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LITTÉRATURE JAPONAISE
La_Papeterie_Tsubaki.jpg Le 23 août 2018
Ito Ogawa
La Papeterie
Traduit du japonais par Myriam Dartois-Ako
RÉSUMÉ
Hatoko a vingt-cinq ans et la voici de retour à Kamakura, dans la petite papeterie que lui a léguée sa grand-mère. Le moment est venu pour elle de faire ses premiers pas comme écrivain public, car cette grand-mère, une femme exigeante et sévère, lui a enseigné l'art difficile d'écrire pour les autres. Le choix des mots, mais aussi la calligraphie, le papier, l'encre, l'enveloppe, le timbre, tout est important dans une lettre. Hatoko répond aux souhaits même les plus surprenants de ceux qui viennent la voir : elle calligraphie des cartes de voeux, rédige un mot de condoléances pour le décès d'un singe, des lettres d'adieu aussi bien que d'amour. A toutes les exigences elle se plie avec bonheur, pour résoudre un conflit, apaiser un chagrin. Et c'est ainsi que, grâce à son talent, la papeterie Tsubaki devient bientôt un lieu de partage avec les autres et le théâtre de réconciliations inattendues.

L'AUTEUR : Ogawa Ito est née en 1973. Elle chante, écrit des livres pour enfants, des articles pour des magazines de cuisine et de voyage. Son premier roman,Le Restaurant de l'Amour Retrouvé, a été adapté au cinéma au Japon et est devenu un best-seller mondial. A découvrir également aux Editions Picquier : Le Restaurant de l'amour retrouvé, Le Ruban et Le Jardin arc-en-ciel.


Un_Paradis.jpg Le 6 septembre 2018
LITTÉRATURE CHINOISE
Sheng Keyi
Un Paradis
Roman traduit du chinois par Brigitte Duzan
RÉSUMÉ :
Le paradis dont il est question est une clinique illégale pour mères porteuses gérée selon un système quasi militaire, qui tient autant du centre de détenues, que de la maison close. Les femmes y sont désignées par des numéros, mais se donnent entre elles des surnoms de fruits, comme autrefois les courtisanes de Shanghai. Tout est vu par l'oeil innocent d'une jeune fille un peu simple d'esprit : cet univers carcéral punitif, les histoires de ces femmes marquées par la violence masculine, et la solidarité des jeunes mères face aux gardes et à un directeur obèse tout à son business de prison dorée.
Sans animosité ni colère, ce roman féministe dénonce le pouvoir patriarcal - mariages arrangés, viols et sélection génétique - dans la Chine contemporaine. Avec des moments de grande tendresse et d'émotion.

L'AUTEUR : L'auteure, née en 1973 dans le Hunan, est l'une de ces nouvelles romancières chinoises très en vue qu'un premier roman a soudain portée au pinacle et qui contribuent à renouveler la littérature chinoise contemporaine. C'était en 2004 avec Filles du Nord, traduit en anglais et encensé par la critique, qui traite de la condition féminine comme jamais personne ne l'avait fait auparavant. Elle est l'auteure de nombreuses nouvelles et de six romans. Un Paradis est le premier à paraître en France.


Chemins_de_meditation.jpg Le 6 septembre 2018
LITTÉRATURE CORRÉENNE
Jung Mok
Chemins de méditations
Traduit du coréen par Lim Yeong-hee et Lucie Modde
RÉSUMÉ :
La méditation est un sujet à la mode et les titres ne manquent pas. Mais Jung Mok vous dira que la méditation ne sert ni à atteindre l'éveil, ni à accomplir quoi que ce soit mais plutôt à s'asseoir devant une fenêtre ensoleillée. Elle prodigue ses conseils comme le ferait une vieille amie ; et propose à chacun de nous des techniques qui leur correspondent : méditer en comptant, en marchant pieds nus, en regardant les fleurs ou en se massant le dos. Le découpage en chapitres thématiques répond à des situations de mal-être bien précises : la colère, l'angoisse, la dépression, ou encore le pardon, avec leurs exercices associés, et même quelques mesures d'urgence.

L'AUTEUR : Jung Mok est entrée dans les ordres à l'âge de 16 ans. Diplomée en théologie bouddhiste à 26 ans, elle prend la tête du Seoul National University Hospital's Buddhist Center et fonde l'association Jakeun Sarang (« Un Peu d'Amour ») pour venir en aide aux enfants malades hospitalisés. Quelques années plus tard, Jung Mok devient la première moniale animatrice de radio au monde en créant une émission de bouddhisme zen ; ce qui lui vaut, en Corée, le surnom de « Moniale DJ ».


Les résumés sont de l'éditeurs.