Urban_T1.jpgUn tiers de Technopères + un zest de Star Wars + un soupçon de Blade Runner = Urban T1 ! Ce premier tome est un bonheur absolu. Le scénario de Luc Brunschwig est en béton et on sent qu’il en sous le pieds – pardon sous le crayon – tellement son script est épais. Quant au dessin de Roberto Ricci il est somptueux.

Les mauvaises langues diront qu’il aura fallu attendre quinze ans pour enfin découvrir le premier tome de Urban, mais Brunschwig avait besoin d’un dessinateur et Ricci est LE dessinateur qu'il faut pour Urban. Il reprendre et intègre parfaitement des références à Sin City pour la pluie, la faune des bars glauques de Star Wars de la Old trilogy comme il est écrit sur le casque de Dark Vador sur la couverture. Des clins d’oeil au cinéma comme le Cinquième élément, Star Wars donc, mais aussi Ennemi D’État et Blade Runner. Au manga, avec Dragon Ball et Goldorak déambulant dans Monplaisir. Cette ville loisir, sorte de Las Vegas en 1000 fois plus grand, ou le héros Zacchary Buzz vient intégrer l’école de police des Urban Interceptor. En quelques jours, Zacchary découvre la mort, le jeu, le sexe et l’apesanteur. Des références au jeu, omniprésent à Monplaisir, à la télévision d’aujourd’hui ou la vie des autres et la mort - sans doute le prochain spectacle à suivre sur vos écrans - sont exhibées, décortiquées, et surtout mises en jeu.
La vie et la mort sur lesquelles on parie comme on parie sur des chiens ou des footballeurs. Ici, un Urban Interceptor est assassiné par un tueur professionnel. Malheureusement, la côte du flic était très faible et donc les rapports aussi... annonce en souriant la présentatrice, une blonde à gorge déployée prénommée Alice et son acolyte, un lapin pressé comme il se doit...
Urban, c’est déjà demain ? Luc Brunschwig et Roberto Ricci parient sur 2058. en tout cas mon plaisir c’est aujourd’hui avec Urban !

Urban T1 les règles du jeu
Luc Brunschwig & Roberto Ricci
Futuropolis, septembre 2011.

Article publié le 6 octobre 2011.