La lettre du Libraire - Mot-clé - Rivages2024-03-28T19:41:00+01:00urn:md5:730380b67af77a3fbbc36330a33651feDotclearGB 84urn:md5:517559c7c768aad173f589e6bd358a952024-03-28T07:45:00+01:00lalettrePolarsDavid PeaceRivagesRivages Noir
<p><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.GB_84_s.jpg" alt="GB_84.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="GB_84.jpg, avr. 2013" /><strong>Pour bien comprendre l'admiration des conservateurs et la haine des ouvriers à l'égard de Margaret Thatcher, qui vient de décéder à l'âge de 87ans, il faut lire <em>GB 84</em> de David Peace. En effet, la violence inouïe avec laquelle le Premier ministre de Sa Majesté Elisabeth II réprimanda les manifestations des grévistes en 1984 est admirablement rendue dans ce magnifique roman</strong>.<br />
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<p>Pour les conservateurs le noeux gordien était enfin tranché. Désormais tout était possible au Royaume-Uni, plus aucun frein social ne les empêcherait de construire la première place financière de la planète. Le paradis du libéralisme est né. La classe ouvrière venait d'être enterrée dans les puits miniers de Grande-Bretagne.<br /></p>
<p>Politiques contre syndicalistes, pauvres ouvriers contre riches propriétaires, médias à la solde du pouvoir et répressions policières légales ou non. Tous les ingrédients sont réunis pour nous offrir une fresque sociale d'une noirceur absolue.<br /></p>
<p>David Peace nous avait éblouit avec sa tétralogie <em>1974, 1977, 1981, 1983</em>, il confirme son talent d'entomologiste de la misère sociale britannique. époustouflant !<br /></p>
<p><em>GB 84</em><br />
David Peace<br />
Rivages<br />
560 pages, 2006.<br />
Existe aussi en Rivages Noir<br />.
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<p>Article publié le 13 avril 2013.<br /></p> Nous sommes les chasseursurn:md5:d6aecb16984ff868cd8358ccaa4b22b62021-12-18T09:49:00+01:00lalettreLittérature françaiseJérémy FelRivages
<p><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/Nous_sommes_les_chasseurs.jpg" alt="Nous sommes les chasseurs.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Nous sommes les chasseurs.jpg, nov. 2021" /><strong>Jérémy Fel a décidé de ne pas épargner ses lecteurs. Et il le fait bien... Après <em><a href="http://www.lalettredulibraire.com/?post/Helena">Helena</a></em> (éd. Rivages, 2018), il nous plonge dans un roman qui a des allures de recueil de nouvelles pour voir les fantômes de chacune d'entre elles ressortir un peu plus tard.</strong><br /></p>
<p>Plus glauques, plus glacial, les personnages de <em>Nous sommes les chasseurs</em> ne connaissent ni le bonheur, ni la paix. Prédateurs sexuels, père Noël vengeur, Aliens surdoués, fantômes de soldats, gourous de sectes, sorcière, Diable, chacun d'entre eux apporte son lot de souffrance aux faibles humains qu'ils croisent. La terreur, l'effroi et le chaos sont au bout du chemin pour des enfants, de jeunes mères isolées dans la montagne, de jumeaux sans histoire.</p>
<p>La densité de l'horreur est la force de Jérémy Fel, son talent murit un peu plus à chaque roman.
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<p><em>Nous sommes les chasseurs</em><br />
Jérémy Fel<br />
Rivages<br />
720 pages, 23€<br />
octobre, 2021<br /></p> Darktownurn:md5:e8302038dd7cc061fe737e7d0dce24722021-11-02T08:22:00+01:00lalettrePolarsRivagesRivages NoirThomas Mullen
<p><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.Darktown_s.jpg" alt="Darktown.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Darktown.jpg, janv. 2019" /><strong>En 1948, le maire d'Atlanta décide d'introduire des policiers noirs dans ses effectifs. Alors que les champs de cotons à une heure de là sont toujours exploités comme avant la guerre de Sécession par un Blanc tout puissant et des noirs morts de trouilles qui obéissent au doigt et à l"œil, cette décision a l'effet d'une bombe sur le commissariat mais aussi les populations blanche et noire. Ou pourtant chacun aimerait rester chez soi.</strong><br />
<br />
Prétextant une enquête policière - menée en dehors de tout cadre légal car les policiers noirs n'ont pas le droit d'enquêter, tout juste ce lui d'appeler le central pour signaler un évènement - sur le meurtre d'une jeune femme noir, Thomas Mullen décrypte habilement la sociologie des comportements de chacun. D'un côté des Blancs qui appliquent cette loi même s'il ne l'aime pas, des Blancs qui détestent les Noirs et font appel au Ku Klux Klan dès qu'ils peuvent pour les effrayer et de l'autre, des Noirs fiers de porter l'uniforme de policier (après avoir porté celui de l'armée US sur les champs de batailles européens) et prêts à rendre la justice, d'autres qui ne veulent pas quitter le monde féodal d'avant et enfin les Noirs qui préfèreraient qu'il n'y ait pas de Noirs dans la police des Blancs, qu'ils restent entre eux, dans leur quartier, leurs université, leurs banques et leurs entreprises.</p>
<p>Cette, confrontation brutale est habilement révélée par Thomas Mullen et se lit plus comme un essai de sociologie politique que comme un roman policier. À découvrir.</p>
<p><em>Darktown</em><br />
Thomas Mullen<br />
Traduit de l'Américain par Anne-Marie Carrière<br />
Rivages<br />
Rivages Noir<br />
500 p., 22€<br />
Octobre 2018<br /></p> Toxicourn:md5:e614f6682935f04d874ab89b3a85fb812021-05-16T17:19:00+01:00lalettrePolarsBruce BendersonPOLARRivagesRivages NoirROMAN NOIRToxico
<p><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.Toxico_s.jpg" alt="Toxico.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Toxico.jpg, fév. 2009" /><strong>Avant que l'ancien maire de New York Rudolph Giulani ne transforme Time Square en Disneyland, avec des vitrines chics et des poubelles vidées dix fois par jour, il y avait de la vie, de la mort et surtout beaucoup de drogues et de sexes.</strong><br />
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Dès la première ligne, Bruce Benderson nous met la tête sous l'eau croupie d'un quartier ou la défonce est une priorité absolue pour tout un chacun. Une plongée hallucinante dans un univers de nuit ou le jour n'est qu'un lointain ennemi. Ou le souffle d'une vie ne tient qu'à une aiguille et à ses perles empoisonnées. Ou le sexe se monnaie pour mieux se donner à la faucheuse. Ou des grand-mères octogénaires sont propriétaires de théâtre porno et où les hommes et les femmes sont des ombres décharnées qu'une pichenette poussera vers le Grand Caniveau..... Amis hygiénistes, éloignez-vous. Ce roman vous salira les mains, l'âme et tout le reste. Par contre, si une virée dans le monde de la dope vous excite : plongez...<br />
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<p><em>Toxico</em><br />
Bruce Benderson<br />
Rivages<br />
Rivages Noir, octobre 1998<br />
352 pages, 9.00 €.<br /></p> Perfidiaurn:md5:3cd0a512d3d58917d569acf37ffb76992020-12-30T22:05:00+01:00lalettrePolarsJames EllroyRivagesRivages Thriller
