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RENTRÉE 2018
Le_train_d_Erlingen_ou_la_metamorphose_de_dieu.jpg LITTÉRATURE FRANÇAISE
Le 16 août 2018
Boualem Sansal
Le train d’Erlingen ou La métamorphose de Dieu
RÉSUMÉ :
«Je plaisante, je plaisante, mais la situation est affreusement désespérée. L’affaire était louche dès le début pourtant, l’ennemi n’est pas tombé du ciel, il sortait bien de quelque trou, verdammt, un enfant l’aurait compris. Quand avons-nous cessé d’être intelligents ou simplement attentifs?»
Ute Von Ebert, dernière héritière d’un puissant empire industriel, habite à Erlingen, fief cossu de la haute bourgeoisie allemande. Sa fille Hannah, vingt-six ans, vit à Londres. Dans des lettres au ton très libre et souvent sarcastique, Ute lui raconte la vie dans Erlingen assiégée par un ennemi dont on ignore à peu près tout et qu’elle appelle «les Serviteurs», car ils ont décidé de faire de la soumission à leur dieu la loi unique de l’humanité. La population attend fiévreusement un train qui doit l’évacuer. Mais le train du salut n’arrive pas. Et si cette histoire était le fruit d’un esprit fantasque et inquiet, qui observe les ravages de la propagation d’une foi sectaire dans les démocraties fatiguées?
Comme dans 2084, Boualem Sansal décrit la mainmise de l’extrémisme religieux sur les zones fragiles de nos sociétés, favorisée par la lâcheté ou l’aveuglement des dirigeants.

L'AUTEUR : Né en 1949, Boualem Sansal vit à Boumerdès, près d’Alger. Son oeuvre a été récompensée par de nombreux et prestigieux prix littéraires, en France et à l’étranger. Il a notamment reçu le Grand prix de la Francophonie de l’Académie française en 2013. Son dernier roman, 2084. La fin du monde (collection blanche, 2015, Folio n° 6281), a reçu le Grand Prix du roman de l’Académie française 2015.


Dix-sept_ans.jpg Le 16 août 2018
Éric Fottorino
Dix-sept ans
RÉSUMÉ :
«Lina n’était jamais vraiment là. Tout se passait dans son regard. J’en connaissais les nuances, les reflets, les défaites. Une ombre passait dans ses yeux, une ombre dure qui fanait son visage. Elle était là mais elle était loin. Je ne comprenais pas ces sautes d’humeur, ces sautes d’amour.»
Un dimanche de décembre, une femme livre à ses trois fils le secret qui l’étouffe. En révélant une souffrance insoupçonnée, cette mère niée par les siens depuis l’adolescence se révèle dans toute son humanité et son obstination à vivre libre, bien qu’à jamais blessée. Une trentaine d’années après Rochelle, Éric Fottorino apporte la pièce manquante de sa quête identitaire. À travers le portrait solaire et douloureux d’une mère inconnue, l’auteur de Korsakov et de L’homme qui m’aimait tout bas donne ici le plus personnel de ses romans.

L'AUTEUR : Journaliste et romancier, Éric Fottorino est né en 1960. Il a notamment publié récemment aux Éditions Gallimard Korsakov (collection blanche, 2004, Folio n° 4333), Baisers de cinéma (collection blanche, 2007, Folio n° 4796), L’homme qui m’aimait tout bas (collection blanche, 2009, Folio n° 5133), Questions à mon père (collection blanche, 2010, Folio n° 5318), Le dos crawlé (collection blanche, 2011, Folio n° 5515), Mon tour du « Monde » (collection blanche, 2012, Folio n° 5828), Chevrotine (collection blanche, 2014, Folio n° 6053), Trois jours avec Norman Jail (collection blanche, 20165, Folio n° 6389).


