Mise en page 1









LITTÉRATURE FRANÇAISE
22août 2013

Uniques de Dominique Paravel (premier roman)
Mise en page 1 Jour de l’Épiphanie, rue Pareille, à Lyon. La vieille Elisa, émigrée italienne, erre entre les rayons du supermarché, Élisée épie sa voisine depuis la fenêtre, Angèle cherche à vendre des forfaits téléphoniques, Violette souffre d’exclusion à l’école, tandis que Jean-Albert procède à des licenciements. Vies fragmentées, parallèles, que rassemble dans son regard d’artiste Susanna, originaire elle aussi de cette rue Pareille qui fait songer à la rue Vilin de Georges Perec. Dans ce premier roman subtil et audacieux, Dominique Paravel met à nu les mécanismes sociaux : discours creux pour justifier les licenciements, robotisation des standardistes, inepties proférées sur l’art contemporain... Uniques se fait satire sociale et révèle la solitude d’êtres brisés par le monde d’aujourd’hui. Une pointe d’humour, quelques échappées oniriques et une sourde révolte apportent aux habitants de la rue Pareille un peu d’espoir, une humanité certaine et peut-être un autre destin.

LSD 67 de Alexandre Mathis
Mise en page 1 Paris, 1967, le Quartier latin devient la scène des beatniks, débarquant place Saint-Michel. Essaims de chevelus et de minettes en minijupes, entre la rue Saint-Jacques, l’église Saint-Séverin et la rue de Seine. Autour du Mazet, où l’on boit, fume, drague, gratte la guitare, écoute les Stones, Antoine ou LSD des Pretty Things dans les juke-box, le Quartier est envahi par toute une jeunesse livrée à la défonce, au cinéma et même à la littérature. Le roman, habité par le fantôme d’une jeune fille morte, s’arrête au début de 1968, avec « l’affaire Langlois ». Paradis artificiels, pop music, psychédélisme. Une pléiade de personnages plus vrais que nature : Liliane, Sonny, Dora (les LSD), mais aussi Chico, Cybèle, Gégé, JF, Doudou… Incursion dans le passé d’un Paris médiéval, gothique, touchant au fantastique sous l’effet des hallucinogènes. LSD 67, entre chronique historique et journal intime, a tous les parfums d’une époque révolue de jouissances immédiates, de mendiants et orgueilleux plongés dans des nuits sans fin pour vivre tous leurs désirs. Sans oublier Dylan, Hendrix, Burroughs ou Bukowski, l’auteur retrouve le pavé parisien sur les traces de Huysmans ou Rétif de la Bretonne…

(Les résumés sont de l'éditeur)