<p><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.Perfidia_couv_m.jpg" alt="Perfidia couv.jpeg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Perfidia couv.jpeg, janv. 2024" /><strong>Lire Ellroy est une épreuve physique. On lit un chapitre, dix chapitres, on est pris par le rythme - <em>BING, BING, BING</em> - on se promet de s'arrêter au prochain chapitre - pour manger, dormir - et on l'entame comme si c'était le premier. On aime être en apnée, à lire plus vite que nos yeux ne peuvent nous le permettre, les pages, les 120 chapitres, les 835 pages. Le charme vénéneux opère toujours. Le <em>Dog</em> s'est assagi et en même temps le rythme de son nouveau roman est hallucinant. On retrouve les même personnages corrompus et dépravés, qu'ils soient hommes ou femmes, blancs, noirs, jaunes ou juifs, protestants ou catholiques</strong>.<br />
<br />
Du meurtre local dans la trilogie Lloyd Hopkins (<em>Lune sanglante, À cause de la nuit, La Colline aux suicidés</em>) et dans la tétralogie du <em>Dahlia noir</em> (<em>Dahlia noir, L.A. Confidential, Le Grand Nulle part, White Jazz</em>), Ellroy est passé aux soubresauts de la politique nationale américaine (<em>American tabloïd, American Death Trip, Underworld USA</em>). Aujourd'hui, il s'attaque à la Seconde Guerre mondiale. <em>Perfidia</em> est le premier tome du second quatuor de Los Angeles. Il précède chronologiquement le quatuor du Dahlia Noir (situé entre 1946 et 1958) et commence quelques heures avant le bombardement de Pearl Harbor le 7 décembre 1941. Los Angeles comme épicentre du mal, la guerre et l'internement de dizaines de milliers de japonais comme prétexte, la confiscation de leurs biens personnels et industriels comme objectifs. Au milieu, quatre cadavres japonais retrouvés éventrés dans la nuit de Pearl Harbor. À qui profite le crime ? Aux Américains, aux Japonais, aux Chinois, à la police ?<br />
<br />
<strong>Tous les moyens sont bons pour arriver à ses fins : CHANTAGE, ALCOOL, BENZÉDRINE, VIOLENCE, RACISME, SEXE, CORRUPTION, RÉDEMPTION, OPPORTUNISME, CAPITALISME.</strong><br />
<br />
<em>Perfidia</em> est du pur Ellroy, on est dévoré par le rythme et le style. Les personnages : Dudley Smith en flic machiavélique, William H. Parker en flic rédempteur torturé, Hideo Ashida en criminologue brillant du LAPD que les flics Parker et Smith se disputent. Il est japonais avant Pearl Harbor, il est Jap' après Pearl Harbor. Les femmes ont plus d'importance que dans ses romans précédents : Kay Lake la furie rouge, Claire de Haven en pasionaria du socialisme et Bette Davis en Bette Davis. Elles manipulent les hommes comme personne et provoquent des catastrophes irrattrapables.<br /><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.James_Ellroy__Matsas_Opale_s.jpg" alt="James_Ellroy__Matsas_Opale.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="James_Ellroy__Matsas_Opale.jpg, mai 2015" />
<br />
Avec <em>Perfidia</em>, James Ellroy nous offre le premier acte grandiose d'un opéra noir.<br /></p>
<p><em>Perfidia</em><br />
<a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/James%20Ellroy">James Ellroy</a><br />
<a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Rivages">Rivages</a><br />
<a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Rivages%20Thriller">Rivages Thriller</a><br />
835p. 24€<br />
6 mai 2015<br /></p>
<p>Article publié le 4 mai 2015<br /></p> Sucre noirurn:md5:b01683a29de0208cb87d54b6ca437c6d2020-10-05T21:14:00+02:00lalettreLittérature françaiseMiguel BonnefoyRENTRÉE 2017Rivages
<p><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.Sucre_Noir_s.jpg" alt="Sucre_Noir.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Sucre_Noir.jpg, oct. 2017" /><strong><a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/RENTR%C3%89E%202017">RENTRÉE 2017</a></strong> <strong>Miguel Bonnefoy aime les épopées ! Caraïbes, légende, trésor... des mots qui font fantasmer et vont rendre fous les personnages de ce roman, véritable "page turner" de la rentrée</strong>.<br />
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Faut-il croire au récit de la fin du tragique du capitaine Henry Morgan et de son équipage dont le trois-mâts naufragé se retrouve fiché sur la cime des arbres de la luxuriante forêt tropicale ? Forcément, ça va mal finir et le capitaine engloutit avec lui son fabuleux trésor d'or, de pierres et mille autres richesses.<br />
<br />
Trois cents ans plus tard, les explorateurs espèrent encore le découvrir. C'est ainsi que Severo Bracamonte débarque dans la plantation Otero. La saga familiale peut commencer mais la fatalité saura modeler les rêves et les désirs des femmes et des hommes.
Roman qui transpire la chaleur de cette terre, les désirs qui y naissent et les tumultes qui les entourent. Un bon moment d'évasion. <br />
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<br /></p>
<p><em>Sucre noir</em><br />
Miguel Bonnefoy<br />
Rivages<br />
200 pages, 19,50€<br />
Août, 2017<br />
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<p>Billet publié le 10 octobre 2017</p> Le prochain James Ellroy, "La Tempête qui vient" le 6 novembre chez Rivagesurn:md5:3f6d1a7559281cb184f2d0a0ef5f0bec2019-11-03T17:28:00+01:00lalettreActusJames EllroyJean-Paul GratiasRivagesRivages Noir
<p><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/La_Tempete_qui_vient.jpg" alt="La Tempête qui vient.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="La Tempête qui vient.jpg, août 2019" /><strong>Chez Rivages, on a le sens du défi. En effet, La semaine du 6 novembre, il y a les <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?post/Calendrier-des-prix-litt%C3%A9raires-de-l-automne-%282019%29">prix littéraires</a> (le Goncourt et le Renaudot le 4, le Femina le 5 et le Medicis le 8).</strong><br />
<strong>Pour les fans d'Ellroy (YESSSSSSSSSS), il y a <em> La Tempête qui vient</em> (avec un tirage initial de 50 000ex.), le mercredi 6 novembre donc, la suite de <em><a href="http://www.lalettredulibraire.com/?post/Perfidia2">Perfidia</a></em> et deuxième tome du second quatuor de Los Angeles qui précède le premier initié avec <em>Le Dahlia noir</em> suivi du <em>Grand Nulle Part</em>, de <em>L.A. Confdential</em> et terminé en apothéose avec <em>Whitre Jazz</em> (tous publiés chez Rivages).</strong><br /></p>
<p>Dieu du roman noir pour des millions de fans, le dog de L.A. poursuit son œuvre en pleine seconde guerre mondiale. Un retour en arrière après les année 40 et 50 dans le premier quatuor puis les années 60/70 et la trilogie <em>Underworld USA</em> consacrée aux années Kennedy, au Vietnam et à Nixon. N'oublions pas que la grande ambition de James Ellroy est de réécrire l'histoire américaine du XXe siècle.</p>
<p>Laissons James Ellroy vous en parler <a href="https://www.youtube.com/watch?v=867IKDwSsEU">dans cette vidéo</a> (sous-titrée en français) publiée par les éditions Rivages.<br /></p>
<p><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.James_Ellroy__Matsas_Opale_s.jpg" alt="James_Ellroy__Matsas_Opale.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="James_Ellroy__Matsas_Opale.jpg, mai 2015" />
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<em>La Tempête qui vient</em><br />
James Ellroy<br />
Rivages<br />
Rivages Noir<br />
traduit de l'Américain par Jean-Paul Gratias<br />
850 pages, 24€<br />
6 novembre 2019<br />
Crédit photo : Matsas Opale<br />
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<br /></p> Perfidiaurn:md5:0289de2bfef680c8aa00eca9a958c84c2019-08-08T10:02:00+02:00lalettrePolarsJames EllroyRivagesRivages Noir
