La lettre du Libraire - Mot-clé - prix Goncourt2024-03-19T05:27:54+01:00urn:md5:730380b67af77a3fbbc36330a33651feDotclearRentrée 2012urn:md5:3022288c5f14c7f6d634ee12be9fbddd2014-09-16T17:27:00+02:00lalettreÉditoBourgoisE.L. JamesGrassetLattèsPlonprix Goncourtprix NobelRENTRÉE 2012SeuilToni Morrison
<p><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/logo5.jpg" alt="logo5.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="logo5.jpg, mai 2011" /> <strong><a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/RENTR%C3%89E%202012">RENTRÉE 2012</a></strong> <strong>C’est devenu une habitude, la rentrée littéraire est une nouvelle fois engagée sur fond de crise économique, de changement politique et d’incertitudes éditoriales. Pourtant, les éditeurs ont une nouvelle fois franchit l’obstacle de la morosité ambiante pour nous proposer des textes de grande qualité. Les lecteurs feront-ils de même ou continueront-ils à fréquenter les librairies « juste pour jeter un œil » aux nouveaux romans ?</strong><br /></p>
<p>Car des bons livres, il y en a ! Un premier roman comme <em><a href="http://www.lalettredulibraire.com/index.php?post/2012/08/28/La-d%C3%A9esse-des-petites-victoires">La Déesse des petites victoires</a></em> de Yannick Grannec ne peut que nous ravir. En effet, on découvre un auteur puissant, efficace et qui sait raconter une histoire. <em><a href="http://www.lalettredulibraire.com/index.php?post/2012/08/23/Sex-toy">Sex toy</a></em> de Jean-Marie Gourio est effrayant par son sujet – des collégiens accrocs à l’alcool et à Internet tellement perturbés qu’ils confondent virtuel et réel - mais son style percutant ne nous fait pas décrocher une seconde. On est aussi envouté par la puissance lyrique de Laurent Gaudé avec <em><a href="http://www.lalettredulibraire.com/index.php?post/2012/08/22/Pour-seul-cort%C3%A8ge">Pour seul cortège</a></em>. En littérature étrangère, l’italien Niccolo Amaniti est époustouflant dans <em>Moi et toi</em> et l’anglais Tom McCarthy nous livre avec <em>C</em> un roman riche.<br /></p>
<p>Place aux femmes. Trois parmi tant d’autres, trois au-dessus des autres. Tout d’abord madame <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Toni%20Morrison">Toni Morrison</a>, <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/prix%20Nobel">prix Nobel</a> 1993 et conscience littéraire des États-Unis, publie Home (éd. <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Bourgois">Bourgois</a>) et déchire doucement mais surement l’image trop lisse des années 50 qui cache la ségrégation. La britannique J.K. Rowling change de classe et quitte Harry Potter pour le monde des adultes avec la publication de Une place à prendre (éd. <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Grasset">Grasset</a>, 27 septembre). Enfin la britannique <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/E.L.%20James">E.L. James</a>, auteur de Cinquante nuances de Grey (éd. <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Latt%C3%A8s">Lattès</a>, 17 octobre) qui enflamme les lectrices -plus de cinquante millions d’exemplaires vendus- avec un roman érotique grand public. Fera-t-elle mieux que les 600 000 exemplaires de « La Vie sexuelle de Catherine M. » de Catherine Millet (<a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Seuil">Seuil</a>, 2001) ?<br /></p>
<p>Quid des prix littéraires ? La maison du Seuil pourrait signer sa résurrection en décrochant le <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/prix%20Goncourt">prix Goncourt</a>. En effet deux titres <em>Le Terroriste noir</em> de Tierno Monénembo (1) et <em>Peste & Choléra</em> de Patrick Deville (2) sont retenus sur la première liste. Le Seuil n’a plus reçu le plus prestigieux prix littéraire français depuis son doublé en 1987 avec Tahar Ben Jelloun pour <em>La nuit sacrée</em> et 1988 avec <em>L'exposition coloniale</em> de Erik Orsenna.<br /></p>
<p>Enfin, l’immense Salman Rushdie publie ses mémoires chez <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Plon">Plon</a> (le 20 septembre en sortie mondiale) sous le titre <em>Joseph Anton</em>. Dans son ombre, Philip Roth est de plus en plus petit…<br /></p>
<p>Bonne rentrée à tous !</p>
<p><strong>Édito publié le 7 septembre 2012.</strong></p> Le Prix Goncourt 2013 à Pierre Lemaitreurn:md5:a04d62800fedda9f09320eabe9e953642014-09-12T23:24:00+02:00lalettrePrix Littéraires 2013Actes SudAlbin MichelPierre Lemaitreprix Goncourt
<p><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.Au-revoir_la_haut_s.jpg" alt="Au-revoir_la_haut.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Au-revoir_la_haut.jpg, sept. 2013" />
<strong>Il était le grandissime favori et il n'a pas manqué la dernière marche. Pierre Lemaitre a reçu, aujourd'hui lundi 4 novembre, le <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/prix%20Goncourt">prix Goncourt</a> 2013 pour son roman <em>Au revoir là-haut</em> (éd. <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Albin%20Michel">Albin Michel</a>)</strong>.<br /></p>
<p>C'est au restaurant <em>Chez Drouant</em> que l'annonce a été faite, à 12h45, devant une foule de journalistes et de cameramen hystériques, la même foule que l'année dernière pour <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?post/2012/11/07/Prix-Goncourt-2012">Jérôme Ferrari</a> récompensé pour <em>Le sermon sur la chute de Rome</em> (<a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Actes%20Sud%29">Actes Sud)</a>. <br />
<br />
<strong><a href="http://www.lalettredulibraire.com/Palmarès-du-prix-Goncourt">Voir le palmarès du Prix Goncourt</a></strong>.<br /></p>
<p><strong>Résumé de l'éditeur :</strong><br />
« Pour le commerce, la guerre présente beaucoup d’avantages, même après. »
<em>Sur les ruines du plus grand carnage du XXe siècle, deux rescapés des tranchées, passablement abîmés, prennent leur revanche en réalisant une escroquerie aussi spectaculaire qu’amorale. Des sentiers de la gloire à la subversion de la patrie victorieuse, ils vont découvrir que la France ne plaisante pas avec ses morts…</em><br />
<em>Fresque d’une rare cruauté, remarquable par son architecture et sa puissance d’évocation, Au revoir là-haut est le grand roman de l’après-guerre de 14, de l’illusion de l’armistice, de l’État qui glorifie ses disparus et se débarrasse de vivants trop encombrants, de l’abomination érigée en vertu.</em><br />
<em>Dans l’atmosphère crépusculaire des lendemains qui déchantent, peuplée de misérables pantins et de lâches reçus en héros, Pierre Lemaitre compose la grande tragédie de cette génération perdue avec un talent et une maîtrise impressionnants.</em><br /></p>
<p><strong>Article publié lundi 4 novembre 2013.</strong></p> Prix Goncourt 2012 à Jérôme Ferrariurn:md5:5df5ad1ab30647dfad76b01abf34c54e2014-09-08T21:40:00+02:00lalettrePrix Littéraires 2012Actes SudJérôme FerrariLaurent Gaudéprix Goncourt
<p><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.Sermon_sur_la_chute_de_Rome_m.jpg" alt="Sermon_sur_la_chute_de_Rome.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Sermon_sur_la_chute_de_Rome.jpg, nov. 2012" /><strong>Le prix littéraire le plus prestigieux de France a été attribué à Jérôme Ferrari pour <em>Le sermon sur la chute de Rome</em> (éd. Actes Sud).</strong><br /></p>
<p>C'est le deuxième prix Goncourt Actes Sud après Laurent Gaudé et <em>Le Soleil des Scorta</em> en 2004.<br />
"la délibération a été franche, partagée, longtemps argumentée, rien n'était joué", a commenté l'un des jurés, Régis Debray.<br /></p>
<p>Jérôme Ferrari a affirmé avoir ressenti en apprenant la nouvelle "une chute de tension qu'on peut considérer comme une définition correcte de la joie". "Bien sûr que c'est une consécration", a-t-il ajouté, confessant se sentir "un peu comme un lapin dans les phares" alors qu'il était photographié et filmé de toutes parts.<br />
<br /></p>
<p><strong><a href="http://www.lalettredulibraire.com/Palmarès-du-prix-Goncourt">Le palmarès du prix Goncourt</a></strong><br /></p>
<p>__Article publié le 7 novembre 2012.<br />
__(Source: AFP).<br /></p> Prix Femina 2012 à Patrick Devilleurn:md5:dd12bc6af8fc787329819c9f8c1362b12014-09-08T21:19:00+02:00lalettrePrix Littéraires 2012Fiction et CieGrassetPatrick DevillePhébusprix Goncourtprix RenaudotSeuil
<p><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.Peste_et_cholera_s.jpg" alt="Peste_et_cholera.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Peste_et_cholera.jpg, août 2012" /><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.Certaines_n__avaient_jamais_vu_la_mer__s.jpg" alt="Certaines_n__avaient_jamais_vu_la_mer_.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Certaines_n__avaient_jamais_vu_la_mer_.jpg, nov. 2012" /><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.Ethno-roman_s.jpg" alt="Ethno-roman.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Ethno-roman.jpg, nov. 2012" /><br />