BLA_Co_Cosse_L_avalanche_plat.indd Le 16 août 2018
Laurence Cossé
Nuit sur la neige
RÉSUMÉ :
Septembre 1935. Robin sort de l’adolescence. Il est né après la mort de son père, comme de nombreux enfants de sa génération, venus au monde pendant la Grande Guerre.
La vie politique est alors particulièrement violente en France, tant sur le plan intérieur que dans l’ordre international. Mais, à dix-huit ans, qui n’accorde pas plus d’importance à ses tourments intimes qu’à l’actualité collective? En la personne d’un de ses camarades de classe préparatoire, Robin découvre que l’amitié est un des noms de l’amour, autrement dit de l'inquiétude. Conrad est la séduction même et l’énigme incarnée.
En avril 1936, alors que la tension politique est à son comble, tous les deux vont skier dans un vieux et pauvre village de Haute Tarentaise du nom de Val-d’Isère, dont quelques visionnaires imaginent qu’il pourrait devenir une grande station de ski alpin. Les six jours qu’ils y passent marqueront Robin à vie. Son existence entière va être éblouie par une jeune fille.

L'AUTEUR : Romancière et nouvelliste, Laurence Cossé a notamment publié aux Éditions Gallimard Le mobilier national (collection blanche, 2001, Folio n° 3665), Le 31 du mois d’août (collection blanche, 2003, Folio n° 4152), Vous n’écrivez plus ? (collection blanche, 2006), Au bon roman (collection blanche, 2009, Folio n° 5074), Les amandes amères (collection blanche, 2011, Folio n° 5535), La Grande Arche (collection blanche, 2016, Folio n° 6343).


Francois__portrait_d_un_absent.jpg Le 16 août 2018
Michaël Ferrier
François, portrait d'un absent
Collection L'Infini
RÉSUMÉ :
Une voix blanche, surgie au milieu de la nuit, annonce à Michaël Ferrier la mort de son ami François et de sa fille Bahia. Dans la dévastation, la parole reprend et les souvenirs reviennent : comment deux solitudes, jeunes, se rencontrent, s’écoutent et se répondent ; les années d’études, d’internat ; la passion du cinéma, de la radio : la mémoire se déploie et compose peu à peu une chronique de l'amitié, un tombeau à l’ami perdu. Entre France et Japon, Michaël Ferrier redonne vie aux fantômes, aux absents, aux disparus. Il confère aux choses et aux êtres une sombre beauté, celle de la passion de l’amitié.

L'AUTEUR : Michaël Ferrier vit à Tokyo où il enseigne la littérature. Il est l’auteur de plusieurs essais et romans, dont Tokyo. Petits portraits de l’aube, prix littéraire de l’Asie (2004), Sympathie pour le fantôme (2010), Fukushima. Récit d’un désastre (2012, Folio n° 5549), Mémoires d’outremer, prix Franz-Hessel (2015), tous parus dans la collection « L’Infini ».


La_grande_idee.jpg Le 23 août 2018
Anton Beraber
La grande idée
RÉSUMÉ :
« L’éclairage électrique prenait le pas sur le jour, commençait de creuser les visages. Gagné par l’idée que quelque chose allait se dire, quelque chose d’inédit, d’inespéré, qui soixante ans plus tard expliquerait tout, j’ai rallumé le magnétophone, appelé l’homme. J’ai demandé si lui, il regrettait d’avoir admiré Kaloyannis. Lentement, comme s’il émergeait d’un rêve, il s’est retourné. Il a levé les yeux vers moi. Il pleurait.
Il partit en suivant le rivage, les chaussures à la main, et je restai là, sous le monument aux morts, la bande enregistrant le cauchemar silencieux des soldats de bronze et ce vieux fond de mer vivante qui gangrène toujours, dans ce pays, les enregistrements. » Face à la démesure et à la lâcheté de ses contemporains, Saul Kaloyannis reste une énigme. Qui était-il, cet homme aux yeux plein de ténèbres : un idéaliste, un traitre, ou le dernier des héros ? Dans les années 70, un étudiant se lance à la recherche du survivant d’une guerre perdue un demi-siècle auparavant. Les témoins qu’il retrouve, tous des laissés-pour-compte de l’Histoire, se succèdent pour retracer le destin de Kaloyannis et de ses soldats devenus marins. Leur odyssée, des confins de l’Orient à la baie de New-York, croise un Pacha cruel, le double d’un célèbre écrivain voyageur, les détenus d’un asile, des scaphandriers Noirs sacrifiés, nos idoles renversées et autant d’âmes damnées.
En ces temps où les régimes répriment l’extraordinaire, même la police et les tentatives de désinformation ne peuvent rien contre une légende galopante qui embrase déserts, îles des Cyclades, forêts de sauges géantes, villes sous les vagues… Ce roman d’aventures déployant un imaginaire infini est porté par une écriture magnifique, ample, visionnaire, qui dans son fleuve obstiné allie le trivial et le précieux, le réalisme et la poésie.