<p><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.Perfidia__poche__s.jpg" alt="perfidia.indd" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="perfidia.indd, août 2016" /><strong>Lire Ellroy est une épreuve physique. On lit un chapitre, dix chapitres, on est pris par le rythme - <em>BING, BING, BING</em> - on se promet de s'arrêter au prochain chapitre - pour manger, dormir - et on l'entame comme si c'était le premier. On aime être en apnée, à lire plus vite que nos yeux ne peuvent nous le permettre, les pages, les 120 chapitres, les 835 pages. Le charme vénéneux opère toujours. Le <em>Dog</em> s'est assagi et en même temps le rythme de son nouveau roman est hallucinant. On retrouve les même personnages corrompus et dépravés, qu'ils soient hommes ou femmes, blancs, noirs, jaunes ou juifs, protestants ou catholiques</strong>.<br />
<br />
Du meurtre local dans la trilogie Lloyd Hopkins (<em>Lune sanglante, À cause de la nuit, La Colline aux suicidés</em>) et dans la tétralogie du <em>Dahlia noir</em> (<em>Dahlia noir, "L.A. Confidential", "Le Grand Nulle part</em>, <em>White Jazz</em>), Ellroy est passé aux soubresauts de la politique nationale américaine (<em>American tabloïd, American Death Trip, Underworld USA</em>). Aujourd'hui, il s'attaque à la Seconde Guerre mondiale. <em>Perfidia</em> est le premier tome du second quatuor de Los Angeles. Il précède chronologiquement le quatuor du Dahlia Noir (situé entre 1946 et 1958) et commence quelques heures avant le bombardement de Pearl Harbor le 7 décembre 1941. Los Angeles comme épicentre du mal, la guerre et l'internement de dizaines de milliers de japonais comme prétexte, la confiscation de leurs biens personnels et industriels comme objectifs. Au milieu, quatre cadavres japonais retrouvés éventrés dans la nuit de Pearl Harbor. À qui profite le crime ? Aux Américains, aux Japonais, aux Chinois, à la police ?<br />
<br />
<strong>Tous les moyens sont bons pour arriver à ses fins : CHANTAGE, ALCOOL, BENZÉDRINE, VIOLENCE, RACISME, SEXE, CORRUPTION, RÉDEMPTION, OPPORTUNISME, CAPITALISME.</strong><br />
<br />
<em>Perfidia</em> est du pur Ellroy, on est dévoré par le rythme et le style. Les personnages : Dudley Smith en flic machiavélique, William H. Parker en flic rédempteur torturé, Hideo Ashida en criminologue brillant du LAPD que les flics Parker et Smith se disputent. Il est japonais avant Pearl Harbor, il est Jap' après Pearl Harbor. Les femmes ont plus d'importance que dans ses romans précédents : Kay Lake la furie rouge, Claire de Haven en pasionaria du socialisme et Bette Davis en Bette Davis. Elles manipulent les hommes comme personne et provoquent des catastrophes irrattrapables.<br /><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.James_Ellroy__Matsas_Opale_s.jpg" alt="James_Ellroy__Matsas_Opale.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="James_Ellroy__Matsas_Opale.jpg, mai 2015" />
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Avec <em>Perfidia</em>, James Ellroy nous offre le premier acte grandiose d'un opéra noir.<br /></p>
<p><em>Perfidia</em><br />
<a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/James%20Ellroy">James Ellroy</a><br />
Traduit de l'anglais (États-unis) par Jean-Paul GRATIAS
<a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Rivages">Rivages</a><br />
<a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Rivages%20Noir">Rivages Noir</a><br />
928 p. 10.00 €<br />
1er août 2016<br /></p> Les amisurn:md5:27e9488147741871c9aa1151edc54ec72019-05-08T08:13:00+02:00lalettreLittérature américaineAja GabelRivages
<p><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/Les_amis.jpg" alt="Les amis.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Les amis.jpg, mar. 2019" /><strong>Les musiciens sont des humains comme les autres. Ils se rencontrent, se déchirent, se retrouvent, ont des enfants et des douleurs musculaires. Avec <em>Les Amis</em>, Aja Gabel, qui est une ancienne musicienne professionnelle, décrit admirablement la vie d'un quatuor pendant plus de 15 ans.</strong><br /></p>
<p>Comment peut-on à la fois être soliste et appartenir à un ensemble musical ? Brit, Jana, Henry et Daniel se posent la question tout les jours
sauf Henry, le surdoué, qui a toujours tout eu - du talent à foison, une famille aimante, des smokings sur mesure - contrairement à Daniel qui a toujours couru après le talent, l'argent, les femmes et qui porte le même costume depuis si longtemps. Enfin, Brit et Jana ne vivent que pour la musique et ne se demandent pas si une autre vie est possible.</p>
<p>Et pourtant.... à chaque page, Aja Gabel instille un peu de la puissance de la vie (autre que celle de la musique) entre chaque partition, notes et répétitions de nos quatre amis. Amour, tension, carrière, rencontres intimes ou professionnelles, <em>Les Amis</em> est un roman subtile sur la construction d'un groupe mais aussi sur l'affirmation de chacun de ses membres. Une partition à méditer tout au long de la vie.</p>
<p><em>Les amis</em><br />
Aja Gabel<br />
Traduit de l'Américain par Cyrielle Ayakatsikas<br />
Rivages<br />
400p. 22,80€<br />
Janvier 2019<br /></p> Helenaurn:md5:3113210aea0def0dece3fe73018b3d022019-03-19T09:49:00+01:00lalettreLittérature françaiseJérémy FelRENTRÉE 2018Rivages
<p><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/Helena.jpg" alt="Helena.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Helena.jpg, juin 2018" /><strong><a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/RENTR%C3%89E%202018">RENTRÉE 2018</a></strong> <strong><em>Helena</em> est un roman de terreur, à l'américaine, choral et très efficace. Jérémy Fel noue son angoisse et son énigme avec brio, et installe la terreur dans l'esprit de ses lecteurs. Vous avez aimé David Peace (<em>1974, 1977, 1981, 1983</em>, Rivages) et <em>La route</em> de Cormac Maccarthy (Seuil) ? Vous allez adorer <em>Helena</em>.</strong></p>
<p>Car Jeremy Fel tient ses personnages par le même secret et la même violence. Au fin fond du Kansas, Hayley, une jeune femme bien née et bien nourrit part en décapotable s'entraîner au golf chez sa tante dans la perspective d'un tournoi important. Norma vit seule avec ses trois enfants - Graham, Cindy, Tommy - au milieu de nulle part entourée par les ténèbres, la violence et la mort. Leur rencontre sera terrifiante.</p>
<p>Norma recueille Hayley dont la voiture est tombée en panne à côté de chez elle. Hayley reste quelques heures seulement mais les cinq vies vont être déchirées à jamais. Graham rêve de partir à New York avec sa petite amie, Cindy est une petite poupée maquillée pour les concours de miss par sa mère et Tommy est détruit depuis l'âge de 6ans.</p>
<p>L'ambiance étouffante dans laquelle Jeremy Fel nous enfonce - faite de torture, de viol, de monstres pédophiles - nous pousse encore plus loin pour découvrir que la terreur est en chacun de nous et pas seulement chez les autres. <em>Helena</em> est un roman dur dans lequel Jérémy Fel confirme son talent découvert dans <em>Les loups à leur porte</em> (Rivages).</p>
<p><em>Helena</em><br />
Jérémy Fel<br />
Rivages<br />
800p. 23€<br />