<a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Patrick%20Deville">Patrick Deville</a> a été couronné lundi par le prix Femina pour <em>Peste & Choléra</em> (éd. <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Seuil">Seuil</a>), formidable épopée sur le destin d'un homme d'exception, Alexandre Yersin, explorateur en blouse blanche parti au bout du monde découvrir le redoutable bacille de la peste, a annoncé son éditeur. L'annonce officielle par le jury devait intervenir sous peu, alors que Patrick Deville est aussi en lice pour le <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/prix%20Goncourt">prix Goncourt</a> et le <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/prix%20Renaudot">prix Renaudot</a>.<br />
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Le prix Femina étranger a été remis à Julie Otsuka pour <em>Certaines n'avaient jamais vu la mer</em> (éd. <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Ph%C3%A9bus">Phébus</a>).<br />Le prix Femina essai a été remis à Tobie Nathan pour "Ethno-Roman" (éd. <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Grasset">Grasset</a>).<br />
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<strong>Le <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?post/2013/09/19/Palmar%C3%A8s-du-Prix-Femina">palmarès du prix Femina</a></strong><br /></p>
<p><strong>Article publié le 5 octobre 2012.</strong></p> Prix Goncourt 2010 à Michel Houellebecqurn:md5:8a38d321d8d5edf0f518cecd0d954b052014-09-08T09:06:00+02:00lalettrePrix Littéraires 2010FlammarionLa carte et le territoireMichel Houellebecqprix Goncourt
<p><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/la_carte_et_le_territoire.jpg" alt="la_carte_et_le_territoire.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="la_carte_et_le_territoire.jpg, nov. 2010" />Les jurés du prix Goncourt ont attribués par 7 voix contre deux à Virginie Despentes le plus prestigieux prix littéraire français à à Michel Houellebecq pour son roman <em>La carte et le territoire</em> (Flammarion). <br />
Flammarion reçoit son premier Goncourt depuis trente ans et <em>Le jardin d’acclimatation</em> de Yves Navarre.
Enfin, Teresa Crémesi voit arriver sa première récompense littéraire depuis son départ de chez Gallimard.<br />
<br /></p>
<p><strong><a href="http://www.lalettredulibraire.com/Palmarès-du-prix-Goncourt">Voir le Palmarès du prix Goncourt</a></strong><br />
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<strong>Source: Académie Goncourt.</strong><br /></p> Prix Goncourt 2009 à Marie NDiayeurn:md5:d7912fe7e843f77a5ec9717ef0ce3ad92014-09-06T21:57:00+02:00lalettrePrix Littéraires 2009GallimardMarie NDiayeprix Goncourt
<p><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.Trois_femmes_puissantes_m.jpg" alt="Trois_femmes_puissantes.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Trois_femmes_puissantes.jpg, nov. 2009" />L'académie Goncourt a attribué son prix à <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Marie%20NDiaye">Marie NDiaye</a> pour <strong>Trois femmes puissantes</strong> (éd. <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Gallimard">Gallimard</a>). C'est le 37e <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/prix%20Goncourt">prix Goncourt</a> de <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Gallimard">Gallimard</a>.<br />
<br /></p>
<p><strong><a href="http://www.lalettredulibraire.com/Palmarès-du-prix-Goncourt">Voir le Palmarès du prix Goncourt</a></strong><br /></p> La rentrée littéraire du Seuilurn:md5:2ccfbe0ec75fa6aee4dd4f81630591262014-06-18T10:38:00+02:00lalettreRentrée littéraire 2013Actes SudChantal THOMASCharif MajdalaniCloé KORMANdont quatre pour le seul Patrik DevilleJ. M. COETZEEJean-Daniel BALTASSATJérôme FerrariKevin ORRNadeem ASLAMOlivier BetournéPaolo GIORDANOPatrick Devilleprix du roman Fnacprix Féminaprix GoncourtSaber MANSOURISam BYERSSeuil
<p><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.Seuil_logo_s.jpg" alt="Seuil_logo.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Seuil_logo.jpg, mai 2013" />La rentrée 2012 fut un bon moment pour les éditions du <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Seuil">Seuil</a>. Plusieurs récompenses dont le Prix Nobel, Le <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/prix%20du%20roman%20Fnac">prix du roman Fnac</a>, le <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/prix%20F%C3%A9mina">prix Fémina</a>, le prix des prix littéraires, ces trois derniers pour <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Patrick%20Deville">Patrick Deville</a> et "Peste & Choléra". Mais pas le <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/prix%20Goncourt">prix Goncourt</a> qui lui a été ravi par <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Actes%20Sud">Actes Sud</a> (face à Deville justement) et <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/J%C3%A9r%C3%B4me%20Ferrari">Jérôme Ferrari</a> pour son roman "La chute de Rome". L'année 2013 sera-t-elle celle de la consécration pour <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Olivier%20Betourn%C3%A9">Olivier Betourné</a>, aux commandes du <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Seuil">Seuil</a> depuis janvier 2010?.<br /></p>
<p><strong>LITTÉRATURE FRANÇAISE</strong><br />
<strong>22 août 2013</strong><br />
<em><strong>Le Divan de Staline</strong></em> de <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Jean-Daniel%20BALTASSAT">Jean-Daniel BALTASSAT</a><br /><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.Le_divan_de_Staline_s.jpg" alt="Le_divan_de_Staline.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="Le_divan_de_Staline.jpg, mai 2013" />
<em>Staline, un Staline qui n’a plus que trois ans à vivre, se retire quelques jours dans sa Géorgie natale. La Vodieva, sa maîtresse de longue date, le rejoint dans le palais décadent où il s'est installé. Elle est accompagnée d’un jeune peintre qu’elle protège. Ce Danilov, prodige du réalisme socialiste, a conçu une oeuvre inouïe pour célébrer la glorieuse éternité du Petit Père des peuples</em>.
<em>Allongé sur un divan étrangement identique à celui de Freud, Staline joue avec les fantômes qui hantent ses rêves : sa mère, son épouse suicidée, ses années de Sibérie et Lénine, le plus grand des pères menteurs. Autour de celui qui ne tremble jamais, il n’y a que terreur, soumissions, impitoyable cruauté : son véritable monument d’éternité</em>.<br />
<br /></p>
<p>''<strong>Les Saisons de Louveplaine'</strong>' de <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Clo%C3%A9%20KORMAN">Cloé KORMAN</a><br />
<img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.Les_saisons_de_Louveplaine_s.jpg" alt="Les_saisons_de_Louveplaine.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Les_saisons_de_Louveplaine.jpg, mai 2013" /><em>Nour, jeune femme algérienne, n’a plus de nouvelles d’Hassan, son mari parti travailler en France. Elle prend l’avion, arrive à Louveplaine, banlieue où il a promis de la faire venir avec leur petite fille. Mais, au 15e étage de la tour Triolet, l’appartement est vide. Hassan a disparu. Désemparée mais déterminée à retrouver son mari, Nour fait connaissance avec les habitants de la cité, découvre leur vie, leurs espoirs, leurs secrets. Sonny, bon élève au lycée mais mêlé à tous les trafics locaux, s’impose à elle, tantôt amical, tantôt menaçant. Nour avance à tâtons, alors que la sombre renommée de son mari se dessine sur fond d’économies parallèles et de démantèlements urbains qui mettent la cité sous tension</em>.<br />
<em>La vivacité des scènes et des personnages, l’originalité de l’écriture, l’invention littéraire, donnent une ampleur rare au roman et confirment les dons exceptionnels de Cloé Korman</em>.<br />
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<br /></p>
<p><em><strong>Le Dernier Seigneur de Marsa</strong></em> de <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Charif%20MAJDALANI">Charif MAJDALANI</a><br />
<img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.Le_dernier_seigneur_de_Marsad_s.jpg" alt="Le_dernier_seigneur_de_Marsad.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="Le_dernier_seigneur_de_Marsad.jpg, mai 2013" />
<em>Beyrouth, quartier de Marsad, 1964. Simone, la fille cadette de Chakib Khattar, un chrétien ayant fait fortune dans le négoce du marbre, est enlevée parHamidChahine, le bras droit de son père. Ce rapt amoureux est un déchirement pour Chakib Khattar : obsédé par la transmission de son patrimoine et se heurtant à l’incapacité ou à l’indifférence de ses héritiers légitimes, il a fait de Hamid plus que son homme de confiance, une sorte de fils spirituel. À Marsad, l’affaire fait grand bruit, mais l’enlèvement tourne court, lorsque les deux amants tentent de se marier clandestinement</em>.
