Integrale_Calvin_et_Hobbes.jpgL'Américain Bill Watterson (56ans et papa de Calvin et Hobbes éd. Hors Collection) a reçu, dimanche 2 février 2014, le Grand Prix d'Angoulême au cours du 41e Festival international de la BD. Il succède à WILLEM le caricaturiste de Charlie Hebdo.

Les autres finalistes du Grand Prix étaient le Japonais Katsuhiro Otomo (Akira) et le Britannique Alan Moore (Watchmen).









Le Festival a par ailleurs décerné ses Fauves d'Angoulême avec :

Come_Prima.jpgLa_propriete.jpgFuzz_Pluck.jpg Le Prix du meilleur album à "Come Prima" d'Alfred (Delcourt)

Le Prix spécial du jury à "La Propriété" de Rutu Modan (Actes Sud BD)

Le Prix de la série à "Fuzz & Pluck" de Ted Stearn (Cornélius).





Mauvais_genre.jpg Le Prix du public Cultura, "Mauvais Genre" de Chloé Cruchaudet (Delcourt)

Le Prix Révélation (ex-aequo), "Le Livre De Léviathan" de Peter Blegvad (L'Apocalypse) et "Mon Ami Dahmer" de Derf Backderf (Ça et Là).
Le Fauve polar SNCF, "Ma Révérence" de Rodguen et Wilfrid Lupano (Delcourt)
Le Prix jeunesse, "Les Carnets de Cerise Tome 2 - Le Livre d'Hector" de Joris Chamblain et Aurélie Neyret (Soleil)
Le Prix de la bande dessinée alternative, "Un Fanzine carré" (revue éditée par Hécatombe - Genève)
''Né William B. Watterson, le 5 juillet 1958 à Washington, il a grandi dans la banlieue de Cleveland. Il est engagé comme dessinateur de presse au Cincinnati Post après des études de sciences politiques. Mais le dessin politique n'est pas pour lui. Renvoyé du journal, il essuie plusieurs échecs et retourne vivre chez ses parents...
Puis, le 18 novembre 1985, l'Universal Syndicate Press publie la première planche de Calvin et Hobbes. C'est le début d'un incroyable succès pour ces vignettes qui décrivent l'imaginaire de l'enfance et se moquent gentiment du monde des adultes. Il met fin à leurs aventures le 31 décembre 1995.''
Parue d'abord dans 130 journaux, la série a été diffusée au total dans 2.400 journaux à travers le monde, traduite dans une quarantaine de langues.
Plus de 30 millions d'albums ont été vendus, dont plus d'un million en France, où la série est éditée intégralement en 1991. Watterson reçoit d'ailleurs dès 1992 le prix du meilleur album étranger au Festival d'Angoulême après avoir été couronné en 1986 par le Reuben Award, de la National Cartoonist Society américaine.
Dès 1988, débute un bras de fer avec son éditeur qui veut lui imposer des produits dérivés, gages de juteux profits. Mais ce puriste refuse. Tout comme il rejette les adaptations en dessin animé. Le contrat signé à ses débuts l'oblige cependant à céder tous ses droits à l'agence Universal Press Syndicate. Après un dur combat, il finit par récupérer les droits de ses personnages et met ainsi un terme à toutes les propositions de T-shirts et autres babioles.
Article publié le 2 février 2014