Août 2018<br /></p> François Guérifurn:md5:ad6f7e4dd31145c0dadf2199ecdae4ed2019-03-02T23:20:00+01:00lalettreInterviewsFrançois GuérifJames EllroyRivagesUnderworld USA
<p><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/Underworld_USA.jpg" alt="underworld usa.indd" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="underworld usa.indd, mar. 2012" /><strong>Avant d'être l'éditeur de JAMES ELLROY, François Guérif a été enseignant (pendant un mois), libraire puis l'auteur de monographies d'acteurs de cinéma américain. François Guérif est devenu éditeur de romans noirs à la fin des années 70 chez <em>Red Label</em> puis <em>Fayard Noir</em>. C'est en 1986 qu'il fonde la collection RIVAGES NOIRS et publie en juin 1987</strong><em> lune sanglante</em><strong> de James Ellroy.</strong><br />
François Guérif nous parle de la sortie du nouveau roman du maître du roman noir <em><strong>UNDERWORLD USA</strong></em> (1).<br />
<br />
<strong>Lalettredulibraire.com</strong> : Neuf années séparent <strong><em>Underworld USA</em> (1) </strong><em></em> le nouveau roman de James Ellroy de <strong><em>American Death Trip</em></strong> (2) et seize de <strong><em>American tabloïd</em></strong> (3), est-il à la hauteur de notre impatience ? De votre impatience ?<br />
<strong>François Guérif</strong> : Oui, il est à la hauteur de toutes les impatiences. C'est un livre tout simplement phénoménal.<br />
<br /></p>
<p><strong>La Lettre</strong> : Contrairement aux deux tomes précédents, publiés en France d'abord, puis dans le reste du monde, celui-ci est d'abord publié aux USA puis en France. Pourquoi?<br />
<strong>F.G.</strong> : Les deux volumes précédents ont été quasiment publiés simultanément en France et aux Etats-Unis mais pas en France d'abord.<br />
<br /></p>
<p><strong>La Lettre</strong> : Quelle fut la première date de publication officielle ?<br />
<strong>F.G.</strong> : Novembre 2009. Mais James Ellroy finissait sa tournée de promotion aux USA et nous avons pensé qu'il serait plus à même de promouvoir son livre en France un peu plus tard.<br />
<br /></p>
<p><strong>La Lettre</strong> : En 25 ans, James Ellroy est passé de son intimité familiale à l'intimité de l'Amérique pour nourrir ses romans. Est-ce en cela qu'on peut le qualifier de romancier historique, comme il le souhaite depuis longtemps, et non plus seulement d'écrivain de roman noir?<br />
<strong>F.G.</strong> :Non il reste avant tout un écrivain de roman noir.
<img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.American_death_trip_s.jpg" alt="American_death_trip.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="American_death_trip.jpg, sept. 2009" /><br />
<br /></p>
<p><strong>La Lettre</strong> : James Ellroy a annoncé vouloir écrire une trilogie sur les années 70 - Nixon, le Watergate et le Viet-Nam - est-ce toujours d'actualité ? Si oui, A quand le premier tome?<br />
<strong>F.G.</strong> : C'est de cette trilogie dont il s'agit qui a commencé avec Kennedy et s'achève avec Nixon et le Watergate.<br />
<br /></p>
<p><strong>La Lettre</strong> : James Ellroy dit régulièrement l'admiration qu'il vous porte. Cela veut-il dire qu'il ne quittera jamais Rivages ?<br />
<strong>F.G.</strong> : Je l'espère profondément. Mais seul lui peut répondre.<br />
<br /></p>
<p><strong>La Lettre</strong> : James Ellroy dans la Pléiade, c'est envisageable?<br />
<strong>F.G.</strong> : Il faut demander cela à Gallimard.<br />
<br /></p>
<p><strong>La Lettre</strong> : En 25 ans, et de manière générale, les polars sont devenus beaucoup plus violents, avec une vraie complaisance dans la description de la cruauté, d'enlèvements d'enfants et de torture. Il est loin le temps de Maigret ou de Marlowe. Pensez-vous que cela soit inéluctable et incontournable dans les années à venir?<br />
<strong>F.G.</strong> : C'est une généralité et comme toutes les généralités, elle est discutable puisque tous les genres coexistent.
<img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.American_Tabloid_s.jpg" alt="American_Tabloid.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="American_Tabloid.jpg, sept. 2009" />
<br /></p>
<p><strong>La Lettre</strong> : Rivages est aujourd'hui la maison de référence en matière de polar. Cependant, la Série Noire se porte aujourd'hui beaucoup mieux qu'il y a dix ans. Cette concurrence est-elle stimulante ou bien la puissance financière de la maison Gallimard vous fait-elle peur?<br />
<strong>F.G.</strong> : Gallimard ne me fait pas peur. Et la Série Noire est loin d'être la seule concurrence valable.<br /></p>
<p>(1) le 6 janvier 2010 en librairie, éditions Rivages.<br />
(2) 1995, éditions <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Rivages">Rivages</a>.<br />
(3) 2001, éditions <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Rivages">Rivages</a>.<br /></p>
<p><strong>Remerciements : François Guérif, Benoîte Mourot, Éditions Rivages.</strong><br /></p>
<p>Propos recueillis le 20 octobre 2009.</p> Les noceurs, une histoire édifianteurn:md5:39c5caecaaa72bde68c8d54a4e1fa36b2019-01-31T18:26:00+01:00lalettreLittératureChuck KinderRivages
<p><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.Les_noceurspoche_s.jpg" alt="Les_noceurspoche.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Les_noceurspoche.jpg, mar. 2012" />Ralph Crawford et Jim Stark observent leurs vies couler à pic dans la plus parfaite indifférence. Le premier planque son shit pour éviter que ses criminels d’enfants ne lui piquent, pendant que sa femme s’imagine que les puissances divines sauveront son mariage. Tandis que le second se noie dans l’alcool, le premier vit du même coup une crise conjugale : sa femme couche désormais avec son collègue. Complètement loufoque, ce roman vous fera passer un très bon moment. Aucune violence, aucune haine particulière à l’horizon. Juste un auteur qui veut nous faire rire et nous détendre. C’est réussi.<br /></p>
<p><em>Les noceurs, une histoire édifiante</em> <br />
Chuck Kinder<br />
Rivages Poche n°546<br />
440 pages, 9.00 €<br />
Septembre 2006.</p> French tabloïdsurn:md5:45b94ad59eaf02ef44ea0615316be45d2018-12-05T22:45:00+01:00lalettrePolarsJean-Hugues OppelRivagesRivages Noir
<p><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.French_tabloids_s.jpg" alt="French_tabloids.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="French_tabloids.jpg, mar. 2012" /><strong>Le pouvoir politique a toujours manipulé l'opinion publique pour remporter une élection. C'est l'essence même d'une campagne, c'est l'essence même de la politique. Gagner coûte que coûte, quelques que soient les moyens utilisés est par contre moins fréquent. Richard Nixon s'est cru au-dessus des lois qu'il était censé protéger en tant que Président des États-Unis d'Amérique. Il a espionné ses adversaires et des journalistes l'ont fait tomber.</strong><br /></p>
<p>Presque quarante ans plus tard, l'opinion publique française lit dans le Canard Enchaîné (édition du 3 novembre) que le Président de la République Française, qui est censé protéger les lois, utiliserait tous les moyens à sa disposition pour réduire au silence les sources des journalistes qui le critiquent le plus durement.<br /></p>
<p>Le pouvoir a toujours surveillé les journalistes de près ou de loin selon les époques et les régimes.