<em>Khattar retrouve sa fille, la met sous clé et Hamid prend le large. Il ira travailler en Arabie, mettant sur pied un commerce d’eau de lavande avec des parfumeurs français. Simone, elle, s’émancipera comme elle le peut dans les bras d’amants de passage</em>.
<em>Les années suivantes voient le Liban s’enfoncer dans le chaos, entre 1975 et le milieu des années 1980. Chakib devient alors le témoin impuissant de ces convulsions qui affecteront durement son négoce et compromettront son statut de notable chrétien dans un pays livré aux milices et au chaos</em>.<br />
<br /></p>
<p><em><strong>Je suis né huit fois</strong></em> de <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Saber%20MANSOURI">Saber MANSOURI</a><br />
<img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.Je_suis_ne_huit_fois_s.jpg" alt="Je_suis_ne_huit_fois.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Je_suis_ne_huit_fois.jpg, mai 2013" />
<em>Le souffle d’une vie naît d’une rencontre entre un enfant devenu jeune adulte, Massyre, et un lieu, la Montagne Blanche, particulièrement apprécié par tous les conquérants venus visiter la Tunisie. Le lieu est unique. Massyre est multiple</em>.
<em>Il y a d’abord ses sept soeurs et leurs destins qui le regardent en silence, lui, le garçon, le huitième. Et puis, il y a ses huit métiers : suiveur de chèvres jusqu’à l’abattoir, chercheur de l’escargot souterrain, helix aperta, vendeur de fruits sauvages, d’eau à la criée, de boissons gazeuses, négociant en journaux au kilo et fripier. En parallèle, Massyre va à l’école primaire, au collège, au lycée. À l’université, il fait une rencontre déterminante avec l’Histoire. Il devient professeur d’histoire et de géographie au lycée de la Montagne Blanche. Mais peut-on enseigner le passé dans le lieu de son commerce et de sa grande Histoire</em>?
<em>Renonçant à sa part d’héritage au profit de ses soeurs, Massyre décide de partir au-delà de la Montagne Blanche, à la recherche d’un manuscrit irakien. Mais cette quête du texte tant désiré va-t-elle lui donner la force de se débarrasser définitivement d’une culpabilité proche de la malédiction</em> ?<br />
<br /></p>
<p><em><strong>Le Produit</strong></em> de <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Kevin%20ORR">Kevin ORR</a><br />
<img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.Le_produit_s.jpg" alt="Le_produit.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="Le_produit.jpg, mai 2013" />
<em>Le narrateur, âgé d’une trentaine d’années, vit à Paris. Son obsession, c’est le Produit. Il s’efforce de ne pas y songer, mais sans cesse revient en lui la sensation demanque. Il faudrait pouvoir penser à autre chose. Changer d’air. Départ pour New York, chez un couple d’amis qui font office de parents adoptifs depuis l’enfance. Ils sont un peu effrayés de le trouver dans cet état, ils le connaissent pourtant depuis longtemps. Quelques jours à la campagne, au bord de l’Hudson, puis retour à New York, puis Paris de nouveau. Comment se délivrer de ce satané Produit</em> ?
<em>Le livre est le journal de bord de cette souffrance créée par le manque, peu à peu compensée par l’écriture. Notamment celle de morceaux romanesques où l’on échappe miraculeusement mais provisoirement à l’obsession du Produit. La littérature prend alors une dimension cathartique, elle seule semble à même de sauver l’auteur, dans une langue nerveuse, irritée, violente, presque syncopée</em>.<br />
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<br /></p>
<p><em><strong>L’Échange des princesses</strong></em> de <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Chantal%20THOMAS">Chantal THOMAS</a><br />
<img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.L__echange_des_princesses_s.jpg" alt="Echange des princesses 111913-J-crg.indd" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Echange des princesses 111913-J-crg.indd, mai 2013" />
<em>En 1721, Philippe d’Orléans est Régent, dans l’attente que Louis XV atteigne la maturité légale. L’exercice du pouvoir est agréable, il y prend goût. Lui vient alors une idée de génie : proposer à Philippe V d’Espagne un mariage entre Louis XV, âgé de onze ans, et la très jeune Infante, Maria Anna Victoria, âgée de quatre ans. Un pari sur le temps qui court, l’espoir d’un « malheur » qui l’assiérait définitivement sur le trône. Et il ne s’arrête pas là : il propose aussi de donner sa fille, Mademoiselle de Montpensier, comme épouse au jeune prince des Asturies, futur héritier du trône d’Espagne, pour conforter ses positions</em>.
<em>La réaction à Madrid est enthousiaste, les choses se mettent vite en place. L’échange des princesses a lieu début 1722, en grande pompe, sur une petite île au milieu de la Bidassoa, la rivière qui fait office de frontière entre les deux royaumes. Tout pourrait aller pour le mieux mais rien ne se déroulera comme prévu. Louis XV dédaigne l’Infante, perdue dans l’immensité subtile et tourbillonnante du Louvre et de Versailles, pendant qu’en Espagne, Mademoiselle de Montpensier se refuse à son mari, au grand dam de ses beaux-parents. Un autre échange aura lieu par la suite, beaucoup plus discret, chacune des princesses retournant dans son pays</em>.<br />
<br /></p>
<p><strong>LITTÉRATURE ÉTRANGÈRE</strong><br />
<strong>22 août 2013</strong><br />
<em><strong>Le Jardin de l’aveugle</strong></em> de <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Nadeem%20ASLAM">Nadeem ASLAM</a> (Pakistan)<br />
<img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.Le_jardin_de_l__aveugle_s.jpg" alt="Jardin aveugle 108371-J-crg.indd" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="Jardin aveugle 108371-J-crg.indd, mai 2013" />
<em>Dans les mois qui suivent les attentats du 11 septembre, deux jeunes gens, Jeo et son frère adoptif Mikal, l’un étudiant en médecine, l’autre rompu au maniement des armes, quittent leur bourgade du nord pakistanais pour se rendre clandestinement en Afghanistan, porter secours à leurs frères musulmans. Jeo laisse derrière lui Naheed, la beauté qui est devenue son épouse, et son père Rohan, veuf inconsolable qui perd peu à peu la vue et dont le seul réconfort est son magnifique jardin. Très vite, Mikal et Jeo sont séparés, engloutis dans la spirale des affrontements qui opposent Américains et talibans et dont profitent les seigneurs de guerre sans scrupules</em>.
<em>Dans Le Jardin de l’aveugle, Aslam met en scène avec une empathie exceptionnelle ses personnages dans toutes leurs contradictions, des êtres bousculés, malmenés par le destin. La mort est omniprésente mais la vie aussi, vibrante de couleurs, de parfums et d’amour. Il n’y a qu’une leçon à retenir, celle de vivre à tout prix</em>.<br />
<br />
<br /></p>
<p><em><strong>Idiopathie</strong></em> de <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Sam%20BYERS">Sam BYERS</a> (Grande-Bretagne)<br />
<img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.Idiopathie_s.jpg" alt="idiopathie 109986-J-crg.indd" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="idiopathie 109986-J-crg.indd, mai 2013" />
Idiopathie <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?post/2013/05/16/idjopati" title="idjopati">idjopati</a> n. f. : <em>Maladie ou état qui apparaît spontanément ou dont la cause est inconnue</em>.<br />
<em>Qui va mal dans le roman de Sam Byers ? Tout le monde, à commencer par Katherine, qui n’aime rien ni personne, et surtout pas elle-même. La trentaine, coincée dans un job minable, enchainant les déceptions amoureuses, elle se demande s’il n’est pas temps de tirer un trait sur le bonheur en général. Ou bien Daniel, son ex, qui vit confortablement avec sa nouvelle petite amie et occupe un poste important dans une unité de recherche biologique. La vie en rose, peut-être, mais sous la perfection des apparences, quelque chose cloche sérieusement. Ou encore Nathan, qui fut leur ami et qui se remet d’un séjour en hôpital psychiatrique, épisode douloureux dont sa mère s’est emparée sans scrupule pour écrire un témoignage en passe de devenir un bestseller</em>.
