logo.gifLa rentrée littéraire est à peine entamée que tout le monde semble zen dans le monde de l’édition. En effet, aucun titre ou auteur ne domine tous les autres, ainsi, tous les éditeurs croient avoir leurs chances en ce nouvel automne de prix littéraires. Hors, pour paraphraser l’attaquant Gary Lineker qui donna cette admirable définition du football «le football est un sport qui se jouent à onze contre onze et à la fin ce sont les allemands qui gagnent», dans l’édition française, et plus particulièrement en période de prix littéraires «tout les éditeurs ont le droit de participer et à la fin c’est Gallimard qui gagne».

En effet, l’année 2011 est marquée, comme chacun sait par le centenaire de la maison Gallimard. Quoi de plus savoureux de ponctuer une année de célébration rue Gaston Gallimard, à la BNF et en librairie qu’un nouveau Goncourt ? Ou faut-il se poser la question inverse c’est-à-dire les jurés du Goncourt oseront-ils ne pas donner leur prix à la maison Gallimard en 2011 ?

A surveiller cependant Eric Reinhardt et Le Système Victoria qui pourrait récompenser un écrivain reconnu dans une maison d’édition redevenue un des piliers de la littérature française grâce à la pugnacité de Jean-Marc Roberts. À moins qu’une femme - Delphine de Vigan - pour Rien ne s'oppose à la nuit (éd. JC Lattès, prix du roman FNAC 2011) ne mette tout le monde d’accord... le 2 novembre prochain.

Article publié le 6 septembre 2011.