RENTRÉE 2013 À quoi reconnaît-on une sainte contemporaine ? Elle vous veut du bien… Certes mais pour elle d’abord et pour vous ensuite !
Depuis Jeanne d’Arc, les choses ont bien changées ma bonne dame. En effet, pour devenir sainte au moyen-âge, être tuée, violée ou brûlée suffisait! Aujourd’hui, il faut donner encore plus, se faire remarquer et toujours donner de sa personne. Même s’il n’y a pas des millions de volontaires, ce n’est pas une sinécure. Il faut se faire mal mais aussi –et c’est nouveau !- faire du mal aux autres pour faire reconnaître ses talents. On a rien sans rien ….
« Rien de ce qui est fait par amour ne devrait être puni »
Doit-on entreprendre une demande en béatification pour Émilie de Turckheim ? Et auprès de qui ? Du Diable ou du Bon Dieu ?
Émilie de Turckheim joue avec habileté des fantasmes et des libertés de chacun pour construire une comédie grinçante ou l’héroïne est prête à tout pour que ses ailes continuent de pousser dans son dos : tuer (un chat) voler de l’argent (à sa mère), sucer (un infirmier) où dénoncer un homme pour un viol qu’il n’a pas commis !
Laissez-vous charmer par les aventures burlesques de cette visiteuse de prison (une des qualité de Émilie de Turckheim) un peu particulière et de sa copine devenue actrice porno par erreur. Déroutant et drôle !
Une sainte
Émilie de Turckheim
Héloïse d’Ormesson
Août 2013.