Idiopathie <em>est une comédie cinglante qui dresse le portrait d’une génération – les trentenaires des années 2000 – et d’une société à la dérive. Styliste hors pair et maître dans l’art de l’autodérision, Sam Byers dissèque les failles d’une époque qui se laisse aller à la mélancolie, même si ce n’était guère mieux avant</em>.<br />
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<p><em><strong>Une enfance de Jésus</strong></em> <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/J.%20M.%20COETZEE">J. M. COETZEE</a> (Afrique du Sud, prix Nobel 2003)<br />
<img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.Une_enfane_de_Jesus_s.jpg" alt="Une enfance de Jésus j-109985-crg.indd" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="Une enfance de Jésus j-109985-crg.indd, mai 2013" />
<em>Le jeune David et Simón, son protecteur, sont arrivés par bateau au camp de Belstar où ils ont été reconditionnés afin de s’intégrer dans leur nouveau pays : nouveaux noms, nouvelles dates de naissance, mémoire lavée de tous souvenirs et apprentissage rapide de la langue locale. Ils ont traversé le désert et ont atterri au centre d’accueil de Novilla qui leur alloue immédiatement un logement et un emploi, ainsi que maints services gratuits. David ayant perdu en mer la lettre authentifiant sa filiation, Simón se fait le serment de lui trouver une mère que son intuition seule désignera. Inés, une trentenaire, est l’élue. Elle accapare l’enfant, dont elle fait sa chose, et le soustrait au système éducatif, par la fuite vers une autre vie</em>.<br />
<em>Coetzee s’intéresse ici au traitement utopique des réfugiés dans un système bureaucratique strictement réduit à son efficacité. Il explore les rapports pédagogiques et tendres entre Simón et David, enfant précoce, parfois cabochard, dans une société purgée de passion, pointant les effets de l’ignorance dans laquelle se trouve un enfant qui ne connaît pas ses parents biologiques</em>.<br />
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<p><em><strong>Le Corps humain</strong></em> de <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Paolo%20GIORDANO">Paolo GIORDANO</a> (Italie)<br />
<img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.Le_corps_humain_s.jpg" alt="Le_corps_humain.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Le_corps_humain.jpg, mai 2013" />
<em>Le peloton Charlie, envoyé en mission de « paix » en Afghanistan, rassemble des soldats issus de tous les horizons : Cederna, un fort en gueule qui rêve d’entrer dans un corps d’élite, Ietri, son jeune disciple, la blonde et courageuse Zampieri, Mitrano, le souffre-douleur, ou encore Torsu, à la santé fragile. Encadrés par un colonel vulgaire et coureur, un capitaine austère et un adjudant qui exerce parallèlement l’activité de gigolo, ils vont être confrontés au danger, à l’hostilité, à la rébellion du corps humain et au désoeuvrement d’une base avancée, bastion fantomatique au milieu du désert. Mais aussi et surtout à eux-mêmes : leurs craintes, leurs complexes, leurs démons qui les poursuivent à des milliers de kilomètres de chez eux. Jusqu’à cette opération à l’extérieur de la base, qui se transforme en cauchemar et fait voler toutes leurs certitudes en éclats</em>.<br />
<em>Plus qu’un roman de guerre, Le Corps humain est un roman d’apprentissage où le conflit armé apparaît comme un rite d’initiation au monde adulte, et la famille comme une guerre tout aussi redoutable. Giordano fait preuve ici d’une maîtrise et d’une maturité surprenantes pour un deuxième roman. Décidément doué d’une sensibilité hors du commun, il s’y montre un excellent investigateur de l’âme humaine</em>.<br />
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(<strong>Les résumés sont de l'éditeur</strong>).</p> La rentrée littéraire Grasseturn:md5:93698573d06554336dac4d830dbf89672013-11-20T00:10:00+01:00lalettreRentrée littéraire 2013Alain VEINSTEINaucun titre retenu dès la première sélectionClaude ARNAUDCocteauDany LaferrièreDelphine CoulinGrassetJulien DELMAIREKarine TUILLaure ADLERLeonora MIANOMartin MOSEBACHMetin ARDITIOlivier POIVRE D’ARVORPatrick McGUINNESSpremier romanprix GoncourtProustSorj CHALANDONYann Moix
<p><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.Grasset_logo_s.jpg" alt="Grasset_logo.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Grasset_logo.jpg, mai 2013" />
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<p><strong>LITTÉRATURE FRANÇAISE</strong><br /></p>
<p><strong>21 août 2013</strong><br />
<em><strong>La confrérie des moines volants</strong></em> de <strong><a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Metin%20ARDITI">Metin ARDITI</a></strong><br /><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.La_ponfrerie_des_moines_volant_s.jpg" alt="Mise en page 1" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="Mise en page 1, juin 2013" />
<em>1937. Le régime soviétique pille, vend et détruit les trésors de l’Eglise russe. Il ferme plus de mille monastères. Des centaines de milliers de prêtres et de moines sont exécutés. Les plus chanceux s’échappent, vivant cachés dans les forêts. Voici l’histoire de Nikodime Kirilenko, ermite au monastère de Saint-Eustache, qui, avec l’aide d’une poignée de moines vagabonds, tente de sauver les plus beaux trésors de l’art sacré orthodoxe. Où l’on rencontrera un ancien trapéziste, un novice de vingt ans et quelques autres fous de Dieu</em>.<br />
<em>De 1937 à nos jours, de la Russie bolchévique à la Moscou des milliardaires et des galeries d’art, l’étourdissante histoire de quelques moines sans moyens mais courageux face à la violence de l’Histoire. Le péché, le pardon et l’Art comme ultime rédemption parcourent ce roman ample et bouleversant. Et puis, il y a Irina. Elle fuit, traverse l'Europe, arrive à Paris, change d'identité... Elle est au coeur de cette étonnante histoire de résistance et de rédemption</em>.<br /></p>
<p><em><strong>Le quatrième mur</strong></em> de <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Sorj%20CHALANDON">Sorj CHALANDON</a><br />
<img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.Le_quatrieme_mur_s.jpg" alt="Mise en page 1" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Mise en page 1, juin 2013" /><em>L’idée de Sam était folle. Georges l’a suivie</em>.<br />
<em>Réfugié grec, metteur en scène, juif en secret, Sam rêvait de monter l’Antigone d’Anouilh sur un champ de bataille au Liban</em>.<br />
<em>1976. Dans ce pays, des hommes en massacraient d’autres. Georges a décidé que le pays du cèdre serait son théâtre. Il a fait le voyage. Contacté les milices, les combattants, tous ceux qui s’affrontaient. Son idée ? Jouer Anouilh sur la ligne de front. Créon serait chrétien. Antigone serait palestinienne. Hémon serait Druze. Les Chiites seraient là aussi, et les Chaldéens et les Arméniens. Il ne demandait à tous qu’une heure de répit, une seule. Ce ne serait pas la paix, juste un instant de grâce. Un accroc dans la guerre. Un éclat de poésie et de fusils baissés. Tous ont accepté. C’était impensable. Et puis Sam est tombé malade. Sur son lit d’agonie, il a fait jurer à Georges de prendre sa suite, d’aller à Beyrouth, de rassembler les acteurs un à un, de les arracher au front et de jouer cette unique représentation</em>.
