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LITTÉRATURE FRANÇAISE
Le 19 août 2015

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Alexandre Seurat
La maladroite
premier roman
14 x 20,5 - 128 pages - 13,80e

Tout commence par un avis de recherche, diffusé à la suite de la disparition d’une enfant de huit ans. La photo produit un choc chez une institutrice qui a bien connu Diana. D’emblée, elle n’a aucun doute. La gamine n’a pas été enlevée, ses parents sont responsables de sa « disparition ».
Remontant sa courte vie jusqu’au temps même de sa conception, le roman égrène les témoignages de ceux qui l’ont côtoyée. Enseignants ou médecins scolaires, gendarmes, assistantes sociales, et jusqu’à la grand-mère ou le demi-frère de la victime : toutes et tous viennent prendre la parole, dire, dans la stupeur et l’urgence de s’exprimer, ce qui s’est noué sous leurs yeux, qui les a alertés, sans que jamais ils ne puissent enrayer le dénouement fatal. Peu à peu, ils cernent les zones aveugles de cette histoire ainsi que les failles d’un système pourtant dédié à la protection et l’épanouissement de l’enfance. Inspiré d’un fait divers récent, ce roman choral tient volontairement à distance tout effet de style, et évite la surenchère émotionnelle et compassionnelle.
Seulement les faits, et les faits connus par les témoins extérieurs : autour du trou noir de ce que fut le martyre de celle qui est appelée Diana dans le livre, l’auteur conserve le plus parfait silence.

L'auteur



Alexandre Seurat est né en 1979, il est professeur de lettres à Angers. Il a soutenu en 2010 une thèse de littérature générale et comparée.

Le 2 septembre 2015
Les fugueurs de Glasgow
Peter May
14 x 20,5 - 432 pages - 22,50 €.
Traduit de l’anglais par Jean-René Dastugue

MAY GLASGOW V3.inddPETER_MAY_Hacquard_et_Loison.jpg C’étaient les sixties. Une génération décidée à bousculer l’horizon s’engageait dans une décennie d’aventures et d’expériences nouvelles. Et ils étaient cinq, cinq gamins de Glasgow, grandis dans des familles modestes et réunis par l’amour du rock. Au son des Stones et des Kinks, de cette musique révolutionnaire, violente et romantique qui déferlait sur le Royaume-Uni, ils décidaient de fuir jusqu’à Londres, cette ville inconnue qu’ils appelaient « The Big Smoke » et où les attendait, ils en étaient convaincus, le plus brillant des destins. Ils étaient cinq et seuls trois d’entre eux revinrent à Glasgow avant même que finisse cette année 1965. Pour eux, rien ne fut jamais plus comme avant.

Cinquante ans plus tard, un meurtre brutal va sortir trois vieux Écossais de leurs existences finissantes dans un ultime acte d’amitié. Revenant sur les pas de leur adolescence et de la fugue qui les emporta, à dix-sept ans, vers de cruelles désillusions, ils vont remonter jusqu’à la nuit terrible qui vit mourir deux hommes et disparaître pour toujours la jeune fille qui les accompagnait.

S’inspirant de sa propre fugue entre Glasgow et Londres lorsqu’il était adolescent, Peter May livre un polar nostalgique autour des rêves perdus et des passions éteintes de la jeunesse. Dans une spirale éperdue, ses personnages sont emportés dans un même chaos à travers les décors d’un pays bouleversé par la modernité, où les espoirs d’antan n’en finissent pas de s’effondrer et où leur propre passage n’aura laissé aucune trace. Mais les larmes ne résilient ni le mal ni le mensonge. Et, au bout du compte, qu’est-ce que la mort d’un homme sinon l’effacement de ses propres crimes ?

L’auteur
Écrivain écossais, Peter May habite depuis une dizaine d’années dans le Lot. Il a d’abord été journaliste avant de devenir l’un des plus brillants et prolifiques scénaristes de la télévision écossaise. Il y a quelques années, Peter May a décidé de quitter le monde de la télévision pour se consacrer à l’écriture de ses romans. Le Rouergue a publié sa série chinoise avant d’éditer la trilogie de Lewis (parue d’abord dans sa traduction française avant d’être publiée, avec un immense succès, en anglais). En 2014 il a publié L’Île du Serment.

(Les résumés sont de l'éditeur)
Article publié le 1er juillet 2015