En France, depuis l'été 2010, une campagne de politique sécuritaire - qui ressemble étrangement à celle précédant les élections présidentielles de 2002 - est proposée aux électeurs sensibles à leurs sécurités, à leurs peurs. Expulsions de Roms, menaces terroristes, etc. Mais aussi, une surveillance accrue, visible en tout cas, des journalistes qui fouillent un peu trop autour du financement de la campagne présidentielle de Édouard Balladur en 1995 et de l'affaire Bettencourt.<br /></p>
<p>Dans <em>French tabloïds</em>, Jean-Hugues Oppel nous offre une relecture magistrale de l'année qui a précédé les élections de 2002. Une officine travaille l'opinion publique, les politiques et les journalistes pour réélire <em>le Candidat</em>. Leurs méthodes utilisent tout ce qui est légale ou pas. Tout savoir sur les députés et les maitresses des ministres, tout savoir sur les journalistes qui osent faire leur boulot de journalistes. Tout savoir pour tout prévoir pour écraser l'adversaire, pour gagner avant même que les électeurs connaissent le nom des candidats du deuxième tour. Quitte à violer leur vie privée, menacer leurs familles et détruire leurs carrières. <em>French tabloïds</em> est à lire rapidement pour découvrir un superbe roman noir bien sur, mais aussi pour comprendre que la politique c'est d'abord des coups bas, encore des coups bas et toujours des coups bas. <br /></p>
<p><em>French tabloïds</em><br />
Jean-Hugues Oppel<br />
Rivages<br />
Rivages Noir<br />
Septembre 2008<br />
448p. 9.50 €.<br /></p> Voleurs à la douzaineurn:md5:16ec3db993065260ecc02eaeac51abaf2018-12-05T22:44:00+01:00lalettrePolarsDonald WestlakeRivagesRivages Noir
<p><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.Voleurs_a_la_douzaine_poche_s.jpg" alt="Voleurs_a_la_douzaine_poche.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Voleurs_a_la_douzaine_poche.jpg, juil. 2011" /><strong>Si vous ne connaissez pas John Dortmunder, c’est que vous ne connaissez pas Donald Westlake. Erreur ! Dortmunder est le personnage fétiche de Westlake.</strong><br /></p>
<p>Un cambrioleur doublé d’un gaffeur hors pair, entouré d’une équipe aussi clownesque que lui. Et lorsqu’il réussit un coup, c’est souvent dû au hasard ou à l’intervention pas du tout prévue de la police, du propriétaire de la maison cambriolée ou du saint patron des cambrioleurs !
Dans ce recueil de nouvelles, je vous recommande particulièrement "Trop d’escroc" un bijou d’humour décalé qui est la quintessence de l’esprit et de l’humour de Westlake.<br />
<br /></p>
<p><em>Voleurs à la douzaine</em><br />
Donald Westlake<br />
Rivages|tag:Rivages<br />
Rivages Noir<br />
Juin 2011<br />
240 p.<br /></p> Underworld USAurn:md5:41f43a2a48156f58bfce1692e014f63d2018-12-05T22:42:00+01:00lalettrePolarsJames EllroyRivagesRivages Noir
<p><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.Underworld_USA_s.jpg" alt="underworld usa.indd" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="underworld usa.indd, mar. 2012" /><em>American Tabloïd</em>. Avril 1995.<br />
<em>American Death Trip</em>. Mars 2001.<br />
<em>Underworld USA</em>. Janvier 2010.<br /></p>
<p><a href="http://www.lalettredulibraire.com/index.php?post/2009/10/31/Fran%C3%A7ois-Gu%C3%A9rif">James Ellroy</a> est un écrivain à l'ancienne qui prend son temps pour écrire ses romans, quitte à rendre furax son éditeur américain qui l'a menacé de lui faire rendre son chèque s'il n'avait pas son manuscrit. James Ellroy n'a pas rendu son chèque, il a rendu son manuscrit. Une bombe. Un pavé de 831 pages décomposé en 131 chapitres.<br /></p>
<p>Si certains pensaient que James Ellroy s'assagirait avec le temps ou les honneurs ils en sont pour leurs frais, <em>Underworld USA</em> est du 100% Ellroy, du brut de décoffrage avec toute la violence d'un style inimitable qui fait de lui le maître incontesté du roman noir. Quel autre romancier peut se permettre de prendre son temps? Michael Connelly? Il a publié VINGT romans depuis 1995!!!! <br /><br />
Sa trilogie entamée sous JFK se clôt sous Nixon. Entre temps les USA sont allés sur la Lune mais ont perdu leurs illusions sur la terre du Vietnam ou 58000 boys sont morts. Pourtant, les Magouilles de J. Edgar Hoover contre les Noirs, les Homos, les Rouges (Ellroy adore les MAJUSCULES), les investissements de la Mafia dans les urnes et les Caraïbes, les églises qui brûlent, le Klan qui regarde sont toujours là.<br /></p>
<p><br /></p>
<p>JFK assassiné. Pour toujours.<br />
RFK assassiné. Pour toujours. <br />
MLK assassiné. Pour toujours. <br /></p>
<p><em>Underworld USA</em> débute avec un braquage brutal. Des morts, des billets, des émeraudes.