Georges a juré à Sam, son ami, son frère. Il avait fait du théâtre de rue, il allait faire du théâtre de ruines. C’était bouleversant, exaltant, immense, mortel, la guerre. La guerre lui a sauté à la gorge.<br />
L<em>’idée de Sam était folle. Et Georges l’a suivie</em>.<br />
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<p><em><strong>Le jour où j’ai rencontré ma fille</strong></em> de <strong><a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Olivier%20POIVRE%20D%E2%80%99ARVOR">Olivier POIVRE D’ARVOR</a></strong><br /><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.Le_jour_ou_j__ai_rencontre_ma_fille_s.jpg" alt="Mise en page 1" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="Mise en page 1, juin 2013" />
<em>Tout commence par l’âge qui vient : le narrateur, séducteur parfois fragile, apprend qu’il est stérile. Au moment où il atteint la cinquantaine, il découvre qu’il ne désire rien de plus qu’être père</em>.<br />
<em>Mais si le corps refuse ? Tout recommence à Lomé, quelques mois plus tard, lorsqu’il rencontre une petite fille de sept ans, Amaal, et qu’il décide de l’adopter. Mais là encore, comment fait-on quand on est un homme célibataire ? Arrivera-t-il à être père</em> ?<br />
<em>Des laboratoires parisiens où il enchaine les spermogrammes pour découvrir son azoospermie aux rues de Lomé où l’espoir renaît dans les yeux de cette enfant, des labyrinthes de l’administration française et togolaise au vol Lomé-Paris qui ramènera enfin sa fille chez eux, Olivier Poivre d’Arvor nous raconte le chemin initiatique de deux ans qui a changé sa vie. Avec une sincérité bouleversante, il dit tout : les examens médicaux, les enquêtes menées pour chercher, vainement, un enfant né de lui qu’il ne connaîtrait pas, le désarroi puis la joie pleine et retrouvée sur les terres togolaises, et de nouveau, là-bas, l’enfer des procédures, les investigations sociales, psychiatriques, consulaires. Mais ce qu’il dit surtout c’est son amour de l’Afrique, sa patrie d’adoption, et celui sans limite qui le lie à sa fille, celle qui lui a donné la force nécessaire pour affronter les lois, abolir les frontières, et déjouer le sort</em>.<br /></p>
<p><em><strong>L’invention de nos vies</strong></em> de <strong><a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Karine%20TUIL">Karine TUIL</a></strong><br />
<img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.L__invention_de_nos_vies_s.jpg" alt="L__invention_de_nos_vies.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="L__invention_de_nos_vies.jpg, juin 2013" /><em>Qu’est-ce qui fait courir Sam Tahar ? L’argent, le luxe, un beau mariage avec la fille d’un homme puissant, les succès féminins, la reconnaissance du barreau new-yorkais où cet avocat redouté exerce, le plaisir de courir les plateaux de télévision, il a tout… alors que veut-il de plus ? Oublier peut-être que sa réussite repose sur une imposture. Car pour trouver sa place sociale, il a pillé la vie de son ex-meilleur ami, Samuel Baron, écrivain raté, fils d’intellectuels juifs, et qui sombre lentement dans une banlieue sous tension, n’ayant pour seul lot de consolation que Nina, « au corps hypersexué », mannequin pour de grandes enseignes populaires</em>.<br />
<em>Ce trio était ami, il y a vingt ans. Ils se retrouvent et tout explose. Leurs vies, vraies et fausses, au terme d’un suspense qui tient tout le livre. Nina prostitue sa beauté en croyant aimer à nouveau. Mais l’avocat est rattrapé par son passé. Il tombe le masque de sa propre création : Sam se nomme en réalité Samir, fils d’immigrés, enfant des cités. Samuel le looser inverse la donne</em>.<br />
"Avec le mensonge, on peut aller très loin mais on ne peut pas en revenir », <em>énonce un proverbe yiddish qui sous-tend ce roman d’un souffle et d’une construction hors du commun, et dont on ne doit pas vous en dire plus, car un secret en cache un autre, une usurpation une autre, un dénouement un autre</em>.<br /><br /></p>
<p><strong>2 septembre 2013</strong><br />
<em><strong>Immortelles</strong></em> de <strong><a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Laure%20ADLER">Laure ADLER</a></strong> (<a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/premier%20roman">premier roman</a>)<br /><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.Immortelle_s.jpg" alt="Mise en page 1" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="Mise en page 1, juin 2013" />
<em>Florence, Suzanne, Judith. Elles forment une sarabande dans ma tête. Leur amitié m’a construite et m’a rendu différente. Avec elles, j’ai ressenti ce à quoi nous ne pensions jamais, ce que vivre signifiait.Une nuit d’été, la narratrice se réveille, submergée par une vague de souvenirs qu’elle croyait enfoui dans l’oubli. Sous ses yeux défilent alors les vies des trois amies avec qui elle a grandi, trois femmes aux destins poignants, trois parties d’elle aussi, qu’elle rassemble soudain. Il y a Florence, «la collectionneuse » d’hommes, rencontrée à Avignon parmi la foule venue applaudir Vilar et Béjart. Suzanne, l’affranchie avec qui elle part à Barcelone goûter aux plaisirs d’une existence risquée. Il y a Judith, enfin, l’enfant de Buenos Aires, dont le passé remonte jusqu’au ghetto de Varsovie et que le destin a ramenée à Paris. Un hymne à l’amitié féminine</em>.<br /></p>
<p><em><strong>Voir du pays</strong></em> de <strong><a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Delphine%20COULIN">Delphine COULIN</a></strong><br />
<img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.Voir_du_pays_s.jpg" alt="couv paradisiaques2005" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="couv paradisiaques2005, juin 2013" /><em>Deux filles, Aurore et Marine, reviennent d’Afghanistan. Elles y ont vécu six mois de tension, d’horreur, de peur. Elles vont passer trois jours à Chypre, dans un hôtel cinq étoiles, pour ce que l’armée appelle un «sas de décompression », où on va leur réapprendre à vivre normalement, à oublier la guerre, à coup de séances de débriefing collectif et de cours d’aquagym, de soirées arrosées et de visites de sites archéologiques de la vieille Europe</em>.<br />
<em>Au milieu des touristes en vacances, elles réalisent à quel point la guerre les a brisées. Aurore et Marine sont devenues adultes. Leur jeunesse et leur amitié ont disparu, quelque part entre Kaboul et Chypre. Voir du Pays est un roman sur la fin des illusions – celle de ces filles, celle de ceux qui ont cru en une «guerre juste », mais aussi ceux qui ont rêvé d’une Europe puissante et prospère, à l’heure où Chypre est l’exemple même de sa ruine. Dans un décor de filles en maillots et de fêtes sur la plage, Aurore et Marine vont s’apercevoir qu’elles n’ont peut-être plus rien à perdre, et aller jusqu’au bout de la violence</em>...<br /></p>
<p><em><strong>Georgia</strong></em> de <strong><a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Julien%20DELMAIRE">Julien DELMAIRE</a></strong> (<a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/premier%20roman">premier roman</a>)<br /><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.Georgia_s.jpg" alt="Mise en page 1" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="Mise en page 1, juin 2013" />
Georgia <em>est un roman d’amour contemporain</em>.<br />
''Venance, un jeune Sénégalais, se retrouve travailleur sanspapiers dans une France en crise où il n’a pas sa place. Il rencontre, l’espace de quelques nuits, Georgia,
une jeune femme toxicomane à la beauté ambigüe. Les deux marginaux se frôlent, se racontent, dans une parenthèse en clair-obscur où Georgia va livrer ses secrets, exhumer les trésors dérisoires de son enfance. Georgia parle et, de sa voix jaillissent des paysages : le bocage de sa Normandie natale, le Sud
profond, le bayou, les champs de coton infinis. Plus qu’une héroïne, Georgia est une chanson qui passe de bouche en bouche, une paumée sûrement, une sainte peut-être''.<br />
<em>Aux côtés des deux protagonistes, une foule de personnages dressent le portrait d’une société où la détresse sociale n’a pas encore tué l’entraide. Veillé par la musique crépusculaire de Joy Division, ce roman est un requiem rock, un oratorio poétique pour tous les corps qui luttent, résistent et finissent par tomber dans l’indifférence d’une époque trop étroite</em>.<br /></p>
<p><strong><em>La saison de l’ombre</em></strong> de <strong><a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Leonora%20MIANO">Leonora MIANO</a></strong><br />
<img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.La_saison_de_l__ombre_s.jpg" alt="Mise en page 1" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Mise en page 1, juin 2013" />«Le jour s’apprête à chasser la nuit, sur les terres du clan mulungo, les femmes dorment. Même les yeux fermés les femmes savent qu’il faut se garder des voix sans visage. Le Mal existe. Il sait se faire passer pour autre qu’il n’est. Cependant que faire sans certitude ? Un grand malheur vient de s’abattre sur le village».<br />
