Angouleme_41.pngAlors que le 41e festival de la BD d'Angoulême bat son plein, une nouvelle polémique enfle en Charentes. En effet, de nombreux dessinateurs s'insurgent contre un des partenaires officiels du festival l'entreprise israélienne SodaStream spécialisée dans les boissons gazeuses.

Ils ne comprennent pas et n'acceptent pas que Sodastream ait été accepté comme "partenaire officiel" alors que "SodaStream est la cible d’un appel international au boycott, pour sa contribution à la colonisation de terres palestiniennes, avec son usine dans la colonie illégal de Ma’ale Adumim, son exploitation de travailleurs palestiniens, et son vol de ressources palestiniennes, en violation du droit international et des droits humains". Ces propos sont extraits du courrier que 46 dessinateurs ont adressé à Franck Bondoux direction du Festival international de la bande dessinée.

La réponse de Frank Bondoux, donnée au Monde, est un modèle de diplomatie "« Concernant SodaStream, je ne vois pas en quoi cette entreprise est honteuse. Elle est implantée dans une colonie ancienne, en zone C, qui est née des accords d'Oslo entre Israël et l'OLP. Rien n'interdit à une entreprise de s'installer là dans l'attente d'un accord entre les deux parties, quand bien même celui-ci tarde particulièrement… »

On s'étonnera qu'aucun des signataires n'ait eu la curiosité de parcourir la liste des partenaires officiels ou le logo de SodaStream est en bonne place. Suite et fin demain, jour de la remise du grand prix du Festival d'Angoulême .



Article publié le 31 janvier 2014.