Autour rôde Dwigth Holly "le bras armé de la loi", Wayne Tedrow ancien flic, tueurs de noirs et chimiste mélancolique, enfin il y a Don Crutchfield obsédé par les femmes qu'il reluque le jour, la nuit, aux États-Unis ou en Haïti. James Ellroy tient l'histoire américaine entre ses doigts et joue avec comme d'autre avec de la pâte à modeler. Il n'y a ni gentil vraiment gentil, ni méchant, ni vraiment méchant. Ou est la ligne jaune? Personne ne le sait. Ce qui est certain, c'est qu'en matière de roman noir, il y a Ellroy et les autres. Et pour longtemps.<br /></p>
<p>Mafia. Pour toujours.<br />
Dollars. Pour toujours<br />
Cuba. Pour toujours.<br /></p>
<p><em>Underworld USA</em> <br />
<a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/James%20Ellroy">James Ellroy</a><br />
Éditions <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Rivages">Rivages</a>.<br />
<a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Rivages%20Noir">Rivages Noir</a>, octobre 2010<br />
928 pages,10.50 €.<br /></p> Quelque chose de pourri au royaume d'Angleterreurn:md5:0ef2bf311e2fe9019f75fc6e5f840e422018-12-05T22:39:00+00:00lalettrePolarsRivagesRivages NoirRobin Cook
<p><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.Quelque_chose_de_pourri_s.jpg" alt="Quelque_chose_de_pourri.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Quelque_chose_de_pourri.jpg, fév. 2009" /><strong>Un journaliste qui essaye d'avertir l'opinion publique sur les dangers que représente le favori aux prochaines élections pour la démocratie britannique</strong>.<br /></p>
<p>Un journaliste, Richard Watt, qui parle dans le vide et qui aura malheureusement raison. Son Angleterre sombrera dans la dictature. <br />
Un journaliste qui fuit pour l'Italie. <br />
Un journaliste que les petits-fils de Mussolini pourchassent, retrouvent et expulsent vers le Royaume-Uni. <br />
Un journaliste, que son pire ennemi, le premier ministre Jobling, fait interner. <br />
Une description hallucinante - et tellement actuelle - des ravages du populisme sur les masses, relayé par des médias incapables de réfléchir par eux-même et encore moins pour les autres. C'est tellement plus simple de recopier un communiqué de presse ou de tendre un micro sans poser de question.... Un seul journaliste contre tous. Un des berceaux de la démocratie au bord de la destruction.<br />
À sa sortie en 1970, <em>Quelque chose de pourri au Royaume d'Angleterre</em> fut comparé à <em>1984</em> le roman-culte de Georges Orwell. Aujourd'hui que <em>1984</em> est dépassé, que les caméras, les RFID, les disques durs et les fournisseurs d'accès surveillent tout et tout le monde, il est urgent de lire Robin Cook. Bonnes vacances sous les caméras de Big Brother! Souriez, vous êtes filmés...</p>
<p><em>Quelque chose de pourri au Royaume d'Angleterre</em> <br />
<a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Robin%20Cook">Robin Cook</a><br />
<a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Rivages">Rivages</a><br />
<a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Rivages%20Noir">Rivages Noir</a>,septembre 2005<br />
400 pages.<br />
<br /></p> Un pays à l’aubeurn:md5:46873ee41256e60d288adaf0fda7c6d92018-12-05T22:37:00+01:00lalettrePolarsDennis LehaneRivagesRivages Noir
<p><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.Un_pays_a_l__aube_s.jpg" alt="Un_pays_a_l__aube.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Un_pays_a_l__aube.jpg, mar. 2012" /><strong><em>Dennis Lehane suit le parcours de James Ellroy. En 2000, Lehane nous offrait un récital de violence avec </em>Ténèbres, prenez-moi par la Main<em> (<a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Rivages">Rivages</a>, 2000) puis un roman d’amitié et de haine avec </em>Mystic River<em> (<a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Rivages">Rivages</a>, 2002), enfin une plongée démente dans un hôpital psychiatrique militaire avec </em>Shutter Island<em> (<a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Rivages">Rivages</a>, 2003). En 2009, Lehane nous propos le premier tableau d’une fresque sur l’Amérique de la fin des années 10.</em></strong><br />
<br /></p>
<p>Cette fois-ci, Lehane avec une sérénité impressionnante embrasse les destins de trois hommes qui ne devraient jamais se rencontrer : Luther un ouvrier noir dingue de base-ball qui fuit son passé, Danny un policier blanc fils d’un capitaine de police qui fuit sa famille, enfin Babe le joueur de base-ball professionnel qui fuit tout ce qui l’éloigne d’une balle blanche.<br /></p>
<p>Comme Ellroy, Lehane cherche à gratter les recoins de l’histoire américaine. Immigration, violences policières, racisme et argent, tout y est. En tout cas, il se sent suffisamment à l’aise pour pouvoir le faire et il n’y va pas de main morte pour décrire la violence et les humiliations quotidiennes subie par les immigrés fraîchement arrivés du Vieux Continent que leurs infligent les immigrés qui les ont précédés vingt ans plus tôt.<br /></p>
<p>Des Blancs qui ne veulent pas perdre leurs places fraîchement acquises, des Noirs qui veulent gagner la leur et des Rouges, plein de Rouges, qui veulent tout brûler. Le souffle de la Révolution Bolchevique embrase les rues de Boston et les esprits. Les policiers de Boston vont se mettre en grêve et la ville basculer dans le chaos.<br /></p>
<p>La grande différence entre Lehane et Ellroy est que Lehane préfère le social et Ellroy la politique. On saluera son ambition de vouloir rejoindre le maître du roman noir, même si, disons-le tout net, James Ellroy peut dormir sur ses deux oreilles. Cependant, il a un héritier. Dennis Lehane a pris de l’épaisseur, de l’assurance pour se permettre d’empoigner l’Histoire des Etats-Unis à bras le corps. Saluons cette ambition et nous attendrons avec impatience son prochain roman.<br />
<br /></p>
<p><em>Un pays à l’aube</em><br />
Dennis Lehane<br />
Rivages<br />
Rivages Noir<br />
septembre 2010, 864 pages.<br />
<br /></p> Ténèbres, prenez-moi la mainurn:md5:c0cb3c9dae42a56f2655628539a82e462018-12-05T22:35:00+01:00lalettrePolarsDennis LehaneRivagesRivages Noir
<p><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.Tenebre__prenez-moi_par_la_main_s.jpg" alt="Tenebre__prenez-moi_par_la_main.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Tenebre__prenez-moi_par_la_main.jpg, mar. 2012" />Ce livre est comme un couloir sombre au bout duquel une porte ouverte, à la lumière jaune attire par son odeur nauséabonde. Plus vous vous en approchez, plus vous ouvrez votre esprit au mal et aux maux de tous les jours. Combien de fois allez-vous vous dire non, ce n'est pas possible. Car <a href="http://www.lalettredulibraire.com/index.php?post/2009/01/29/Blancs%2C-Noirs-et-Rouges">Dennis Lehane</a> y a mis toutes les âmes, la sienne, celles de ses deux héros, Pat et Angie, la vôtre. En tout cas, le mal est partout, suintant à chaque page, de plus en plus, et les ténèbres - le mot est juste- ne sont pas loin.<br /></p>
<p>Bien plus touffu que le très prometteur <em>Un dernier verre avant la guerre</em> (1), Lehane va plus loin dans la psychologie de ses personnages, dans la dénonciation de la société américaine et son fameux travers, la violence, celle qui est autant dans la rue que dans la cuisine et la chambre des enfants.
