L__assassin_a_la_pomme_verte.jpgRENTRÉE 2012 Portons-nous tous un meurtre à commettre en nous ? C’est la théorie de Christophe Carlier dans ce roman subtil où trois personnages s’observent dans un hôtel de luxe. Sébastien, le réceptionniste étudiant aux beaux arts, Élena, superbe italienne qui fait l’aller-retour entre Florence et Paris, enfin Craig, professeur de littérature française aux États-Unis et venu pour quelques jours à Paris donner une conférence. Lorsqu’au beau milieu de la chambre 205, le cadavre d’un parmesan trois fois en couple et qui envoie la même carte postale à ses trois femmes… est retrouvé mort « un ruban d’étoffe corail dans la bouche ». De quoi énerver une italienne réservée et un anglo-saxon pas si puritain que cela et autant attiré par Hélène que le Parmesan…
Les trois personnages ont une théorie différente sur le meurtre et le meurtrier. Tant mieux, car ainsi Christophe Carlier nous égare d’autant plus facilement dans les couloirs feutrés et silencieux du palace. Nous sommes volontaires pour ne découvrir le nom du coupable qu’à la dernière page, et c’est tant mieux car la déambulation littéraire n’en est que plus agréable.

L‘assassin à la pomme verte
Christophe Carlier
Serge Safran éditeur
176p., 15 €.
23 août 2012.

Article publié le 26 août 2012.