<em>Il n’y a pas d’époque, ni de lieu précis, nous sommes en Afrique sub-saharienne, quelque part à l’intérieur des terres, les fils aînés ont disparu, et les femmes en pleurs sont regroupées à l’écart de leur clan. Quelle est cette catastrophe fondatrice ? Où sont les garçons ? Quelle est la responsabilité des mères ? Faut-il se mettre à la recherche des disparus et comment ? Doit-on accepter l’absence de sépulture ? Les hommes du clan Mulongo ne savent pas combattre, ils respectent la vie</em>.<br />
<em>Le roman de Léonora Miano traite d’un sujet sensible, la traite négrière, et la complicité d’Africains ligués, par appât du gain, contre leurs semblables ou les peuples voisins. Un roman historique sur la traite transatlantique ? Non, un roman-conte où l’histoire de l’Afrique sub-saharienne se drape dans une prose magnifique et mystérieuse, que marquent la religion, le mysticisme, la croyance, et « l’obligation d’inventer pour survivre », raconter des histoires, raconter jusqu’à ce que la nuit arrache le dernier conteur à son rêve</em>.<br /></p>
<p><em><strong>Naissance</strong></em> de <strong><a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Yann%20MOIX">Yann MOIX</a></strong><br /><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.Naissance_s.jpg" alt="Mise en page 1" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="Mise en page 1, juin 2013" />
<em>Ce roman est si particulier, si original, si multiple, qu’il sera préférable de le présenter pédagogiquement, et point par point… Ce roman s’intitule donc Naissance et il est gros, voire</em> « hénaurme ». <em>Il est gros, et non pas gras. Ce roman fait 1300 pages. L’auteur précise</em>: «ce livre est gros comme une femme enceinte de neuf mois».<br />
''Ce roman contient et prolonge tous les précédents livres de Yann Moix : Jubilations vers le ciel pour l’enfance ; Les cimetières sont des champs de fleur pour la folie ; Anissa Corto pour les sentiments ; Podium pour la province et la vie française des années 1970 ; Partouz pour la mystique et pour Charles Péguy ; Panthéon pour l’enfance maltraitée ; Mort et vie d’Edith Stein pour ses pages sur le judaïsme et le christianisme. Naissance est le roman de tous les romans de Yann Moix.<br />
Naissance sera… l’heureux événement de la rentrée'' !<br /><br /></p>
<p><strong>4 septembre 2013</strong><br />
<img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.Journal_d__un_ecrivain_en_pyjama_s.jpg" alt="Mise en page 1" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Mise en page 1, juin 2013" /><em><strong>Journal d’un écrivain en pyjama</strong></em> de <strong><a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Dany%20LAFERRIERE">Dany LAFERRIERE</a></strong><br />
«Le pyjama est un étrange habit de travail », <em>nous dit Dany Laferrière qui, après trente années d’écriture, décide de parler à ses lecteurs. Suite de scènes où fiction, réflexion, récit, méditation s’entremêlent avec cette désinvolture qui caractérise son style. Journal d'un écrivain en pyjama met sous nos yeux l’itinéraire de cet écrivain pour qui la vie est une aventure exaltante qui se conjugue entre lire et écrire. Il évoque ses auteurs favoris, classiques ou contemporains, comme s’il s’agissait de vieux amis qu’il a l’habitude de retrouver au café du coin</em>.<br />
<em>De</em> « Comment débuter une histoire » <em>à</em> « La description d’un paysage » <em>en passant par</em> « La mémoire de l’enfance », <em>sans oublier</em> «Le fouet de Truman Capote »,<em> les conseils et l’humour de l’auteur de</em> L’Enigme du retour.<br />
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<p><em><strong>Proust contre Cocteau</strong></em> de <strong><a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Claude%20ARNAUD">Claude ARNAUD</a></strong><br /><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.Proust_contre_Cocteau_s.jpg" alt="Mise en page 1" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="Mise en page 1, juin 2013" />
<em>Peu d’écrivains se sont autant aimés, enviés et jalousés que <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Proust">Proust</a> et <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Cocteau">Cocteau</a>. Tel un frère élevé une génération plus tôt, Proust montre une admiration sans borne pour ce cadet qui manifeste à 20 ans le brio, l’aisance et la facilité qui lui manquent encore, à près de 40 ans. Plus troublant, c’est Cocteau qui contribue à faire publier et à lancer le premier volume de la Recherche, que tous les éditeurs ont d’abord refusé. Ayant des doutes sur sa profondeur, Proust finit pourtant par le trahir au moment de sa gloire, aussi tardive qu’éclatante. Comment la situation s’est-elle retournée ? Pourquoi Proust, un siècle plus tard, pèse-t-il tant sur un paysage littéraire que Cocteau semble traverser en lièvre… Aurait-il contribué à lui nuire</em> ?<br />
<em>Des débuts flamboyants de Cocteau sous le regard admiratif de son aîné, à sa chute assourdie par le triomphe de la Recherche, Claude Arnaud revient sur les parcours mêlés de ces deux écrivains d’exception. On découvre l’amour impossible, maladif et jaloux, que Proust voua à ce jeune prodige que tous acclamaient, d’Anna de Noailles à la comtesse de Chevigné. Des salons parisiens à la chambre de liège du boulevard Haussmann, on revit l’amitié douloureuse qui les lia jusqu’à les séparer, lorsque Proust accéda à la gloire et devint le saint littéraire qu’on sait, mais aussi l’assassin amoureux que Claude Arnaud révèle</em>.<br />
<em>Dans cet essai remarquable, à la recherche d’une relation inexplorée, le biographe de Cocteau jette sur le «petit Marcel » un éclairage aussi nouveau que passionné</em>.<br /><br /></p>
<p><strong>11 septembre 2013</strong><br />
<img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.140_signes_s.jpg" alt="couv paradisiaques2005" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="couv paradisiaques2005, juin 2013" /><em><strong>Cent quarante signes</strong></em> de <strong><a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Alain%20VEINSTEIN">Alain VEINSTEIN</a></strong><br />
<em>Le roman de ce livre tient au hasard. C'est-à-dire à un fil. Il s'en est fallu d'un rien qu'il ne voit jamais le jour. Depuis le début, je tweete à visage découvert, sans me cacher – ce qui n'est pas si fréquent – sous un pseudonyme. Sur le fil de Twitter, je suis celui que je crois être : un écrivain, auteur de romans et de poèmes, par ailleurs intervieweur d'écrivains à la radio depuis longtemps, habitant Malakoff, travaillant dans la journée à Paris, rue de Tournon, promeneur de chien à ses heures, homme de la rue, donc l'oeil et l'oreille aux aguets dans les paysages urbains, usager des transports en commun, voyageur à l'occasion, dormeur se laissant surprendre par ses rêves... Comme tout un chacun, enfin, je suis soumis à l'accélération vertigineuse du temps qui frappe de plein fouet ceux qui – c'est mon cas –arrivent à l'heure d'hiver</em>. »<br />
<em>Alain Veinstein écrit un roman par tweets, de la même manière qu'il existe des romans par lettres.</em> « Un roman écrit par un pirate qui a la particularité d'arraisonner à tout va pour s'emparer des cargaisons de mots et de phrases dont il veut juste déranger la torpeur. »<br /></p>
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<p><strong>LITTÉRATURE ÉTRANGÈRE</strong><br />
<strong>4 septembre 2013</strong><br />
<em><strong>Les cent derniers jours</strong></em> de <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Patrick%20McGUINNESS">Patrick McGUINNESS</a> (Angleterre)<br /><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.Les_cent_derniers_jours_s.jpg" alt="Mise en page 1" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="Mise en page 1, juin 2013" />
<em>Un jeune professeur d'anglais est nommé en Roumanie en remplacement d'un certain Boulanger. Nous sommes trois mois avant la chute de Ceaucescu, mais cela, il ne le sait pas. Et il va être confronté à a très étrange ambioance d'un pays où couve une révolution silencieuse</em>...<br />
<em>Sous la tutelle de Leo, un professeur nonchalant, il découvre un pays qui détruit son passé (tous les bâtiments sont rasés pour laisser place à de grands immeubles sans âme et sans armature métallique), où tout est rationné – le métal mais aussi la farine, la viande, l'essence, les ampoules, l'électricité</em>, <em>donnant ainsi une nouvelle dimension au terme de courant « alternatif » – et où la colère est muselée. Les seules choses qui prospèrent sont l'ennui et Leo qui fournit de nombreux clients sur le marché noir</em>.
