La lettre du Libraire - Mot-clé - Masaccio
2024-03-28T11:25:10+01:00
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Paolo Uccello
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2021-11-09T18:59:00+01:00
lalettre
Arts
Anne GuglielmettiFra AngelicoImprimerie NationaleLorenzo GhibertiMasaccioMauro MinardiPaolo UccelloRENTRÉE 2017
<p><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.Paolo_Uccello_visuel_-_copie_m.jpg" alt="Paolo_Uccello_visuel_-_copie.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Paolo_Uccello_visuel_-_copie.jpg, déc. 2017" /> <strong><a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/RENTR%C3%89E%202017">RENTRÉE 2017</a></strong> <strong>Les éditions de l'Imprimerie Nationale poursuivent leur diffusion du patrimoine pictural italien. Cet automne, c'est Paolo Uccello (Florence, 1397 - 1475, Florence) qui est à l'honneur. Il vit à une époque considérable ou Florence domine le monde des arts avec l'architecte Filipo Brunelleschi (1377-1455), le sculpteur, orfèvre et architecte Lorenzo Ghiberti (1378-1455), les peintres Pierro Della Francesca (1415-1492) et <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?post/Fra-Angelico">Fra Angelico</a> (1400-1455) ou encore le sculpteur Donatello (1400-1455). Surnommé "l'oiseau" en référence à sa passion pour les oiseaux, Paolo Uccello n'est pas tombé tout petit dans la peinture. En effet, il était dans l'atelier de Lorenzo Ghiberti dès l'âge de 10 ans. Or, Ghiberti est l'un des grands artistes du début de la Renaissance, reconnu notamment pour les 2e et 3e portes en bronze du baptistère de Florence. Puis, Uccello travailla dans l'orfèvrerie, la marqueterie et la mosaïque</strong>.<br />
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Tous ces artistes inondent Florence de leurs talents notamment dans le baptistère et la Cathédrale Santa Maria del Fiore. Au milieu, Paolo Uccello cherche sa voie. Il séjourne ainsi à Venise entre 1425 et 1430 comme mosaïste à la basilique Saint-Marc. Mais son véritable talent - son obsession même - réside dans la perpective dont il donne une leçon magistrale dans la fresque du "Monument équestre de John Hawkwood" (1436, cathédrale de Florence). Son œuvre la plus célèbre étant "La Bataille de San Romano" du 11 juin 1432 où s'affrontèrent Florentins et Siennois. Pour l'anecdote, cette œuvre en trois panneaux est dispersée dans trois musées - la National Gallery, le Louvre et les Offices. S'il peint moins durant la deuxième partie de sa vie, il demeure passionné par la perspective et la mise en relief.</p>
<p>Si ses commanditaires étaient de riches marchands florentins ainsi que les grands ecclésiastiques de la cité toscane, ce qui prouve sa reconnaissance par les amateurs d'arts, il est certain que le portrait définitif que fit de lui Vasari l'enferma dans l'anonymat pour plusieurs siècles. En effet, le biographe des peintres n'a jamais supporté le temps perdu à travailler sa perpective plutôt que sa peinture. Car, en ce début de 15e siècle "la perspective constitue un problème et un but non essentiel". Seul Paolo Uccello s'obstine, les autres et notamment Pierro Della Francesca s'en affranchissent bien volontiers.</p>
<p>Si Paolo Uccello a eu du mal à exister pendant plus de 500 ans, le XXe siècle lui donnera une revanche (plus que) posthume. En effet, son talent plus intellectuel que pictural est entièrement reconnu et on en fait le "précurseur génial et involontaire des avant-gardes du XXe siècle". Ce splendide ouvrage est la preuve que l'obstination peut-être récompensée, même 640 ans après sa mort. Un hommage au talent de peintre d'un des piliers de la Renaissance florentine au même titre que Donatello, Fra Angelico et <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?post/Masaccio">Masaccio</a>.
