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22 août 2013
LITTÉRATURE FRANÇAISE
Arvida de Samuel Archibald
Arvida.jpg Quatorze histoires où l’on croise des animaux fabuleux hantant les sous-bois des forêts canadiennes, des crapules tellement mal organisées et fainéantes qu’elles sont finalement inoffensives, des jeunes filles innocentes ; en somme une population aussi variée qu’imaginaire et pourtant particulièrement vivante.
Samuel Archibald se révèle dans ces pages un émule de Cormac McCarthy influencé par Proust, un héritier d’Anne Hébert qui a lu Jim Thompson et Stephen King.
Cette première oeuvre de Samuel Archibald a reçu au Québec le Prix des libraires 2012.



29 août 2013
LITTÉRATURE ÉTRANGÈRE
Autumn_Laing.jpgAutumn Laing d’Alex Miller (Australie)

Près de Melbourne, Gabrielle-Louise Ballard, surnommée Autumn, 85 ans, se raconte. Mariée à Arthur Laing, homme de loi intègre fréquentant la Bohème desannées 30, elle partage sa vie entre petits plats et grandes émotions artistiques, la tendresse de son mari et l’admiration des artistes qu’il côtoie. C’est lui qui lui fera rencontrer Pat Donlon, peintre de génie en devenir. Le coup de foudre est immédiat, et réciproque. Passion physique, entente intellectuelle entre l’artiste et sa muse de dix ans son aînée. Leur histoire d’abord solaire se mue bientôt – pour elle – en enfer, lorsque Pat Donlon accède à la notoriété. Égoïste et opportuniste, Donlon abandonne Autumn.
Brisée mentalement, Autumn Laing retourne à Arthur, étrange et magnifique époux plein de mansuétude. Elle aura désormais une existence choyée et feutrée, mais dévastée. Un mot, un seul, peut définir ce roman d’une éclatante sensualité : INCANDESCENT. Face aux grands espaces écrasés de chaleur d’Australie, Alex Miller nous offre une vision de l’amour avec ses zéniths et ses gouffres, son tumulte et ses silences, en pulvérisant chaque cliché attaché à ce thème.

Personne ne me verra pleurer de Chistina Rivera Garza (Mexique).Personne_ne_me_verra_pleurer.jpg
Un dossier médical, quelques écrits délirants, une photographie datée du 26 juillet 1920. En déployant un intelligent dispositif historico- littéraire, Cristina Rivera Garza retrace à partir de ces minces éléments, la vie mouvementée et déchirante, illuminée et détruite par beaucoup d’amours et d’amitiés, de Matilda Burgos.
La photographie est de Joaquim Buitrago, riche héritier, morphinomane, immortalisant la folie dans les asiles de Mexico. C’est là qu’il retrouve Matilda, qu’il avait photographiée douze ans plus tôt, alors qu’il effectuait un travail sur les maisons closes de la capitale mexicaine. Comme hypnotisé, il se met en quête du passé de la fascinante aliénée. Se tisse alors une relation singulière entre les deux personnages, qui, improbables amants, voient devant eux la ville de Mexico se métamorphoser, et la folie les gagner. Et le roman nous pose deux questions, l’une posée par Matilda, l’autre par Joaquim:
Comment fait-on pour devenir photographe de fous ?
Dites-moi plutôt comment on devient fou ?

(Les résumés sont de l'éditeur)