa BrunePREMIER ROMANRENTRÉE 2015Rouergue
<p><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.La_maladroite_s.jpg" alt="couv-maladroite-ok.indd" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="couv-maladroite-ok.indd, juin 2015" /><strong><a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/RENTR%C3%89E%202015">RENTRÉE 2015</a></strong> <strong><a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/PREMIER%20ROMAN">PREMIER ROMAN</a></strong> <strong>Inspiré d'un fait divers cruel, <em>La Maladroite</em> est un roman brutal sur la maltraitante faite à une enfant de huit ans : Diane. C'est le joyau noir de cette rentrée.</strong><br /></p>
<p>En effet, il y a une évidence : tout le monde sait. La famille, la grand-mère et la tante (qui les premières ont vu les bleus); les instituteurs (qui listent les coups reçus par l'enfant) et les directeurs d'école (qui rédigent des courriers) ; la médecine scolaire et le tribunal pour enfant, les gendarmes, le pédiatre scolaire etc, etc, etc.<br />
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Il faut un talent considérable pour nous faire lire jusqu'au bout ce roman dont on saisit la fin dès la première phrase. Alexandre Seurat livre un premier roman parfaitement maîtrisé de bout en bout et sa maison d'édition le Rouergue y croît tellement qu'elle en fait le seul titre de sa rentrée.<br />
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<p><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.Alexandre_Seurat_s.jpg" alt="Alexandre_Seurat.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="Alexandre_Seurat.jpg, juin 2015" />
<em>La Maladroite</em><br />
Alexandre Seurat<br />
Rouergue<br />
Coll. La Brune<br />
121p. 13,80€<br />
Sortie le 19 août 2015</p> Le dernier amour d'Attila Kissurn:md5:4566247544dd5e6b5e76caf0940908b32016-08-06T13:27:00+02:00lalettreLittérature françaiseJulia KerninonLa BruneRouergue
<p><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.Le_dernier_amour_d_Attila_Kiss__Prix__s.jpg" alt="Le_dernier_amour_d_Attila_Kiss__Prix_.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Le_dernier_amour_d_Attila_Kiss__Prix_.jpg, avr. 2016" /><strong>Quand la Peur et l'Assurance se rencontrent, cela créé des étincelles d'amour et de sexe mais aussi des luttes de classes sur plusieurs siècles. Un homme affronte une femme, la Hongrie affronte l'Autriche.</strong><br />
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Attila est un perdant, un paumé, toujours exploité par les autres. C'est aussi un lâche, il fuit sa femme et ses trois filles pour s'établir anonymement au fin fond de la Hongrie pour devenir peintre le jour et éplucheur de poussins la nuit. Pour lui, rien ne doit bouger, il a peur, il est Hongrois et fier de l'être.<br />
Théodora - un nom hérité de l'oratorio de Handel - est une jeune et belle femme, plus jeune de vingt ans. Elle est la descendante de l'une des plus grandes, des plus riches et des plus puissantes familles autrichiennes. Elle gère l'héritage musicale de son père, ancien chanteur et compositeur d'opéra adulé et joué aux quatre coins du monde. Elle a toujours vécu dans le mouvement, dans un tourbillon d'argent, de voyages et de luxe. Elle est Autrichienne et fière de l'être.<br />
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Attila et Théodora vont s'aimer passionnément malgré toutes leurs différences. Par moment, Attila, le pauvre le plouc le Hongrois sent grandir des poussées de haine à l'égard de Théodora l'Autrichienne. En effet, elle incarne tout ce qu'il déteste : la richesse, le pouvoir et l'oppresseur autrichien contre le peuple hongrois - son peuple - depuis des siècles !<br />
Franchir l'étape du second roman est toujours compliqué, <em>a fortiori</em> lorsque l'on a écrit un premier roman maîtrisé comme <em><a href="http://www.lalettredulibraire.com/?post/2014/01/27/Buvard">Buvard</a></em>. Julia Kerninon y arrive haut la main avec un second roman brillant, intelligent et cultivé.<br />
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<p><strong><a href="http://www.lalettredulibraire.com/?post/Prix-de-la-Closerie-des-Lilas-2016-%C3%A0-Julia-Kerninon">Prix de la Closerie des Lilas 2016</a></strong></p>