<img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.Paolo_Uccello__Presentation_de_la_Vierge_au_Temple__fresque__cathedrale_de_Prato___2__m.jpg" alt="Paolo_Uccello__Presentation_de_la_Vierge_au_Temple__fresque__cathedrale_de_Prato___2_.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="Paolo_Uccello__Presentation_de_la_Vierge_au_Temple__fresque__cathedrale_de_Prato___2_.jpg, déc. 2017" /></p>
<p><em>Paolo Uccello</em><br />
Mauro Minardi<br />
Imprimerie nationale<br />
traduit de l'italien par Anne Guglielmetti<br />
28,0 x 33,0 / 368 pages<br />
prix : 140€<br />
Octobre, 2017<br /></p>
<p>Crédits photos : Paolo Uccello, Présentation de la Vierge au Temple, fresque, cathédrale de Prato / © 2017, Foto Scala, Florence<br />
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Billet publié le 27 décembre 2017<br /></p>
Masaccio
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2018-11-29T18:07:00+01:00
lalettre
Arts
Anne GuglielmettiImprimerie NationaleMasaccioRENTRÉE 2016
<p><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.Masaccio_s.jpg" alt="Masaccio.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Masaccio.jpg, déc. 2016" /><strong><a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/RENTR%C3%89E%202016">RENTRÉE 2016</a></strong> <strong>Masaccio (1401-1428) a accompli en à peine dix ans une œuvre d’exception qui retenti encore six cents ans plus tard. Quand il meurt à 27 ans, il laisse un nombre restreint de travaux, mais dont l’originalité et la puissance font autorité sur les artistes, ses contemporains comme ceux qui le suivront de peu : Fra Angelico (v.1400-1455), Piero della Francesca (v. 1416-1496) et Mantegna (1431-1506).</strong><br />
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C'est lui, le maître pivot de la peinture italienne, entre Giotto (1266-1337) et Raphaël (1483-1520), entre la gestuelle parfaite et la couleur bénie des dieux. Il est aussi le contemporain du sculpteur Donatello (1386-1466) comme de l'architecte Brunelleschi (1377-1446), deux autres géants. À eux trois, ils ouvrent grandes les portes de la Renaissance.<br />
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Ses oeuvres majeures comme Les Fresques de la chapelle Brancacci (Florence) réalisées entre 1424 et 1428 en collaboration avec Masolino et la vie de Saint-Pierre, Masaccio aborde aussi l’expulsion d’Adam et d’Eve du Paradis dans un tableau terrible ou un ange drapé dans une robe rouge et armé d'une épée chasse les deux amants. Horrifiés par leur sort Eve crie et Adam pleure. Masaccio, ce qui veut dire "le distrait", ne perd pourtant pas de temps à réaliser de nombreuses toiles à fresques, notamment pour exprimer les récits bibliques. Ils les ancre dans la réalité des hommes en utilisant fortement leurs sentiments : amour, haine, peur et soumission.</p>
<p><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.Masaccio_6__plus_leger__s.jpg" alt="Masaccio_6__plus_leger_.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="Masaccio_6__plus_leger_.jpg, déc. 2016" />
Cet ouvrage magnifique est dirigé par Alessandro Cecchi, historien de l’art et spécialiste des peintures, dessins et arts appliqués florentins des XVe et XVIe siècles (autant dire que c'est son sujet) est riche en tableaux et fresques mais aussi d'une véritable remise en situation historique, sociale et politique de l'oeuvre de Masaccio. Alessandro Cecchi avait déjà dirigé la somptueuse monographie <em>Boticcelli</em> (Actes Sud, 2005) et nous offre à nouveau une monographie brillante qui exprime avec intelligence et culture tout le talent
de Masaccio (presque) six siècles après sa mort.</p>
<p><em>Masaccio</em><br />
Alessandro Cecchi (Dir.)<br />
Imprimerie Nationale<br />
traduit de l'italien par Anne Guglielmetti<br />
28,0 x 33,0, 368 pages, 140€<br />
220 illustrations en quadri<br />
10 Illustrations En Noir Et Blanc<br />
Ouvrage Relié<br />
Octobre, 2016<br /></p>
<p>Crédit photo :
Masaccio, Trinité, détail, Florence, église Santa Maria Novella.<br />
Photo © Mondadori Portfolio / Archivio Quattrone / Antonio Quattrone<br />
<br /></p>
<p>Billet publié le 15 décembre 2016<br /></p>