<em>La corruption est partout, tout le monde espionne tout le monde. Au milieu de ce roman qui, bien au-delà d'un portrait de la fin de Ceaucescu, est celui de la déliquescence des vieilles dictatures qui tombent comme des fruits pourris, va survenir une histoire d'amour qui va modifier le cours du destin</em>...<br />
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<p><strong>21 septembre 2013</strong><br />
<img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/.Un_hasard_necessaire_s.jpg" alt="Un_hasard_necessaire.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Un_hasard_necessaire.jpg, juin 2013" /><em><strong>Un hasard nécessaire</strong></em> de <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Martin%20MOSEBACH">Martin MOSEBACH</a> (Allemagne).<br />
<em>Un jeune employé de banque raconte à sa femme le coup de foudre qu’il a vécu, dans un train, face à une inconnue rencontrée jadis et qu’il pensait ne jamais revoir. Sa jeune épouse réagit bien sûr assez mal à cette révélation et interroge son mari, le sommant de lui raconter ce qui s'est passé avant qu'ils ne se rencontrent. Elle n’a pas fini de se poser des questions</em>…<br />
<em>Car la belle qui a tant inspiré le fiancé modèle dans le train n’est autre que la fille de l'illustre famille Hopsten, fleuron de la bonne société francfortoise,dans laquelle notre héros se rend pour une après-midi mondaine</em>. <br />
<em>Sous l’oeil impavide d’un cacatoès blanc (dont la curiosité lui vaudra de mal finir), ce petit cercle va peu à peu dévoiler ses fissures, ses faux-semblants, ses histoires d’amour douteuses, le tout alimenté par un confort financier qui semble garanti à tout jamais. Jusqu'au jour où Joseph Salam, un homme d’affaires au charme fou et aux activités obscures, va séduire la maîtresse de maison et provoquer la catastrophe finale</em>...<br />
<br />
<br /></p>
<p>(<strong>Les résumés sont de l'éditeur</strong>).</p> Prix Goncourt 2013 première sélectionurn:md5:df0e66a88228053e5c75f86a7c5f8c532013-09-17T09:12:00+02:00lalettrePrix Littéraires 2013prix Goncourt
<p><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/Logo_1.jpg" alt="Logo_1.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Logo_1.jpg, avr. 2012" /><div style="text-align: justify; "><strong style="font-weight: bold; ">L'Académie Goncourt a annoncé vendredi 6 septembre à 12h45 en direct de chez Drouant sa première sélection de romans. La deuxième</strong><span style="font-weight: bold; background-color: rgb(255, 255, 255); color: rgb(34, 34, 34); font-family: 'Lucida Sans', 'Lucida Sans Unicode', 'Lucida Grande', Lucida, sans-serif; line-height: 16px; text-align: justify; "> sélection sera donnée le 1er octobre et la</span><span style="line-height: 16px;"><span style="background-color: rgb(255, 255, 255); text-align: justify; "> </span><span style="background-color: rgb(255, 255, 255); text-align: justify; "><strong>troisièm</strong></span></span><span style="font-weight: bold; background-color: rgb(255, 255, 255); color: rgb(34, 34, 34); font-family: 'Lucida Sans', 'Lucida Sans Unicode', 'Lucida Grande', Lucida, sans-serif; line-height: 16px; text-align: justify; ">e le 30 octobre. </span><span style="color: rgb(34, 34, 34); font-family: 'Lucida Sans', 'Lucida Sans Unicode', 'Lucida Grande', Lucida, sans-serif; line-height: 16px; background-color: rgb(255, 255, 255); "><strong> </strong></span><strong>Le <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/prix%20Goncourt">prix Goncourt</a> sera décerné le 4 novembre à 12h45 toujours chez Drouant. Après l'humiliation de l'année dernière (<a href="http://www.lalettredulibraire.com/?post/2012/09/03/Prix-Goncourt-2012-premi%C3%A8re-s%C3%A9lection">zéro titre retenu</a>) Grasset revient en force avec trois titres sur quinze</strong>.</div></p>
<p><strong>La première sélection</strong> :</p>
<p><a href="http://ad.zanox.com/ppc/?24238190C2129039345T&ULP=[[livre.fnac.com%2Fa6060622%2FJean-Daniel-Baltassat-Le-divan-de-Staline]]"><span style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 11px; background-color: rgb(255, 255, 255); ">Jean-Daniel Baltassat </span><em style="padding: 0; margin: 0; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 11px; background-color: rgb(255, 255, 255); ">Le divan de Staline</em><span style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 11px; background-color: rgb(255, 255, 255); "> (Seuil)</span></a> <strong>(cliquez, commandez et faites-vous livrer!)</strong><br />
<a href="http://ad.zanox.com/ppc/?24238190C2129039345T&ULP=[[livre.fnac.com%2Fa6090635%2FDavid-Bosc-La-claire-fontaine]]"><span style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 11px; background-color: rgb(255, 255, 255); ">David Bosc </span><em style="padding: 0; margin: 0; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 11px; background-color: rgb(255, 255, 255); ">La claire fontaine</em><span style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 11px; background-color: rgb(255, 255, 255); "> (Verdier)</span></a><br />
<a href="http://ad.zanox.com/ppc/?24238190C2129039345T&ULP=[[livre.fnac.com%2Fa5973217%2FSorj-Chalandon-Le-quatrieme-mur]]"><span style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 11px; background-color: rgb(255, 255, 255); ">Sorj Chalandon </span><em style="padding: 0; margin: 0; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 11px; background-color: rgb(255, 255, 255); ">Le quatrième mur</em><span style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 11px; background-color: rgb(255, 255, 255); "> (Grasset)</span></a> <br />
<a href="http://ad.zanox.com/ppc/?24238190C2129039345T&ULP=[[livre.fnac.com%2Fa6090615%2FMarie-Darrieussecq-Il-faut-beaucoup-aimer-les-hommes]]">Marie Darrieussecq <em>Il faut beaucoup aimer les hommes</em> (POL)</a><br />
<a href="http://ad.zanox.com/ppc/?24238190C2129039345T&ULP=[[livre.fnac.com%2Fa6021763%2FSylvie-Germain-Petites-scenes-capitales]]">Sylvie Germain <em>Petites scènes capitales</em> (Albin Michel)</a><br />
<a href="http://ad.zanox.com/ppc/?24238190C2129039345T&ULP=[[livre.fnac.com%2Fa6063935%2FPierre-Jourde-La-premiere-pierre]]">Pierre Jourde <em>La première pierre</em> (Gallimard)</a><br />
<a href="http://ad.zanox.com/ppc/?24238190C2129039345T&ULP=[[livre.fnac.com%2Fa6021765%2FPierre-Lemaitre-Au-revoir-la-haut]]">Pierre Lemaître <em>Au revoir là-haut</em> (Albin-Michel)</a><br />
<a href="http://ad.zanox.com/ppc/?24238190C2129039345T&ULP=[[livre.fnac.com%2Fa5973201%2FYann-Moix-Naissance]]">Yann Moix <em>Naissance</em> (Grasset)</a><br />
<a href="http://ad.zanox.com/ppc/?24238190C2129039345T&ULP=[[livre.fnac.com%2Fa6012205%2FBoris-Razon-Palladium]]">Boris Razon <em>Palladium</em> (Stock)</a><br />
<a href="http://ad.zanox.com/ppc/?24238190C2129039345T&ULP=[[livre.fnac.com%2Fa6124515%2FThomas-B-Reverdy-Les-evapores]]">Thomas B Reverdy <em>Les Evaporés</em> (Flammarion)</a><br />
<a href="http://ad.zanox.com/ppc/?24238190C2129039345T&ULP=[[livre.fnac.com%2Fa6124513%2FLaurent-Seksik-Le-cas-Eduard-Einstein]]">Laurent Seksik <em>Le cas Eduard Einstein</em> (Flammarion)</a><br />
<a href="http://ad.zanox.com/ppc/?24238190C2129039345T&ULP=[[livre.fnac.com%2Fa6060620%2FChantal-Thomas-L-echange-des-princesses]]">Chantal Thomas <em>L’échange des princesses</em> (Seuil)</a><br />
<a href="http://ad.zanox.com/ppc/?24238190C2129039345T&ULP=[[livre.fnac.com%2Fa6070534%2FJean-Philippe-Toussaint-Nue]]">Jean-Philippe Toussaint, <em>Nue</em> (Minuit)</a> <br />
<a href="http://ad.zanox.com/ppc/?24238190C2129039345T&ULP=[[livre.fnac.com%2Fa5973370%2FKarine-Tuil-L-invention-de-nos-vies]]">Karine Tuil <em>L’invention de nos vies</em> (Grasset)</a><br />