L'AUTEUR : Anton Beraber est né en 1987, il vit au Caire. La Grande Idée est son premier roman.

La_verite_sort_de_la_bouche_du_cheval.jpg Le 23 août 2018
Meryem Alaoui
La vérité sort de la bouche du cheval
RÉSUMÉ:
Jmiaa, prostituée de Casablanca, vit seule avec sa fille. Femme au fort caractère et à l’esprit vif, elle n’a pas la langue dans sa poche pour décrire son amoureux Chaiba, brute épaisse et sans parole, ou Halima, sa comparse dépressive qui lit le Coran entre deux clients, ou encore Mouy, sa mère à la moralité implacable qui semble tout ignorer de l’activité de sa fille... Sa vie bascule quand elle rencontre Chadlia, dite « Bouche-de-Cheval », qui veut réaliser son premier film sur la vie d’un quartier populaire de Casa et cherche des actrices. Très vite, Chadlia est séduite par la personnalité détonante de Jmiaa. Mais celle-ci n’est pas facile à manier : bien qu’elle soit totalement inexpérimentée, rien ne l’impressionne et elle a un avis sur tout... Jmiaa nous offre une peinture haute en couleurs de la vie quotidienne dans un Maroc populaire où chacun fait face aux difficultés à force de vitalité et de débrouillardise.

L'AUTEUR : Meryem Alaoui est née et a grandi à Casablanca. Elle vit aujourd’hui à New York. La vérité sort de la bouche du cheval est son premier roman.


MAITRES_ET_ESCLAVES.jpg Le 23 août 2018
Paul Greveillac
Maîtres et esclaves
RÉSUMÉ :
Kewei naît en 1950 dans une famille de paysans chinois, au pied de l’Himalaya. Au marché de Ya’an, sur les sentes ombragées du Sichuan, aux champs et même à l’école, Kewei, en dépit des suppliques de sa mère, dessine du matin au soir. La collectivisation des terres bat son plein et la famine décime bientôt le village.
Repéré par un garde rouge, Kewei échappe au travail agricole et à la rééducation permanente. Sa vie bascule. Il part étudier aux Beaux-Arts de Pékin, laissant derrière lui sa mère, sa toute jeune épouse, leur fils et un village dont les traditions ancestrales sont en train de disparaître sous les coups de boutoir de la Révolution.
Dans la grande ville, Kewei côtoie les maîtres de la nouvelle Chine. Il obtient la carte du Parti. Devenu peintre du régime, il connaît une ascension sans limite. Mais l’Histoire va bientôt le rattraper.

L'AUTEUR : Paul Greveillac est né en 1981. Après un remarquable premier roman sur la censure littéraire et cinématographique dans l’URSS post-stalinienne (Prix Roger-Nimier), puis le récit-portrait d’un compositeur soviétique en délicatesse avec le régime (Prix Pelléas-Radio Classique), il retrace ici le destin vibrant d’un artiste chinois.


DEUX_METRES_DIX.jpg Le 23 août 2018
Jean Hatzfeld
Deux mètres dix
RÉSUMÉ :
« — 2,10 mètres, dit Sue. — Oui, 2,10 mètres, alors? — Depuis le temps, des filles l’ont passé? — Non, j’ai entendu qu’elles se cognent toujours le nez dessus. — Tu en dis quoi? — Je ne sais pas. La barre nous attend.»

