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RENTRÉE 2018
Ma_vie_de_saint.jpg LITTÉRATURE FRANÇAISE
LE 24 AOÛT 2018
François-Xavier Delmas
PREMIER ROMAN
Ma vie de Saint
LE RÉSUMÉ :

« Monsieur, pourquoi n’écrivez-vous pas un livre sur saint François-Xavier ? me lance un jour mon père. Vous portez son nom. Vous êtes basque. Et vous avez voyagé en Chine, au Japon, en Inde, comme lui.» Pour obtenir l’admiration du père qui lui fait tant défaut, et malgré l’incongruité de la proposition, le narrateur décide de partir sur les traces de son illustre homonyme. Bientôt, se souvenant des hagiographies en bandes dessinées de son enfance, du délicieux frisson de voir des jeunes gens dissipés se réformer et gagner leur auréole au prix de supplices variés, il se prend au jeu.
De Roncevaux à Rome, de Lisbonne à Goa et jusqu’au Japon, il suit le saint et ramasse, non sans humour, chacun des morceaux d’un corps que le temps a éparpillés. Mais le narrateur a d’autres attachements. Et à chacune de ces escales, il n’a de cesse de célébrer l’amour des hommes et le goût du sacrifice. D’étreintes charnelles en douloureuses pénitences, il parcourt à rebours le sinueux chemin de l’enfance et des brûlures anciennes. À mille lieues de ce père si distant qu’il faudra bien tuer un jour.

L'AUTEUR : François-Xavier Delmas est né en 1962. Après des études de droit, il crée Le Palais des Thés, qu’il dirige depuis vingt ans. Il passe près de la moitié de son temps en Asie et est l’auteur de La Mort-Comédie, un recueil de nouvelles paru aux éditions Mario Mella en 1994 (réédité en 2005) et de Vive les vacances ! (roman jeunesse), paru en 2007 aux éditions Syros.


Objet_trouve.jpg LE 24 AOÛT 2018
Matthias Jambon-Puillet
Objet trouvé
PREMIER ROMAN
LE RÉSUMÉ :
Marc a disparu le soir de son enterrement de vie de garçon. Les recherches n’ont jamais rien donné. Sa fiancée, Nadège, qui attendait leur premier enfant, a refait sa vie avec Antoine. Trois ans plus tard, Marc est retrouvé dans une salle de bains, nu, menotté dans le dos par deux bracelets cadenassés l’un à l’autre. Dans la pièce voisine gît le cadavre d’une jeune femme tout de cuir vêtue, cuissardes, bustier, gants… Comment sont-ils arrivés là ? Que s’est-il passé durant ces années ? Comment Nadège va-t-elle réagir ? Et Antoine ? Qui était cette femme en tenue fétichiste ? Autant de questions qui font le tour d’une relation amoureuse peu banale.
Dans ce premier roman où l’on remonte le fil de l’histoire par étapes et à travers trois regards, Matthias Jambon-Puillet donne à voir, sans jamais verser dans le sordide, une relation amoureuse qui se réalise dans la déviance par rapport aux normes communément admises. C’est aussi, en filigrane, une réflexion sur l’engagement conjugal et la quête de la jouissance physique.

L'AUTEUR : Né à Lyon en 1986, Matthias Jambon-Puillet vit à Paris. Il travaille dans le milieu du divertissement et des nouvelles technologies. Objet trouvé est son premier roman.


Le_bruit_de_la_lumiere.jpg LE 31 AOÛT 2018
LITTÉRATURE ÉTRANGÈRE
Katharina Hagena
Le Bruit de la lumière
Roman traduit de l’allemand par Corinna Gepner
LE RÉSUMÉ :
Une salle d’attente chez un neurologue, cinq personnes qui ne se connaissent pas. La narratrice (par jeu ? par ennui ?) invente une vie pour chacun de ses voisins. Une jeune botaniste part à la recherche d’une collègue disparue. Un homme d’âge mûr décide d’achever le projet de son épouse, récemment décédée, et part chasser les aurores boréales. Un garçon autiste enquête pour retrouver sa mère et sa soeur parties pour la planète Tchou. Une vieille dame bataille contre la maladie d’Alzheimer. Naît ainsi un entrelacs d’existences fictives qui se font écho, comme autant de variations sur un même thème. Il est question d’attente et d’absence, de quête et d’oubli. Comme une tapisserie, la narratrice tisse avec ces fils un portrait d’elle-même, tout aussi fictif peut-être.

L'AUTEUR : Le Bruit de la lumière est le troisième roman de Katharina Hagena, l’auteur du phénomène éditorial Le Goût des pépins de pommes.


La_transition.jpg LE 31 AOÛT 2018
Luke Kennard
La Transition
Roman traduit de l’anglais (R.U.) par Marie de Prémonville
LE RÉSUMÉ :
« La Transition n’est pas une punition, c’est une opportunité. » Voilà ce qu’on explique à Karl au tribunal, alors qu’il doit partir quelques mois en prison pour fraude aux cartes à la consommation.
En Angleterre, Karl et sa femme Geneviève sont des trentenaires bobos qui ont grandi avec l’idée qu’ils avaient le droit de manger bio, de boire des cafés à la composition compliquée et d’habiter un minuscule appartement en ville décoré avec goût. La vérité, c’est qu’ils n’en ont pas les moyens, qu’ils font partie des perdants et qu’est venu le moment de payer… ou d’accepter d’être réformés.
Ils acceptent donc, presque reconnaissants, ce programme de six mois où ils devront vivre chez un couple de mentors, plus accomplis, plus sages, ayant la mission de leur mettre un peu de plomb dans la tête, de leur apprendre à gérer un budget et à se fixer des objectifs pour redevenir des membres productifs de leur classe sociale. Mais, dès que le programme débute, Karl est envahi d’un doute. Les mentors sont sympathiques, l’appartement est magnifique, l’ambiance chaleureuse, le programme peu contraignant. Pourquoi, alors, est-il persuadé que la Transition cache de plus sombres desseins ? Pourquoi pressent-il qu’on s’efforce de le séparer de Geneviève ? Est-il en train de devenir paranoïaque ? C’est alors que les premiers messages anonymes lui parviennent : « Fuyez, La Transition n’est pas ce que vous croyez. »

L'AUTEUR : Luke Kennard est un jeune poète primé et reconnu. Dans son premier roman, La Transition, il passe au crible sa propre génération (les Millennials). Il s’y emploie avec une ironie et un sens du suspense qui ne sont pas sans rappeler cet autre grand Anglais sadique, Alfred Hitchcock.


Les résumés sont de l'éditeur