Italie_sur_le_fil_du_rasoir.jpgDifficile d’être les héritiers de Rome. Depuis des décennies, les Italiens ne savent pas trop s’ils veulent tomber dans le fascisme mou à la Mussolini, la démocratie molle à la Giullo Andreotti ou la démocratie moderne à l’anglaise. Marc Lazar décrit à la virgule près (il y en a partout des virgules !) l’évolution chaotique de L’Italie des soixante dernières années.

On découvre un pays, certes, en proie à ses démons mafieux, à ses manipulations politiciennes et à ses arrangements partisans. Mais l’on découvre aussi un pays qui sait avancer vers plus de sagesse en faisant disparaître les communistes du paysage politique national et du Parlement, ce que la France n’a toujours pas fait par exemple. Un peuple qui s’affronte toujours à coups d’insultes et de formules chocs - l’actuel président du Conseil, Silvio Berlusconi en a toujours une en réserve – mais un peuple qui ne s’agresse plus à coups de bombes comme dans les années 60 et 70. Enfin, un pays ou l’activité économique est beaucoup plus dynamique que l’on ne veut le voir derrière l’image de dilettante que l’on aime à lui coller.

L'Italie au fil du rasoir
Marc Lazar
Perrin
janvier 2009.

Article publié le 21 février 2009.