Le_premier_vrai_mensonge.jpgRENTRÉE 2013 Luca, 10 ans, est le fils unique d’une mère célibataire. Son père est parti, et a préféré quitter le domicile conjugal pour on ne sait quelle raison. La mère de Luca, en dépression, enchaîne les relations brèves pour combler le vide de sa vie. Un matin, elle ne se réveille pas. Suicide ou accident ?

Peu importe, finalement. L’univers de Luca en est bouleversé. Luca, obsédé à l’idée d’être envoyé dans un orphelinat si quelqu’un apprend la situation, choisi de faire comme si elle dormait. Il continue sa vie de garçon de dix ans, va à l’école, continue à nourrir Blu, leur petit chat gris, et tente d’échapper par tous les trésors d’ingéniosité aux questions qui pourraient lui être posées, par les adultes ou par les enfants de l’école. Les mensonges pesants se succèdent alors.



Le roman, dont Luca est le narrateur, fait partager au lecteur l’univers de cet enfant charmant et désespérément seul : l’école, c’est Antonella, dont il est amoureux, Andrea, son meilleur ami, et Mme Scorzetti, son institutrice. Pendant deux semaines, Luca vit seul à voir le corps de sa mère qui se décompose dans sa chambre. Au bout de deux semaines, on frappe à la porte. Une plongée délicate dans l’enfance, ses naïvetés et ses cruautés.

Le premier vrai mensonge
Marina Mander
Presses de la Cité
204 p. août 2013

Article publié le 5 septembre 2013.