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LITTÉRATURE FRANÇAISE
Le 22 août 2013
Apres_l__amour.jpg Après l’amour de Agnès Vannouvong (premier roman)
Lorsque la narratrice, intellectuelle parisienne, se sépare de sa compagne Paola avec qui elle vivait depuis dix ans, sa vie bascule. Accepter la fin de cette histoire est une épreuve.
Mais la résignation ne fait pas partie de son caractère : pour oublier Paola et se sentir vivante, il lui faut collectionner les maîtresses, à la recherche effrénée du plaisir et de la jouissance. Pour combler l'absence, de Paris à New York en passant par Rome, Berlin et le Portugal, la narratrice part en quête de nouvelles étreintes, de nouvelles caresses, de nouveaux corps. Mais toujours « après l’amour » la sensation du manque réapparaît. Dans une ronde de la séduction éternellement recommencée, toutes ces Edwige, Garance, Sandy, Eva, Delphine et autres rencontres furtives d’un soir semblent interchangeables. Peut-être la rencontre avec Héloïse amorcera-t-elle un tournant.
Mêlant brillamment romantisme et crudité, douceur et violence, Après l’amour est un roman sensuel et sexuel qui explore la fulgurance du désir féminin et le mystère de la jouissance.


Ciels_de_Loire.jpgCiels de Loire Emmanuelle Guattari
Emmanuelle Guattari a grandi sous les ciels de Loire, dans la clinique de La Borde où travaillait son père. Elle continue l’exploration de sa mémoire d’enfant, puis d’adolescente, exhumant des souvenirs tantôt drôles, tantôt poignants restitués avec une candeur et une émotion intactes. Elle dessine ainsi une géographie intime où les éléments familiaux et biographiques (cousins, oncles, grand-mère, parents…) se mêlent harmonieusement aux paysages et aux lieux. Des lieux et des paysages qui, comme les humains, vivent et se transforment au fil du temps
Emmanuelle Guattari est l’auteur de La petite Borde. Les ciels de Loire est son deuxième roman.






Le 29 août 2013
Ballade d’un amour inachevé de Louis-Philippe Dalembert
Ballade_d__un_amour_inacheve.jpg Avril 2009 : la terre tremble dans les Abruzzes. Les habitants ont l’habitude, ils vivent avec les secousses depuis toujours. Au milieu des villageois italiens se trouve Azaka. Il n’est pas d’ici, il est arrivé dans les Abruzzes quelque 15 ans plus tôt… Azaka a dû travailler dur pour se faire accepter par la population locale : dans la région, les immigrés ne sont pas les bienvenus, les esprits sont parfois étroits, et certains partis politiques stigmatisent les étrangers et attisent les haines xénophobes.
Comble de l’intégration, Azaka a même épousé une jeune femme du village, Mariagrazia, aujourd’hui sur le point d’accoucher. C’est dire le parcours accompli par le jeune homme et le respect qu’il inspire ! Aujourd’hui les secousses lui rappellent un épisode tragique et traumatisant de son enfance : un autre tremblement de terre, à l’autre bout du monde, pendant lequel il fut enseveli sous les décombres et où son frère a péri.
L’histoire se répèterait-elle ? Où qu’il soit, Azaka doit-il redouter la colère de la terre ? Autant de questions qu’Azaka refuse pour l’instant de se poser : dans quelques semaines il sera en effet un jeune père comblé, le bonheur ne lui échappera pas

LITTÉRATURE ÉTRANGÈRE
Le 12 septembre 2013

symphonie_de_leningrad.jpgLa symphonie de Leningrad de Sarah Quigley (Nouvelle-Zélande)
En juin 1941, à la brutale rupture du pacte germano-soviétique, Leningrad se retrouve encerclé. Le siège de la ville, qui va durer neuf cents jours, sera un des épisodes les plus cruels de la Seconde Guerre mondiale.
À Leningrad vivaient de nombreux artistes et parmi eux, le déjà très célèbre compositeur Chostakovitch, qui travaille alors à sa Septième symphonie. Peu à peu, une terrible pénurie s’installe : pas de ravitaillement en vivres, en médicaments, en charbon ou en essence. La famine se fait sentir. Les bombardements se multiplient. Et le premier, puis le deuxième hiver vont être très froids. La mort est partout.
On sait que Staline surveillait étroitement les artistes. Cette symphonie en gestation, il la veut car une idée lui est venue. On va voir laquelle. Pas question de faire courir trop de risques à Chostakovitch. Avec sa famille, on l’exfiltre, de même que les musiciens du meilleur des deux orchestres de la ville. Mais dès que la partition est terminée – dans laquelle le compositeur a magnifiquement intégré le bruit des canons, des bombes, des sirènes d’alarme – on la réintroduit clandestinement à Leningrad avec ordre de la faire exécuter par l’orchestre qui reste, celui de la radio, moins prestigieux, et dont les musiciens crèvent à la lettre de maladie et de faim.
L’idée de Staline est qu’elle soit jouée avec des haut-parleurs tournés vers les lignes allemandes. L’ennemi pensera alors : « s’ils sont encore capables de faire de la musique, c’est qu’ils ne sont pas près de se rendre. » On sait que le subterfuge a fonctionné. Le siège de la ville a été levé.
Sarah Quigley, jeune romancière néo-zélandaise, s’est emparée avec brio de cette extraordinaire histoire. Pratiquement tous ses personnages ont réellement existé, en particulier Karl Eliasberg, le fragile chef d’orchestre qui doit faire travailler ses musiciens dans des conditions épouvantables. Mais malgré tant de souffrances, il y a à travers tout le livre de merveilleuses touches d’humour, des instants de grâce absolue. Et personne ne pourra oublier Sonya, la petite fille qui joue du violoncelle comme personne.
Un livre traduit dans plus de dix pays, un best-seller pendant sept mois en Nouvelle- Zélande. L’auteur, poète et critique d’art, a 35 ans et vit actuellement à Berlin.

(Les résumés sont de l'éditeur).