Histoire de quatre sportifs de très haut niveau, entre les Jeux olympiques de 1980 et aujourd’hui : deux champions haltérophiles, un Américain du Missouri et un Kirghize ; deux sauteuses en hauteur exceptionnelles, une jeune Américaine et une Kirghize d’origine koryo-saram. Leurs rivalités sont mêlées d’admiration et d’incompréhension réciproques, parfois extrêmes, qui, des années plus tard, donneront lieu à des retrouvailles inattendues dans les montagnes kirghizes.
Jean Hatzfeld raconte l’univers sportif dans le contexte tendu de l’époque (guerre froide, déportations dans le bloc soviétique...) qui cabossera ses héros. Il porte aussi un regard très aigu sur les gestes des champions jusqu’à rendre poétiques les sauts en hauteur de Sue et Tatyana et leurs corps délivrés de la pesanteur. Les haltérophiles sont peints dans la puissance héroïque de leur musculature et de leurs rituels, telles des créatures fabuleuses.
Quatre destins qui se croisent, quatre portraits inoubliables.

L'AUTEUR : Jean Hatzfeld est l’auteur de romans et récits récompensés par plusieurs prix littéraires dont le Médicis en 2007. De lui, les Éditions Gallimard ont déjà publié Où en est la nuit (collection blanche, 2011, Folio n° 5432), Robert Mitchum ne revient pas (collection blanche, 2013, Folio n° 5890), Englebert des collines (collection blanche, 2014, Folio n° 5985), Un papa de sang, prix Mémoire Albert-Cohen (collection blanche, 2015, Folio n°6352).


Le_bucher.jpg LITTÉRATURE ÉTRANGÈRE
Le 23 août 2018
György Dragomán
Le bûcher
Traduit du hongrois par Joëlle Dufeuilly
Coll. Du monde entier
RÉSUMÉ
: La Roumanie vient tout juste de se libérer de son dictateur. Les portraits du camarade généralont été brûlés dans la cour de l’internat où Emma, treize ans, arrivée après la mort tragique de ses parents, cherche encore à s’orienter. Quand une inconnue se présente comme étant sa grand-mère, elle n’a d’autre choix que de la suivre dans sa ville natale. Cette femme étrange partage sa maison avec l’esprit de son mari défunt et pratique la sorcellerie. Mais Emma comprend vite qu’il y a d’autres raisons à l’accueil particulièrement malveillant que lui réservent les élèves de sa nouvelle école. Peu à peu elle découvre les secrets de cette ville : l’histoire sombre de la persécution des juifs, qui a fait de sa grand-mère, encore enfant, une collaboratrice ; l’implication de ses grands-parents, toujours malgré eux, dans le système totalitaire ; et finalement le meurtre de dizaines de manifestants lors de la révolution récente et la disparition de leurs corps. C’est ainsi qu’elle comprend la logique derrière la vie recluse de sa grand-mère. À la fois profondément traumatisée et compromise par l’histoire douloureuse qu’a traversée son pays, elle n’a dû sa survie dans une société dominée depuis des décennies par la peur, la manipulation et la terreur qu’au pouvoir de recréer et de changer la réalité à travers la magie. Et c’est cette force-là qu’Emma tente de libérer en elle pour trouver – cette fois-ci plus activement et en marquant à son tour la réalité – sa place dans un monde de nouveau bouleversé.

L'AUTEUR : György Dragomán, né en 1973 à Targu Mures (Transylvanie), au sein de la minorité hongroise, vit à Budapest. Traducteur entre autres de Beckett, distingué par de nombreux prix littéraires et découvert à l’international avec son roman Le roi blanc (Gallimard, 2011, Prix Jan Michalski, Prix Sandor Marai), traduit dans trente pays, il est considéré aujourd’hui comme l’écrivain hongrois le plus important de sa génération.