Il ne faut pas avoir de repères pour lire ce roman. Amnésiques des maux s'abstenir, aveugles du passé détounez votre regard de ces lignes, elles vous brûleront l'âme après la rétine.<br /></p>
<p>Les ténèbres, sont à côté de nous pour longtemps, sans que nous le sachions, ou pire, tout en le sachant. Car les ténèbres ne sont pas forcément une grotte rougeoyante avec des flammes et des cris de douleurs, ce sont aussi ceux qui sont à nos côtés.<br />
<br /></p>
<p><em>Ténèbres, prenez-moi la main</em><br />
Dennis Lehane<br />
Rivages<br />
Rivages Noir, mars 2002<br />
498p., 9.50 €.<br />
<br /></p> Lire à Limoges 2013urn:md5:1dabb4b4fe6ea5af23eac392a02d00452018-12-02T17:23:00+01:00lalettrePartenariatsAnne CarrièreDenoëlFlammarionGallimard JeunesseGilles ParisJean Guy SoumyLattèsLe PassageLéo ScheerMichel LafonPatrick SobralPresses du ChâteletRivagesSonia RykielStéphane Hessel
<p><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.Lire_a_Limoges_m.jpg" alt="Lire_a_Limoges.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Lire_a_Limoges.jpg, fév. 2013" /><strong><a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/RENTR%C3%89E%202013">RENTRÉE 2013</a></strong> Le salon <strong><em>Lire à Limoges</em></strong> aura lieu les 5, 6 et 7 avril 2013 sur l’esplanade du Champ de Juillet.<br /></p>
<p><strong>Plus de 300 AUTEURS</strong> de littérature générale, régionale, jeunesse, et bandes dessinées sont invités et participeront aux séances de dédicaces, rendez-vous
littéraires, animations, et conférences organisées sur des sujets d’actualité ou de société.<br />
Parmi les invités: <strong>Bernard Benyamin, Mireille Calmel, Elsa Chabrol, Hervé Claude, Christine Clerc, Vladimir Fédorovski, Irène Frain, Emilie Frèche, Stéphanie Fugain</strong>, <strong>Jean Gab’1, Dominique Jamet, Serge Joncour, Venus Khoury Ghata, Eric Naulleau, Alain Pompidou, Jean-Michel Riou, Alexis Salatko, Maud Tabachnik, Jean</strong> <strong>Teulé, Nadine Trintignant, Clelia Ventura</strong>.....<br /></p>
<p><strong>L'INVITÉE D'HONNEUR: MEMONA HINTERMANN</strong><br />
<strong>Memona Hintermann</strong>, grand reporter à la rédaction nationale de France 3. Grand prix 2012 de l’Association de la Presse Etrangère, dans la catégorie «télévision». elle est membre du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel depuis le 9 janvier dernier. Elle est notammentl’auteur de plusieurs livres dont « <em>Ils ont relevé la tête</em>» (éd. <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Latt%C3%A8s">Lattès</a>).<br /></p>
<p><strong>L'ÉDITION RÉGIONALE À L'HONNEUR</strong><br />
En collaboration avec le <em>Centre régional du Livre en Limousin</em>, le vendredi 5 avril sera consacré à l’édition régionale et aux auteurs régionaux avec les rendez-vous littéraires qui leur seront entièrement consacrés et un entretien avec l’écrivain limousin <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Jean%20Guy%20Soumy">Jean Guy Soumy</a>.<br /><br />
<br />
Dans le cadre des rendez-vous littéraires, ce même vendredi, La Ville de Limoges va rendre un hommage particulier à <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/St%C3%A9phane%20Hessel">Stéphane Hessel</a> avec les fondateurs des éditions Indigène, Sylvie Crossman et Jean-Pierre Barou, qui ont publié le célèbre <em>Indignez-vous!</em><br />
<br /></p>
<p><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/Logo_1.jpg" alt="Logo_1.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="Logo_1.jpg, avr. 2012" />
<strong><em>LA LETTRE DU LIBRAIRE</em> EST PARTENAIRE DE <em>LIRE À LIMOGES</em> 2013</strong>
<br />
<br />
<br /></p>
<p><strong>DES RENCONTRES ET DES CONFÉRENCES</strong><br />
Les rencontres et les conférences seront un des temps forts de «Lire à Limoges» : entretiens avec un auteur venant échanger sur son parcours et son oeuvre comme <strong>Memona Hintermann</strong> ou <strong>Vladimir Fédorovski</strong>. conférence autour du polar animée par le journaliste <strong>Gérard Meudal</strong>, et tables rondes, animées par le journaliste <strong>Eric Portais</strong>, rassemblant des auteurs autour d’un thème de société ou d’actualité. <br />
Dès le vendredi soir, au cinéma Le Lido, «<em>Le Choix des armes</em>», film d’Alain Corneau, sera présenté au public par Nadine Trintignant, compagne du réalisateur.<br /></p>
<p><strong>DES ANIMATIONS POUR LE JEUNE PUBLIC</strong><br />
L’autre objectif de «Lire à Limoges» est de développer les animations pour et avec le jeune public en amont et pendant le salon.<br />
C’est autour du <strong>thème du bestiaire</strong> que les élèves vont s’exprimer avec des projets et des ateliers adaptés à leur âge. Parallèlement, les jeunes du Centre social de La Bastide proposeront en simultané au centre Saint-Martial et sous le chapiteau, des défis en créant un « cadavre exquis ».<br />
Quatre spectacles et trois ateliers seront également proposés par des compagnies professionnelles à l’espace jeunesse
autour du thème choisi.<br /></p>
<p><strong>L'ESPACE JEUNESSE</strong> se décomposera en deux parties, «<strong>Le petit chapiteau</strong>» accueillant les spectacles, et «<strong>L’atelier</strong>», plus ouvert, pour
l’exposition des différents travaux réalisés par les élèves et l’organisation des ateliers.<br />
<strong>La Bibliothèque francophone multimédia</strong> mettra en scène l’exposition «Duo de bestioles» abordant les liens entre animaux et la biodiversité. <br />
Enfin, comme chaque année, la journée du vendredi sera dédiée aux rencontres écrivains-scolaires dans les établissements scolaires de la ville avec plus d’une
centaine de rencontres mises en place.<br /></p>
<p><strong>DES PRIX LITTÉRAIRES</strong>
« Lire à Limoges » récompensera également les auteurs présents dans chaque catégorie:<br />
<strong>prix Izzo</strong><br />
Remise du prix sous chapiteau (podium)<br />
Samedi 6 avril 2013 à 12h30<br /></p>
<p>Les ouvrages sélectionnés:<br />
Florence Cadier <em>La faute de Rose</em> (éditions Thierry Magnier Jeunesse )<br />
Axl Cendres <em>La drôle de vie de Bibow Bradley</em> (éditions Sarbacanne)<br />
Jean-Luc Marcastel <em>Le dernier hiver</em> (éditions Hachette Jeunesse)<br />
<strong>Lauréat 2012</strong> : Magali Wiener <em>Les carcérales</em> (éditions Milan Jeunesse).<br /></p>
<p><strong>Le prix « Coup de coeur jeunesse »</strong><br />
Remise du prix sous chapiteau (podium)<br /></p>
<p>Vendredi 5 avril 2013 à 15h00<br />
La sélection:<br />
Thomas Scotto <em>Le duel des frères Flint</em> (éditions Actes Sud Junior)<br />
Stéphane Servant <em>Le loup sous le lit ou quand une petite fille sait ce que les adultes ne savent plus...</em> (éditions Oskar jeunesse).<br />
Jean-Claude Mourlevat <em>Le garçon qui volait</em> (éditions <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Gallimard%20Jeunesse">Gallimard Jeunesse</a>).<br />
Lauréat 2012 : Christophe Mauri pour Le 1er défi de Mathieu Hidalf (éditions Gallimard).