<a href="http://ad.zanox.com/ppc/?24238190C2129039345T&ULP=[[livre.fnac.com%2Fa6063947%2FFrederic-Verger-Arden]]">Frédéric Verger <em>Arden</em> (Gallimard)</a></p>
<p><strong>Article publié le 6 septembre 2013.</strong></p> Prix Goncourt 2012 dernière sélectionurn:md5:91325dacae68d4bace363b7e10d4b7042012-11-07T09:47:00+01:00lalettrePrix Littéraires 2012Joël DickerLinda lêPatrick Devilleprix Goncourt
<p><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/Logo_blanc.jpg" alt="Logo_blanc.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Logo_blanc.jpg, sept. 2012" />C'est depuis le salon du livre francophone de Beyrouth que les jurés du <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/prix%20Goncourt">prix Goncourt</a> ont annoncé leur dernière sélection en vue de l'attribution du plus prestigieux prix littéraire français le 7 novembre prochain à 12 h 45 chez Drouant.<br /></p>
<p><a href="http://www.lalettredulibraire.com/?post/Palmar%C3%A8s-du-prix-Goncourt">Le palmarès du prix Goncourt</a><br /></p>
<p><strong>La dernière liste</strong>:<br /></p>
<p>Patrick Deville <em>Peste et choléra</em> (<a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Seuil">Seuil</a>)<br />
Joël Dicker <em>La vérité sur l'affaire Harry Québert</em> (<a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/De%20Fallois">De Fallois</a>/L'âge d'homme)<br />
Jérôme Ferrari <em>Le sermon de la chute de Rome</em> (<a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Actes%20Sud">Actes Sud</a>)<br />
Linda Lê <em>Lame de fond</em> (<a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Bourgois">Bourgois</a>)<br /></p>
<p><strong><a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Patrick%20Deville">Patrick Deville</a></strong> déjà lauréat du prix du roman Fnac 2012 part grandissime favori. En effet, s'il est encore en lice pour le Renaudot, le Médicis et le Femina, l'académie Goncourt récompenserait un auteur littéraire au parcours dense et reconnu depuis longtemps. Ce qui, en plus, permettrait aux libraires de démultiplier les ventes avec les textes précédents comme <em>Kampuchéa</em> ou <em>Equatoria</em> (éd. Seuil). Enfin, les jurés placeraient de nouveau les éditions du <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Seuil">Seuil</a> au centre de la littérature française. Le Seuil n’a plus reçu le plus prestigieux prix littéraire français depuis son doublé en 1987 avec Tahar Ben Jelloun pour <em>La nuit sacrée</em> et 1988 avec <em>L'exposition coloniale</em> de Erik Orsenna.<br />
<strong><a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Jo%C3%ABl%20Dicker">Joël Dicker</a></strong> a obtenu la semaine dernière le grand prix du roman de l’Académie Française et paraît trop jeune pour le Goncourt (27ans). <a href="http://www.lalettredulibraire.com/?tag/Linda%20l%C3%AA">Linda lê</a> ferait un magnifique Goncourt mais ne remplirait pas les caisses des libraires, contrairement à Jérôme Ferrari, autre favori des jurés depuis fin août. Résultat des courses le 7 novembre prochain.<br /><br /></p>
<p><strong>Article publié le 30 octobre 2012.</strong></p> Prix Goncourt 2012 première sélectionurn:md5:a90cece519632ebc711a4ca7d2696ca72012-09-05T10:50:00+02:00lalettrePrix Littéraires 2012
<p><img src="http://www.lalettredulibraire.com/public/Logo_1.jpg" alt="Logo_1.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Logo_1.jpg, avr. 2012" />Mardi 4 septembre a été annoncée la première sélection en vue de la remise du <a href="http://www.lalettredulibraire.com/index.php?tag/prix%20Goncourt">prix Goncourt</a> 2012. Le premier enseignement est que ni Olivier Adam pour <em>Les lisières</em> (éd. <a href="http://www.lalettredulibraire.com/index.php?tag/Flammarion">Flammarion</a>) ni Aurélien Bellanger pour <em>La théorie de l'information</em> (éd. <a href="http://www.lalettredulibraire.com/index.php?tag/Gallimard">Gallimard</a>), dont on parle beaucoup depuis le début de l'été, ne recevront le plus prestigieux prix littéraire français. Le second est la certitude que Grasset n'obtiendra pas le <a href="http://www.lalettredulibraire.com/index.php?tag/prix%20Goncourt">prix Goncourt</a>, en effet, la maison de la rue des Saints-Pères est absente de cette première liste.<br /></p>
<p>La première sélection du Goncourt :<br /></p>
<p>Vassilis Alexakis <em>L’enfant grec</em> (éd. <a href="http://www.lalettredulibraire.com/index.php?tag/Stock">Stock</a>)<br />
Gwenaëlle Aubry <em>Partages</em> (éd. <a href="http://www.lalettredulibraire.com/index.php?tag/Mercure%20de%20France">Mercure de France</a>)<br />
Thierry Beinstingel <em>Ils désertent</em> (éd. <a href="http://www.lalettredulibraire.com/index.php?tag/Fayard">Fayard</a>)<br />
Serge Bramly <em>Orchidée fixe</em> (éd.<a href="http://www.lalettredulibraire.com/index.php?tag/JC%20Lattes"> JC Lattes</a>)<br />
Patrick Deville <em>Peste et choléra</em> (éd. <a href="http://www.lalettredulibraire.com/index.php?tag/Seuil">Seuil</a>),<br />
Joël Dicker <em>La vérité sur l’affaire</em> Harry Québert (éd. <a href="http://www.lalettredulibraire.com/index.php?tag/Fallois">Fallois</a>)<br />
Mathias Enard <em>Rue des voleurs</em> (éd. <a href="http://www.lalettredulibraire.com/index.php?tag/Actes%20Sud">Actes Sud</a>)<br />
Jérôme Ferrari <em>Le sermon sur la chute de Rome</em> (éd. <a href="http://www.lalettredulibraire.com/index.php?tag/Actes%20Sud">Actes Sud</a>)<br />
Gaspard–Marie Janvier <em>Quel trésor !</em> (éd. <a href="http://www.lalettredulibraire.com/index.php?tag/Fayard">Fayard</a>)<br />
Linda Lê <em>Lame de fond</em> (éd. <a href="http://www.lalettredulibraire.com/index.php?tag/Bourgois">Bourgois</a>)<br />
Tierno Monenembo <em>Le terroriste noir</em> (éd. <a href="http://www.lalettredulibraire.com/index.php?tag/Seuil">Seuil</a>)<br />
Joy Sorman <em>Comme une bête</em> (éd. <a href="http://www.lalettredulibraire.com/index.php?tag/Gallimard">Gallimard</a>)<br /></p>
<p>Mardi 2 octobre la deuxième sélection.<br />
Mardi 30 octobre la dernière sélection.<br /></p>
<p>Mercredi 7 novembre Attribution du <a href="http://www.lalettredulibraire.com/index.php?tag/prix%20Goncourt">prix Goncourt</a> 2012. Le vainqueur succèdera à Alexis Jenni récompensé pour son roman <em>L'art français de la guerre</em> (éd. Gallimard).<br /></p>
<p><strong>Article mis en ligne le 4 septembre 2012.</strong><br />
Source: académie Goncourt.</p> Prix Goncourt 2009 première sélectionurn:md5:19a765c24ef8d815db8634d48f8e840f2009-09-15T22:56:00+02:00lalettrePrix Littéraires 2009
<p>La célèbre académie littéraire qui décernera son prix le 2 novembre prochain a délivré sa première liste mardi 15 septembre :</p>
<p>Edem Awumen <em>Les pieds sales</em> (Le Seuil)<br /></p>
<p>Sorj Chalandon <em>La légende de nos pères</em> (Grasset)<br /></p>
<p>Daniel Cordier <em>Alias Caracalla</em> (Gallimard)<br /></p>
<p>David Foenkinos <em> La délicatesse</em> (Gallimard)<br /></p>
<p>Eric Fottorino <em>L'homme qui m'aimait tout bas</em> (Gallimard)<br /></p>
<p>Jean-Michel Guenassia <em>Le club des incorrigibles optimistes</em> (Albin Michel)<br /></p>
<p>Yannick Haenel <em> Jan Karsky</em> (Gallimard)<br /></p>
<p>Justine Lévy <em>Mauvaise fille</em> (Stock)<br /></p>
<p>Laurent Mauvignier <em>Des hommes</em> (Minuit)<br /></p>
<p>Serge Mestre <em>La lumière et l'oubli</em> (Denoël)<br /></p>
<p>Marie NDiaye <em>Trois femmes puissantes</em> (Gallimard)<br /></p>
<p>Véronique Ovaldé <em>Ce que je sais de Vera Candida</em> (L'Olivier)<br /></p>
<p>Jean-Philippe Toussaint <em>La vérité sur Marie</em> (Minuit)<br /></p>
<p>Delphine de Vigan<em>Les heures souterraines</em> (JC Lattès)<br /></p>
<p>Deux autres sélections suivront les 6 et 27 octobre avant la proclamation du prix le 2 novembre à midi.</p>