Parrainé par Metin Arditi, écrivain suisse d'origine turque, le Prix Constantinople Rapprocher les deux rives du Bosphore couronnera chaque année une personnalité, auteur d’une œuvre littéraire importante – romans, récits ou essais écrits en langue française ou traduits – voire d’un seul livre marquant, qui, par ses personnages, ses intrigues et son inspiration, contribue à jeter des ponts entre civilisations. À titre exceptionnel, le prix pourra être décerné à deux lauréats, qui, du fait de leur engagement symétrique, auront contribué à « rapprocher les deux rives du Bosphore ». D’une dotation de 10 000 euros par lauréat, le prix sera remis chaque mois de mai à Paris. Pour cette première édition, les lauréats ont été récompensés au Ritz mardi 10 mai.
Pour cette première édition, le jury s'est tourné du côté de la Palestine et d'Israël pour récompenser Elias Sanbar et son Dictionnaire amoureux de la Palestine (Plon) ainsi que Elie Barnavi pour ses Confessions d'un bon à rien (Grasset).
Le jury :
Président : Metin Arditi
Jurés : Dominique Bona (de l'Académie française), François Sureau (de l'Académie française), Michel Zink (de l'Académie française), Jean-Luc Marion (de l'Académie française), Haïm Korsia (rabbin), Rachel Kahn (actrice), Jean-René Van der Plaetsen et Jean-Paul Enthoven, Anne Berest, Anne Fulda.
Publié le 11 mai 2022