<strong>prix «Coup de coeur jeunesse»</strong>, tous deux remis par de jeunes lecteurs. <br /></p>
<p>Prix « <strong>Ville de Limoges</strong> », récompensant depuis l’an dernier un premier roman.<br />
Ce prix, décerné par la Ville de Limoges depuis 1997, récompense un ouvrage marquant de l’actualité littéraire. Il est remis par un jury composé d’élu, de professionnels du livre et de l’Education nationale. Depuis 2011, il récompense l’auteur d’un premier roman.<br />
Composition du jury : Marie-Paule Barruche (adjointe au Maire), Joëlle Deluche (professeur de Lettres), Nicolas Bouchard (auteur), Jean-François Le Van (Inspecteur d’Académie chargé des Lettres), Olivier Thuillas (Centre régional du livre), et deux lycéennes, Elsa Blanchard et Valentine Chadelaud.<br /></p>
<p>Les ouvrages sélectionnés :<br />
Aurélien Bellanger <em>La théorie de l’information</em> (éditions Gallimard)<br />
Sandrine Collette <em>Des noeuds d’acier</em> (éditions Denoël)<br />
Solange Delhomme <em>Les traversées</em> (éditions Denoël)<br />
Samuel Doux <em>Dieu n’est même pas mort</em> (éditions Julliard)<br />
Raymond Castells <em>Hôpital psychiatrique</em> (éditions Payot et Rivages)<br />
Lauréat 2012 : François Garde <em>Ce qu’il advint du sauvage blanc</em> (éditions Gallimard).<br /></p>
<p>Prix « <strong>Coeur de France</strong> ».<br />
<img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/Le_Roi_Noir_de_Versailles.jpg" alt="Le_Roi_Noir_de_Versailles.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Le_Roi_Noir_de_Versailles.jpg, avr. 2013" /><strong>Le lauréat est Jean-Michel Riou pour <em>Le Roi noir de Versailles</em> (éditions <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Flammarion">Flammarion</a>)</strong><br /></p>
<p>Créé spécialement pour « Lire à Limoges » en 1995 par Madeleine Chapsal, marraine de la fête du livre, ce prix est décerné chaque année pour un roman de l’actualité littéraire. Les auteurs sont nommés sur proposition des éditeurs.<br />
Composition du jury : Madeleine Chapsal, présidente, Janine Boissard, Marie-Paule Barruche, Régine Deforges, Eric Portais, Eve Ruggieri, <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Sonia%20Rykiel">Sonia Rykiel</a> et Gonzague Saint-Bris.<br /></p>
<p>Les ouvrages sélectionnés:<br />
Mireille Calmel <em>Richard Coeur de Lion L’Ombre de Saladin</em> (XO Editions)<br />
Fatou Diome Impossible de grandir (éditions Flammarion)<br />
Hayat El Yaman Biculturels (éditions <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Anne%20Carri%C3%A8re">Anne Carrière</a>)<br />
Catherine Guennec Mon petit trognon potelé... (First Editions)<br />
Marie Lebey <em>Mouche</em> (éditions <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/L%C3%A9o%20Scheer">Léo Scheer</a>) de<br />
Mickaël Mention <em>Sale temps pour le pays</em> (éditions <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Rivages">Rivages</a>)<br />
Jean-Michel Riou <em>Le Roi noir de Versailles</em> (éditions <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Flammarion">Flammarion</a>)<br />
Emmanuelle Urien <em>L’art difficile de rester assise sur une balançoire</em> (éditions <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Deno%C3%ABl">Denoël</a>)<br />
Gilles Van Grasdorff <em>Opération Shambhala</em> (éditions <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Presses%20du%20Ch%C3%A2telet">Presses du Châtelet</a>)<br />
Françoise Pitt-Rivers <em>Des fils d’or et de soie</em> (éditions <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Le%20Passage">Le Passage</a>)<br />
Irène Frain <em>Beauvoir in love</em> (éditions <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Michel%20Lafon">Michel Lafon</a>)<br />
Lauréat 2012 : <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Gilles%20Paris">Gilles Paris</a> pour <em>Au pays des kangourous</em> aux éditions Don Quichotte.<br /></p>
<p>Prix « <strong>Bande Dessinée</strong> ».<br />
Ce prix, créé en 1988, récompense un ouvrage de bande dessinée. Les ouvrages, proposés par les libraires, sont ensuite sélectionnés par un jury composé d’élu, de professionnels du livre et de l’éducation.<br />
Composition du jury : Marie-Paule Barruche (adjointe au Maire), Gilles Ratier (Bfm), Gwenaël Jacquet, Maud Dubarry (libraire), Aurélien Morinière (auteur) et Jean Depelley (Bfm).<br />
Les ouvrages sélectionnés :
Fabien Bedouel L’or et le sang (éditions 12 Bis)<br />
Gwen de Bonneval et Hugues Micol <em>Bonneval Pacha</em> (éditions Dargaud)<br />
GRUN ''METRONOM' (éditions Glénat)<br />
Eric Chabbert <em>BlackStone</em> (éditions Glénat)<br />
Jean-Claude Fournier <em>Les chevaux du vent</em> (éditions Dupuis)<br />
David Ratte <em>Le voyage des pères</em> (éditions Paquet)<br />
Lauréats 2012 : CATEL et José-Louis Bocquet <em>Olympe des Gouges</em> (éditions Casterman)<br /></p>
<p>►Un prix spécial est remis cette année à <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Patrick%20Sobral">Patrick Sobral</a> pour la qualité de son oeuvre et l’originalité de son parcours.<br /></p>
<p>Le <em>Populaire du Centre</em> remettra également un prix couronnant un ouvrage faisant référence à l’actualité.<br />
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<p><strong>DES DÉCOUVERTES</strong><br />
Plusieurs passerelles seront établies avec des expositions organisées dans d’autres équipements culturels de la ville. Ainsi, en écho à l’exposition
«<em>Georges-Emmanuel Clancier, passager du siècle</em>» proposée à la Bibliothèque francophone multimédia du 25 mars au 11 mai 2013, l’actrice <strong>Anne Alvaro</strong> viendra lire des extraits de l’auteur du «<em>Pain noir</em>».<br />
Pour évoquer l’exposition «<em>Des miettes et des étoiles</em>», présentant au musée de la Résistance les illustrations de <strong>Thomas Duranteau</strong> suite à un voyage d’étude dans plusieurs camps nazis, l’artiste animera une conférence en compagnie de la résistante Ida Grinspan, ancienne déportée.<br />
<br /></p> Voleurs à la douzaineurn:md5:96cceab94f0eca425e8089b9f1a68d552018-11-29T18:17:00+00:00lalettrePolarsDonald WestlakeRivages
<p><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.Voleurs_a_la_douzaine_s.jpg" alt="Voleurs_a_la_douzaine.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Voleurs_a_la_douzaine.jpg, fév. 2009" />Si vous ne connaissez pas John Dortmunder, c’est que vous ne connaissez pas Donald Westlake. Erreur ! Dortmunder est le personnage fétiche de Westlake. Un cambrioleur doublé d’un gaffeur hors pair, entouré d’une équipe aussi clownesque que lui. Et lorsqu’il réussit un coup, c’est souvent dû au hasard ou à l’intervention pas du tout prévue de la police, du propriétaire de la maison cambriolée ou du saint patron des cambrioleurs !<br />
Dans ce recueil de nouvelles, je vous recommande particulièrement "Trop d’escroc" un bijou d’humour décalé qui est la quintessence de l’esprit et de l’humour de Westlake.<br />
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<p><em>Voleurs à la douzaine</em><br />
Donald Westlake<br />
Rivages, 2008.<br /></p>