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Occasions tardives 2.jpg RENTRÉE 2019
Le 22 août 2019
Tessa Hadley
Occasions tardives
Traduit de l’anglais par Aurélie Tronchet
RÉSUMÉ :
Alexandr et Christine, Lydia et Zachary partagent une amitié très intime depuis leur rencontre alors qu’ils avaient 20 ans. Trente ans plus tard, Alex et Christine reçoivent un appel bouleversé de Lydia : Zach est mort. Ce décès les touche profondément, les trois amis encore vivants paraissent subitement partir à la dérive : tous s’accordent pour dire que Zach était le plus sain et le plus gentil d’entre eux, celui qu’ils ne pouvaient se permettre de perdre. Plutôt que de les rapprocher, la perte de Zach déforme leur relation, faisant remonter à la surface les enchevêtrements passés, les griefs tus. L’amour et le chagrin qui auraient pu les réunir se transforment en colère et amertume.
Occasions tardives explore les entrelacs des relations les plus intimes. Sous la surface des arrangements et compromis de l’existence, reposent d’autres configurations, différentes, insondables, qui, bien que semblant appartenir au passé, demeurent la trame essentielle des amitiés et des amours unissant ces quatre protagonistes. Et quand un fil rompt, tout se détricote, la trame réaffirme sa présence. Naviguant encore une fois entre présent et passé, Tessa Hadley raconte avec délicatesse de quelle manière ces quatre amis demeurent régis, presque malgré eux, par les premiers liens qu’ils ont noués. L’espace que laisse la mort de l’un d’eux bouscule l’équilibre de leur arrangement. Comment le retrouver ?

L’AUTEUR : Née à Bristol en 1956, Tessa Hadley a étudié la littérature à l’université de Cambridge avant de suivre des cours de creative writing à l’université Bath Spa, où elle enseigne aujourd’hui cette matière. Elle est l’auteur de six romans largement acclamés par la critique, dont Le Passé (Bourgois, 2017), et de trois recueils de nouvelles. En 2016, elle a reçu le prix Windham-Campbell Literature pour l’ensemble de sa carrière. Ses textes paraissent régulièrement dans le New Yorker et d’autres magazines.


La mécanique du piano 2.jpg Le 29 août 2019
La Mécanique du Piano
Chris Cander
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Florence Cabaret
RÉSUMÉ : À Zagorsk, pendant la Guerre froide, Katya n’est encore qu’une enfant lorsqu’elle se prend de passion pour le piano que lui offre un mystérieux voisin allemand. Devenue une pianiste de grand talent, Katya accepte à regret de se séparer de son Blüthner, seul moyen de quitter son pays avec son fils et son mari pour rallier les États-Unis. Quelques cinquante ans plus tard, Clara, jeune mécanicienne de Caroline du Sud, cherche à se débarrasser d’un encombrant piano : elle n’a jamais réussi à en jouer mais elle le garde en souvenir de son père qui le lui a légué juste avant de mourir dans un incendie. Elle poste une annonce sur un site d’enchères et trouve preneur alors même qu’elle réalise qu’elle ne peut se séparer de ce piano. Mais l’acheteur ne l’entend pas de cette oreille. Alors que les déménageurs chargent l’instrument dans leur camion, Clara décide tout-à-trac de se lancer dans une filature qui la conduira jusque dans la Vallée de la Mort, au coeur du secret de son père et dans la tourmente de l’exil des refuzniks cherchant à fuir l’URSS des années soixante.
D’une prose dépouillée, Chris Cander décrit des destins difficiles, faits de pertes, de solitude, d’errance intérieure, avec au centre ce piano, objet à la fois concret, littéral et porteur de sens. Jusqu’à la dernière page, ce piano reste un « personnage » captivant, sans que l’on puisse réellement assigner un sens unique à sa présence. Une lecture séduisante, prenante et évocatrice que l’on ne peut pas lâcher, tandis que le passé éclaire peu à peu le présent.

L’AUTEUR : Chris Cander vit actuellement à Houston, sa ville natale, avec son mari et ses deux enfants. Elle est connue aux États-Unis pour deux romans, 11 Stories (2013) et Whisper Hollow (2015). Depuis sept ans, elle participe, en tant qu’écrivaine en résidence, au programme Writers In The School (WITS). Elle a aussi écrit plusieurs scénarios et romans pour la jeunesse, dont The Word Burglar (2014), mais aussi des articles consacrés à la santé, à la décoration intérieure, au bien-être, à l’écriture et à la musique.


