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LITTÉRATURE FRANÇAISE
LaSolutionEsquimauAW le 22 août 2013




Lucia Antonia, funambule de Daniel Morvan
C’est depuis une presqu’île radieuse où le vent étincelle, que Lucia Antonia consigne sur de petits carnets, par courts fragments frémissants, sa vie présente etpassée. Endeuillée par la chute de sa partenaire funambule, son double lumineux, la merveilleuse Arthénice, Lucia Antonia a dû quitter le petit cirque fondé par son arrière-grand-père Alcibiade.
Comme suspendue entre deux mondes, entre le ciel et la terre, les vivants et les morts, dans les miroirs des salines, elle fait la rencontre d’Eugénie et Astrée, les réfugiées magnifiques, d’un garçon voilier, qui goûte le vin et tend le fil, et d’un artiste peintre, propriétaire d l’ancien moulin, qui semble vouloir ressusciter l’image brisée d’Arthénice
C’est un roman touché par la grâce que nous offre Daniel Morvan, le roman des jumelles funambules où, comme au cirque, presque tout appartient à l’inquiète rêverie et au merveilleux. Un enchantement de lecture.


LITTÉRATURE ÉTRANGÈRE
Le 22 août 2013
LaSolutionEsquimauAWLa Lettre à Helga de Bergsveinn Birgisson (Islande)
« Mon neveu Marteinn est venu me chercher à la maison de retraite. Je vais passer le plus clair de l’été dans une chambre avec vue plongeante sur la ferme que vous habitiez jadis, Hallgrímur et toi. » C’est ainsi que Bjarni Gíslason de Kolkustadir commence sa réponse – combien tardive – à sa chère Helga, la seule femme qu’il aima, aussi brièvement qu’ardemment, du temps de sa jeunesse.
Et c’est tout un monde qui se ravive : entre son élevage de moutons, les pêches solitaires, et sa charge de contrôleur cantonal du foin dans ces rudes espaces que l’hiver scelle sous la glace, on découvre l’âpre existence qui fut la sienne tout au long d’un monologue saisissant de vigueur. Car Bjarni Gíslason de Kolkustadir est un homme simple, taillé dans la lave pétrifiée de sa terre d’Islande, soumis aux superstitions et tout irrigué de poésie, d’attention émerveillée à la nature sauvage. Ce beau et puissant roman se lit d’une traite, tant on est troublé par l’étrange confession amoureuse d’un éleveur de brebis islandais, d’un homme qui s’est lui-même spolié de l’amour de sa vie.


Le 5 septembre 2013
À bord du Googol de Miquel de Palol (Espagne)
A_bord_du_Googol.jpg C’est à bord du Googol, bateau-espion ultra-sophistiqué au service d’un mystérieux Institut, que nous emmène cette fois le narrateur principal de ces deux nouvelles journées du Jardin des Sept Crépuscules. Entre deux périlleuses missions du navire, qui écume les mers pour rétablir l’ordre contre pirates, mercenaires et autres bandits qui menacent l’équilibre mondial, quelques membres de l’équipage se réunissent autour d’un verre, dans la cabine qui fait office de salon, pour se raconter des histoires foisonnantes et imbriquées. Où il est question de vie, d’amour et de mort. Où femmes et hommes s’unissent, se déchirent, conspirent, parfois jusqu’à s’entretuer.
Au détour d’un récit ressurgit la fascinante histoire des amours de Robert Colom et Lluïsa Cros, resserrant encore l’intrigue principale, entrelacs de personnages et de relations, jusqu’à des seuils vertigineux d’imaginaire, vers un dénouement sans cesse escamoté, chaque histoire nous rapprochant du noyau d’un mystère en fusion.

(Les résumés sont de l'éditeur).