Asymetrie.jpg Le 23 août 2018
Lisa Halliday
Asymétrie
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Hélène Cohen
Coll. du monde entier
RÉSUMÉ :
Alors qu’elle lit dans la chaleur d’un parc new-yorkais, Alice est abordée par un homme qui pourrait être son grand-père. Il s’agit d’Ezra Blazer, un écrivain célèbre et respecté, que la jeune femme, qui travaille dans le milieu de l’édition, reconnaît aussitôt. C’est le début d’une relation charnelle et intellectuelle, rafraîchissante pour lui, déterminante pour elle. La suite du roman, sans lien apparent avec cette liaison inattendue, se déroule du côté de Londres. Amar Jaafari est retenu à l’aéroport alors qu’il tente de rejoindre sa famille en Irak. Le pays a été envahi par les États-Unis pendant qu’Alice et Ezra jouaient au Scrabble ou regardaient un match de baseball. Entre deux interrogatoires, les souvenirs d’Amar affluent. Des souvenirs d’enfance ; d'autres, plus récents, dans lesquels le conflit iraquien se fait de plus en plus menaçant. Qu’estce qui relie ces deux récits, qui ne semblent pourtant pas devoir se croiser ? Protagoniste du premier, Alice pourrait bien être l’auteure du second. L’interview musicale et piquante d’Ezra Blazer, qui vient clôturer le roman, fournit la clé de ce puzzle littéraire bouleversant. Avec un humour corrosif, Lisa Halliday étudie dans toute leur complexité les rapports de force – inégaux – à l’oeuvre à la guerre comme à l’amour. L'AUTEUR : Lisa Halliday, originaire du Massachusetts, vit à Milan où elle est éditrice et traductrice. Elle a auparavant travaillé pendant une dizaine d’années pour l’agence littéraire Wylie. Ses écrits ont été publiés dans The Paris Review. Asymétrie est son premier roman.


LE_coeur_converti.jpg Le 23 août 2018
Stefan Hertmans
Le Coeur converti
Traduit du néerlandais par Isabelle Rosselin
Coll. du monde entier
RÉSUMÉ :
Lorsque Stefan Hertmans apprend que Monieux, le petit village isolé du Vaucluse où se situe sa résidence secondaire, a été le théâtre d’un pogrom il y a mille ans et qu’un trésor y serait caché, il se met en quête d’indices. Une lettre de recommandation découverte dans une synagogue du Caire le met sur la trace d’une jeune femme de noble lignée, convertie par amour pour le fils du grand rabbin de Narbonne, qui aurait trouvé refuge à Monieux au début du XI e siècle. Il imagine alors l’histoire de la jeune Vigdis, issue d’une famille aisée et puissante de Rouen, amoureuse de David, qui y étudie à la yeshiva. Au péril de sa vie, elle le suit dans le sud, commence à prier son dieu et devient Hamoutal. Son père ayant promis une forte somme à qui la ramènerait des chevaliers normands se lancent à sa poursuite. À Monieux, David et elle auront trois enfants et mèneront une vie paisible. Mais les Croisés, de plus en plus nombreux sur le chemin de Jérusalem, semant mort et destruction dans leur sillage, font halte dans le bourg. Un pogrom s’ensuit, qui anéantit la communauté juive. David est tué, les deux aînés sont enlevés par les chevaliers, qui épargnent seulement cette femme aux yeux bleus qui serre un bébé dans ses bras.
Désormais seule face à un destin sourd à ses plaintes, Hamoutal part à la recherche de ses enfants. Stefan Hertmans donne un conte passionnant, une reconstruction littéraire grandiose du Moyen Âge, en France et jusqu’aux rives opposées de la Méditerranée. Basée sur des faits et des sources authentiques, cette histoire d’amour tragique sur fond de violence et de persécution religieuse, menée comme une enquête, entraîne le lecteur dans un univers chaotique, un monde en pleine mutation. Hertmans nous offre aussi un roman contemporain, celui d’une femme en exil que guide l’espoir.

L'AUTEUR : Stefan Hertmans, né à Gand en 1951, a publié plusieurs volumes de prose, d’essais et de poésie, puis a connu son premier roman.

Les résumés sont de l'éditeur.