Adieu Léonard-petit.jpg Le 5 septembre 2019
Récit
Claude Eveno
Adieu Léonard !
RÉSUMÉ :
Il y a 500 ans, Léonard de Vinci mourait à Amboise dans le manoir offert par François Ier pour qu’il vienne se mettre à son service. Léonard était arrivé en France trois ans plus tôt, accompagné de ses assistants et surtout avec la Joconde, qu’il vendit au roi. C’est le début d’un mythe dont 500 ans n’ont pas diminué la force, comme en témoignent les célébrations de 2019 et les visiteurs qui se pressent aujourd’hui devant les oeuvres, avant les foules qui vont se précipiter à la grande exposition qui ouvrira au Louvre au mois d’octobre.
Adieu Léonard est à la fois un essai et un récit, celui d’un homme, un personnage, un amateur de peinture que la perspective du cinq-centenaire pousse un jour à revoir les oeuvres de Léonard. On le suit depuis sa première visite au Louvre, dans un cheminement répété à travers le musée pour s’interroger sur le sens du phénomène Vinci, dans sa vie imprégnée d’une culture façonnée par l’école et l’Histoire de France. Pour s’interroger sur l’oeuvre aussi, en regard de celles de ses contemporains, sur la place qu’on aurait pu lui accorder avec mesure dans la peinture de la Renaissance, si un détournement mythologique n’avait pas empêché de le faire. Un essai par la méditation intérieure du personnage et un récit de voyage sur les lieux où il va s’interroger, du Louvre au Clos Lucé, de Paris en Amboise, puis à Florence et Vinci, là où Léonard est né, s’est formé et a terminé sa vie. Un voyage dans ce que l’artiste a vu, les paysages réels et leurs représentations par les uns et les autres, campagnes et jardins, villes et villages, églises et châteaux…, une anamnèse, un retour aux sources, celles de Léonard et tout autant celles d’un amateur d’art, héritier d’une histoire nationale qu’on a voulue illustrée par la Joconde.

L’AUTEUR : Né en 1945, Claude Eveno est cinéaste, urbaniste, écrivain. Ancien rédacteur des Cahiers du CCI et de la revue Monumental, il a été conseiller de programme à France Culture, puis directeur des études à l’École nationale supérieure de Création industrielle et professeur à l’École nationale supérieure de la Nature et du Paysage.


Week-end à New York 2.jpg LITTÉRATURE ÉTRANGÈRE
Le 12 septembre 2019
Benjamin Markovits
Week-end à New York
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Laurence Kiefé Genre
RÉSUMÉ :
Paul Essinger est un joueur de tennis professionnel, classement ATP moyen. Sa compagne, Dana, photographe en formation et ex-mannequin, est la mère de leur fils de deux ans, Cal. À eux trois, ils donnent une image comblée de la famille new-yorkaise issue des classes moyennes supérieures. Mais les orages d’été soufflent sur Manhattan et les parents de Paul sont venus le voir, juste avant que ne démarre l’US Open. Au cours de ce long week-end, plusieurs générations de tension familiale parviennent à leur point d’ébullition. Qu’est-ce que cela signifie, être une famille ? Être un individu au sein de cette famille ? Et comment gérons-nous les responsabilités que ces rôles nous imposent ? Week-end à New York entremêle gestion familiale et gestion politique pour forger un portrait national lumineux à une échelle brillamment individuelle. Le thème de la famille est ancien, mais l’auteur traite avec brio et profondeur ce sujet, instillant de manière assez naturelle une forme particulière de drame complexe, de suspense, au fil de ces pages denses. À l’instar de célèbres romanciers américains, Benjamin Markovits nous entraîne à l’assaut des sommets que peut atteindre le réalisme social.

L’AUTEUR : Benjamin Markovits est américain. Il a passé son enfance entre le Texas, Londres et Berlin. Week-end à New York est son huitième roman. Parmi les sept précédents, citons Amours d’enfance (trad. Catherine Richard, 2013) et Il y a mieux à vivre (trad. Catherine Richard, 2016) qui a remporté le prix James Tait Black en 2015. Il a écrit des essais, des nouvelles, de la poésie et des critiques littéraires pour, entre autres, le Guardian, Granta, Paris Review et le New York Times. En 2015, la revue anglaise Granta l’a sélectionné comme l’un de leurs Best of Young British Novelists. Il vit à Londres où il enseigne à l’université Royal Holloway le creative writing.


Les textes sont de l'éditeur.