<p><em>Le dernier amour d'Attila Kiss</em><br />
<a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Julia%20Kerninon">Julia Kerninon</a><br />
<a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Rouergue">Rouergue</a><br />
Coll. <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/La%20Brune">La Brune</a><br />
128 pages, 13,80 €<br />
janvier 2016<br /></p>
<p>Billet publié le 30 avril 2016<br /></p> Baignade surveilléeurn:md5:e22ed9888a9fadf79c5540c4525ad44d2014-08-28T15:04:00+02:00lalettreLittérature françaiseGuillaume GuéraudLa BruneRoman françaisRouergue
<p><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.Baignade_surveillee_s.jpg" alt="Baignade_surveillee.gif" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Baignade_surveillee.gif, janv. 2014" /><strong><em>Baignade surveillée</em> est un superbe roman noir à l'américaine.</strong><br /></p>
<p>Ils sont tous là : les pommés, les <em>loosers</em>, les prolos, les congés payés au camping (ça, c'est pour la touche française) qui finissent au fond du trou. Pauvre en argent, pauvre en chance, ça commence mal et ça finit mal. Guillaume Guéraud adapte magnifiquement les codes de ses confrères américains.<br /></p>
<p>L'implosion de la famille est le sujet universel qu'il traite avec subtilité…. Pour l'histoire, Arnaud et Estelle et leurs fils Auguste (9ans) vont en vacances au Cap-Ferret, comme tous les ans, à la même période, au même emplacement, avec la même tente vieille de quarante ans. Arnaud déprime, Estelle fait la gueule. Auguste joue seul dans son coin.<br /></p>
<p>Max, le frangin d'Arnaud, qui a passé plus de temps à l'ombre que dehors, apparait sans prévenir. Autant dire qu'à la rupture - quasi consommée - entre Arnaud et Estelle, va s'ajouter une dose d'emmerdes non négligeable...<br /></p>
<p>Guillaume Guéraud a pris son temps pour franchir le pas entre la littérature pour adolescent qu'il maîtrise parfaitement et la littérature pour adulte. <em>Baignade surveillée</em> est un coup de maître. On attend avec impatience le prochain!<br /></p>
<p><em>Baignade surveillée</em><br />
<a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Guillaume%20Gu%C3%A9raud">Guillaume Guéraud</a><br />
<a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Rouergue">Rouergue</a><br />
Coll. <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/La%20Brune">La Brune</a><br />
128p, 13,80€<br />
Janvier 2014<br />
<a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Roman%20fran%C3%A7ais">Roman français</a><br />
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<p>Article publié le 27 janvier 2014.<br /></p> Buvardurn:md5:b72fa165f633001bbb39e6cdcbe7e2402014-06-04T22:54:00+02:00lalettreLittérature françaiseJulia KerninonLa BruneRouergue
<p><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.Buvard_s.jpg" alt="Buvard.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Buvard.jpg, janv. 2014" /><strong>L'intrigue de <em>Buvard</em> tient en quelques mots… pourtant c'est un roman à ne pas manquer ! Lou, jeune homme profondément admiratif de l'écrivain Caroline N. Spacek part l'interviewer dans sa villa au fin fond de la province anglaise. Elle est un auteur reconnue, elle ne s'est jamais livrée ni sur son succès, ni sur sa vie privée et encore moins sur son enfance ou sa formation intellectuelle.</strong><br /></p>
<p>Lou va la faire parler ou plutôt elle va tout lui donner, les questions, les réponses, les indices et les clés. De tout. Les livres qu'elle n'a jamais lu avant ses 18 ans, les hommes qui l'ont longtemps maltraitée et qu'elle maltraite dans ses romans. Enfin de ses mariages, de ses rencontres. Des journalistes enfin, une espèces d'hommes et de femmes insupportables, qui n'acceptent pas son succès, son caractère hautain et son refus de toute interview. Elle n'est pas des leurs, elle n'est une "fille de", elle n'a pas fait de Grande école. Elle s'est faite toute seule. Son succès est immense, impardonnable, injustifiable. Elle les hait.<br /></p>
<p>Lou est un jeune homme bien sous tous rapports. Il l'écoute religieusement, note, traduit ses sentiments. À elle bien sur, mais à lui aussi. Il l'a comprend, trop bien, et prend sa propre enfance enfin (ce qu'il en reste) en pleine figure.<br /></p>
<p>Avec Caroline N. Spacek, Julia Kerninon nous offre l'un des plus beaux personnages féminin de cette rentrée d'hiver. <em>Buvard</em> est un premier roman parfaitement maîtrisé, ambitieux voire hautain. Et ça ne fait pas de mal de lire un auteur français qui a une vraie ambition - dès son premier roman - et de le faire savoir. Bien au contraire, l'étudiante en littérature qu'est Julia Kerninon (elle prépare une thèse de doctorat sur la <em>Paris Review</em>) écrit tellement mieux, et avec autorité, que nombre de ses aînés que ce serait dommage de passer à côté de <em>Buvard</em> !<br />
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<em>Buvard</em><br />
Julia Kerninon<br />
Rouergue<br />
Coll. La Brune<br />
208p. 18,80€<br />
Janvier 2014<br /></p>
<p>Article publié le 27 janvier 2014.</p> Le héron de Guernicaurn:md5:41cd7244fa9fb265fc92d04b6b289ff22014-04-17T22:59:00+02:00lalettreLittérature françaiseAntoine ChoplinLa BruneLe héron de GuernicaRouergue
<p><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.Heron_de_Guernica_s.jpg" alt="Heron_de_Guernica.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Heron_de_Guernica.jpg, août 2011" /><strong>RENTRÉE 2011</strong> <strong>Basilio est un garçon simple qui aime peindre des hérons. Chaque jour, il va près du pont qui traverse son village, Guernica, et tente de peindre le plus parfaitement possible "son" héron. Ce jour-là, les troupes républicaines puis l'aviation allemande vont faire de son village un village martyre</strong>.<br />
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Basilio, pourtant, ne s'intéresse pas à la politique. L'Allemagne est loin et un républicain déserteur peut le menacer de son pistolet, Basilo fait comme s'il n'existait pas. Et pourtant, tous vont se mêler de sa vie et de celle de la jeune femme pour laquelle il a des sentiments et qu'il aimerait fréquenter.<br /></p>
<p>Par petite touche de douleur, certaines plus vives que d'autres, Antoine Choplin nous fait pénétrer dans l'intimité et l'horreur de cette journée. Malgré cela, la tendresse y est permanente, envers un oncle impotent ou des brebis effrayées par les bombardements. La pudeur grâce au voile qu'il glisse entre son lecteur et la violence inouïe de cette journée. Enfin, l'envie de voir l'humanité et la beauté l'emporter, même au plus profond de cette journée, grâce à un coup de pinceau, un dessin ou une photo. Grâce à Antoine Choplin, on a envie de croire que la beauté l'a emporté ce jour-là...<br />
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<p><em>Le héron de Guernica</em><br />
[ntoine Choplin<br />
Rouergue<br />
Coll. La Brune<br />
24 août 2011.</p> Le livre de Sabineurn:md5:6ca6b556b85d3e1af0a7aaa25a5449062011-12-14T00:09:00+01:00lalettreLittérature françaiseAndré BenchetritLa BruneRouergue
<p><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.Le_livre_de_Sabine_s.jpg" alt="Le_livre_de_Sabine.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Le_livre_de_Sabine.jpg, avr. 2011" />C’est un petit livre blanc à la couverture pudique comme savent si bien le faire les éditions du Rouergue. Sur la couverture, des pétales de marguerite – je t’aime un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, à la mort – emprisonnés dans une toile d’araignées. À l’intérieur, un texte rempli d’amour sans limites comme seule la mort peut en donner. Lui est entre deux boulots, elle entre deux rendez-vous médicaux. On accompagne sans voyeurisme ces amoureux dans leur passion, leurs querelles, leurs réconciliations, leurs échecs.<br />
L’ombre de la mort s’agrandit au fil des pages, mais André Benchétrit nous prend à témoin, la mort ne peut rien contre l’amour et l’amour ne peut rien contre la mort. Les quatre-vingts pages disparaissent comme le souffle de la vie de Sabine. Poignant.<br />
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<p><em>Le livre de Sabine</em><br />
André Benchetrit<br />
éd. du Rouergue<br />
Coll. La Brune<br />
80p. 12€.<br />
Avril 2011.</p>